Charles Freedman

Ancien sous-gouverneur (1988 - 2003)

Biographie

M. Freedman a occupé le poste de sous-gouverneur à la Banque du Canada de septembre 1988 jusqu’à sa retraite de la Banque en septembre 2003. En tant que membre du Conseil de direction de la Banque, il partageait la responsabilité des décisions relatives à la politique monétaire et à la stabilité du système financier ainsi qu’à la formulation de l’orientation stratégique de la Banque.

M. Freedman est entré au service du département des Recherches de la Banque en 1974. Il a été nommé sous-chef du département des Études monétaires et financières en 1978 et chef de ce département en 1979. Il a accédé au poste de conseiller du gouverneur en 1984.

M. Freedman est né à Toronto, en Ontario. En 1963, il a obtenu un baccalauréat en commerce de l’Université de Toronto ainsi que la médaille d’argent du Gouverneur général. Il a ensuite été boursier du Commonwealth à l’Université d’Oxford, qui lui a décerné un baccalauréat ès arts avec mention. En 1970, il a obtenu un doctorat en économique du Massachusetts Institute of Technology.


Rapports techniques

The Financial Services Sector: An Update on Recent Developments

Rapport technique n° 91 Charles Freedman, Clyde Goodlet
Le secteur financier canadien continue de connaître d'importants changements. Les auteurs font le point sur l'évolution récente du secteur et réexaminent certains défis auxquels sont confrontés les fournisseurs de services financiers et qui ont été décrits dans le Rapport technique n° 82.

The Regulation of Central Securities Depositories and the Linkages between CSDs and Large-Value Payment Systems

Rapport technique n° 87 Charles Freedman
L'étude décrit l'approche suivie par la Banque du Canada en matière de conception des systèmes de compensation et de règlement des gros paiements. Elle examine aussi le rôle de la Banque depuis l'adoption de la Loi sur la compensation et le règlement des paiements en juillet 1996.

The Financial Services Sector: Past Changes and Future Prospects

Rapport technique n° 82 Charles Freedman, Clyde Goodlet
Le secteur des services financiers traverse depuis quelques années une période de mutation profonde. Les auteurs de l'étude analysent certains des changements clés survenus dans ce secteur ainsi que les défis qu'ont à relever les fournisseurs de services financiers et les organes de réglementation.
Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Rapports techniques Sujet(s) : Services financiers Code(s) JEL : G, G2

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Publications de la Banque

Articles de la Revue de la Banque du Canada

23 août 2003

L'évolution financière au Canada : tendances passées et défis futurs

Freedman et Engert traitent de l'évolution du crédit et de l'endettement au Canada au cours des trente à quarante dernières années, du point de vue notamment des types d'instruments financiers existants et du rôle respectif des institutions financières et des marchés financiers. Ils examinent les changements subis par les mécanismes d'emprunt au fil du temps et considèrent les défis auxquels doit faire face le secteur financier au Canada; ils cherchent notamment à savoir si les marchés financiers canadiens sont menacés de disparition du fait de l'étendue et de la suprématie des marchés financiers américains. Les auteurs analysent, entre autres, les tendances en matière de prêts consortiaux et de titrisation ainsi que l'émergence de nouveaux instruments issus de l'ingénierie financière, les produits dérivés de crédit, qui ont gagné en importance ces dernières années. Ils se penchent également sur les marchés obligataires et boursiers afin de déterminer si les entreprises canadiennes ont déserté les marchés intérieurs de capitaux ou délocalisé leurs activités de financement, et concluent que les chiffres ne donnent pas à penser que ce soit le cas.
16 décembre 1999

L'évolution économique et financière jusqu'au 16 février 2000 : une mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire

Faits saillants * Le rythme de l'activité économique aux États-Unis reste vigoureux et dépasse les projections antérieures. * La demande extérieure étant plus vigoureuse que prévu, la Banque s'attend maintenant à ce que la croissance du PIB réel au Canada en l'an 2000 se situe dans la moitié supérieure de la plage de 2,75 % à 3,75 % projetée dans le Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier. * L'inflation mesurée par l'indice de référence a été inférieure aux prévisions en novembre, en partie à cause des rabais pratiqués sur certains biens semi-durables. * La Banque s'attend à ce que l'inflation mesurée par l'indice de référence s'accélère pour atteindre 2 % au premier trimestre de l'an 2000. * En raison de la hausse des prix de l'énergie, le taux d'accroissement de l'IPC global devrait monter à près de 3 % au début de l'année. * L'évolution observée au cours des trois derniers mois vient confirmer les risques pesant sur les perspectives de l'économie canadienne qui ont été évoqués dans le dernier Rapport, à savoir une accélération de la croissance de la demande de produits canadiens au pays et à l'étranger et une recrudescence des pressions inflationnistes potentielles aux États-Unis. Les données recueillies depuis le 14 janvier, date de la mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier, continuent de laisser entrevoir un raffermissement des perspectives de l'économie mondiale et de l'activité au Canada. Aux États-Unis, l'expansion du PIB réel a encore dépassé les attentes — atteignant un taux annuel de 5,8 % au quatrième trimestre de 1999. Bien que des pressions s'exercent manifestement sur les prix et les coûts aux États-Unis, la forte croissance de la productivité a maintenu les coûts unitaires de main-d'oeuvre à un bas niveau. Toutefois, comme la demande s'est accrue à un rythme supérieur à celui de la capacité potentielle et qu'une telle situation présente des risques d'inflation, la Réserve fédérale a haussé le taux cible des fonds fédéraux de 25 points de base pour le porter à 5,75 % le 2 février. Même si la tendance de l'inflation reste faible dans les pays industriels, un certain nombre d'autres grandes banques centrales, s'inquiétant de l'apparition future de pressions inflationnistes compte tenu du renforcement de la demande, ont aussi haussé leurs taux directeurs au cours des deux dernières semaines. La vigueur de la demande étrangère, particulièrement de la demande américaine, continue de transparaître dans les plus récentes données sur notre balance commerciale. La croissance des exportations est restée forte en novembre, et le solde global a affiché un excédent important. Les cours mondiaux de nos principaux produits de base continuent aussi de se redresser sous l'effet du raffermissement de la demande globale. Au pays, les chiffres les plus récents au sujet de la demande et de la production témoignent d'une robustesse continue. Le PIB réel (au coût des facteurs) s'est accru de 0,6 % en novembre (4,6 % en glissement annuel), et l'emploi a maintenu sa forte progression en fin d'année et au début de janvier. D'autres indicateurs, y compris les dernières données sur les agrégats monétaires, confirment ce tableau économique favorable. La Banque prévoit à l'heure actuelle que la croissance du PIB en 2000 se situera près de la limite supérieure de la plage de 2,75 à 3,75 % projetée en novembre. Le taux d'accroissement de l'indice de référence que nous utilisons pour mesurer l'inflation a été de 1,6 % (en glissement annuel) en décembre, soit légèrement au-dessous des prévisions, en partie à cause des rabais temporaires pratiqués sur certains produits. Nous pensons encore que l'inflation mesurée par l'indice de référence montera pour s'établir au point médian de la fourchette cible de 1 à 3 % au premier trimestre de cette année. Parallèlement, le taux d'augmentation de l'IPC global grimpera probablement à près de 3 % en raison de l'escalade récente des prix de l'énergie, mais on continue de s'attendre à ce qu'il redescende dans le courant de l'année pour se rapprocher de celui de l'indice de référence, à mesure que les prix de l'énergie se modéreront. La Banque du Canada a relevé le taux officiel d'escompte de 25 points de base pour le porter à 5,25 % le 3 février. La Banque a pris sa décision en tenant compte notamment du dynamisme de la demande de produits canadiens tant au pays qu'à l'étranger, de l'importance de veiller à ce que l'économie s'approche de façon prudente des limites de sa capacité de production et du risque d'un déversement au Canada des pressions inflationnistes qui pourraient s'exercer aux États-Unis.
8 novembre 1995

Le rôle des conditions monétaires et de l'indice des conditions monétaires dans la conduite de la politique

Dans ces extraits d'une allocution qu'il a récemment prononcée à Toronto, le sous-gouverneur Charles Freedman expose le processus par lequel l'indice des conditions monétaires (ICM) s'insère dans le schème de réflexion et d'action de la Banque. Il explique comment la Banque, dans le cadre d'une évaluation prospective de l'évolution économique et des pressions inflationnistes, cherche à déterminer pour l'ICM une trajectoire qui fera que six à huit trimestres plus tard le taux d'inflation se situera dans la fourchette cible arrêtée par la Banque. M. Freedman explique aussi à l'aide d'exemples précis de quelle façon divers chocs que subit l'économie parviennent à changer la trajectoire que la Banque souhaite imprimer aux conditions monétaires. Il décrit le rôle que des considérations tactiques de nature conjoncturelle jouent quant au choix du moment où la Banque intervient pour amener les conditions monétaires sur la trajectoire souhaitée et insiste sur la nécessité de donner priorité à la stabilisation des marchés agités.

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