G12 - Prix des actifs; volume de transactions; taux d’intérêt obligataires
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Expectation-Driven Term Structure of Equity and Bond Yields
Les résultats de travaux récents sur la structure des taux de rendement des actions et des obligations posent des défis de taille aux modèles existants de détermination des prix d’équilibre des actifs. Cette étude propose un nouveau modèle d’équilibre basé sur les anticipations subjectives pour expliquer les dynamiques historiques conjointes des rendements boursiers et obligataires (et leurs écarts de rendement). -
Real Exchange Rate Decompositions
Nous décomposons le taux de change en nous basant sur un lien explicite entre le marché des titres à revenu fixe et le marché des devises. Nous isolons une prime de risque de change et démontrons qu’elle a un effet déterminant sur le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain, en particulier les jours où des annonces relatives à la politique monétaire et à la macroéconomie sont diffusées. -
The Financial Origins of Non-fundamental Risk
Nous explorons l’idée selon laquelle le secteur financier peut faire peser des risques non fondamentaux sur le reste de l’économie. Nous nous demandons aussi si les politiques publiques peuvent permettre de réduire ces risques, que ce soit en augmentant l’offre d’actifs sûrs garantis par l’État ou en faisant baisser la demande d’actifs sûrs. -
Discount Rates, Debt Maturity, and the Fiscal Theory
Les primes de risque sur les obligations influencent-elles les effets des opérations visant à changer l’échéance moyenne des titres de dette? Grâce à un modèle comportant des primes de risque réalistes sur les obligations, nous montrons que les opérations modifiant l’échéance moyenne de la dette ont des répercussions considérables sur l’inflation attendue et la production lorsque la banque centrale réagit de façon passive à l’inflation et que l’autorité budgétaire réagit faiblement au niveau d’endettement. -
What cured the TSX Equity index after COVID-19?
En novembre 2020, l’indice de la Bourse de Toronto a progressé de 9,5 %, ajoutant des gains importants à un retour en force déjà prononcé du marché. Les perspectives économiques se sont aussi améliorées à cette période. Nous nous demandons si les gains boursiers enregistrés depuis l’automne tiennent à une embellie des prévisions concernant les bénéfices des entreprises. -
Secular Economic Changes and Bond Yields
Nous étudions les forces économiques qui expliquent la baisse séculaire des rendements obligataires. Avant l’ancrage des attentes d’inflation, au milieu des années 1990, les chocs nominaux agissaient sur l’inflation, la production et les rendements obligataires. Depuis, leurs effets sont beaucoup moins importants. -
Strategic Uncertainty in Financial Markets: Evidence from a Consensus Pricing Service
Nous examinons le contenu informationnel de l’évaluation des prix des marchés hors cote opaques fournie par les services d’agrégation. Nous montrons que les données publiques sur les prix informent avant tout les participants sur les estimations des autres participants, plutôt que sur la valeur d’un titre de placement. -
Canadian stock market since COVID‑19: Why a V-shaped price recovery?
Entre le 19 février et le 23 mars 2020, le marché boursier canadien a chuté sous l’effet des graves répercussions économiques de la COVID-19. À la fin de l’été cependant, il avait déjà regagné une bonne partie du terrain perdu, ce qui en a amené beaucoup à se demander si les investisseurs n’étaient pas trop optimistes. Notre étude montre que, malgré cette préoccupation, les cours actuels des actions des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto cadrent avec les baisses observées depuis le début de l’année dans les prévisions de bénéfices. De plus, le niveau de ces cours concorde avec le retour du taux d’actualisation à son niveau d’avant la pandémie. -
Is the stock market pricing in a V‑shaped recovery?
Après avoir atteint un creux le 23 mars, les grands indices boursiers se sont redressés pour s’établir à un niveau environ 10 % inférieur à leurs sommets. Cependant, les actions plus sensibles aux cycles économiques n’ont pas affiché un aussi bon rendement pendant cette remontée des marchés. On peut donc en déduire que les prix sur les marchés boursiers sont fondés sur une reprise économique plus lente et plus modeste.