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Statistical Confidence Intervals for the Bank of Canada's Business Outlook Survey

Disponible en format(s) : PDF

Bien que de nombreuses banques centrales publient leurs propres indicateurs de conjoncture – qu’elles construisent à partir d’échantillons non aléatoires d’entreprises –, on sait très peu de choses sur la précision statistique de ces indicateurs. Récemment, de Munnik, Dupuis et Illing (2009) ont accompli des progrès sur le sujet en évaluant l’incidence du choix de cette méthode d’échantillonnage sur la précision des résultats de l’enquête trimestrielle sur les perspectives des entreprises que mène la Banque du Canada. Ils ont constaté que le mode de sélection des entreprises retenu par la Banque n’entraîne ni biais significatif des estimations ni élargissement significatif des intervalles de confiance par rapport à l’échantillonnage aléatoire. De Munnik approfondit et élargit cette recherche : a) en décrivant les propriétés statistiques des deux types de questions de l’enquête (« proportion des répondants » et « solde des opinions ») et en expliquant l’incidence de leur formulation sur le calcul des intervalles de confiance; b) en analysant la variation du niveau de confiance statistique par suite de changements dans la distribution des réponses sous-jacente à partir des résultats réels de l’enquête; c) en envisageant que la précision statistique des résultats puisse varier d’une question à l’autre; d) en cherchant à savoir si la précision statistique varie suivant l’évolution du cycle économique. Ses principales conclusions sont les suivantes : a) les intervalles de confiance sont environ deux fois moins larges pour les questions du type « proportion des répondants » que pour celles du type « solde des opinions »; b) les intervalles de confiance entourant les deux types de questions peuvent varier d’une enquête à l’autre selon que la distribution des réponses sous-jacente est plus ou moins concentrée dans certaines catégories de réponses (telles que « supérieur », « égal » ou « inférieur »). L’auteur constate également que les intervalles de confiance autour des questions du type « proportion des répondants » se rétrécissent quelque peu en période de récession alors que, pour les questions du type « solde des opinions », ils restent à l’intérieur d’une fourchette qui ne varie guère tout au long du cycle.

DOI : https://doi.org/10.34989/sdp-2010-7