Sheryl Kennedy

Ancienne sous-gouverneure (1994 - 2008)

Biographie

Mme Kennedy a occupée le poste de sous-gouverneure à la Banque du Canada de octobre 1994 à décembre 2008. En tant que membre du Conseil de direction de la Banque, elle partageait la responsabilité des décisions relatives à la politique monétaire et à la stabilité du système financier ainsi qu’à la formulation de l’orientation stratégique de la Banque.

Avant d’entrer au service de la Banque, Mme Kennedy a occupé divers postes de cadre au ministère des Finances.

Née à Kingston, en Ontario, Mme Kennedy a obtenu un baccalauréat de l’Université de Waterloo en 1976 et est titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’Université Harvard. Elle a également étudié la finance et les marchés financiers à la London School of Economics.


Discours

23 juin 2008

Les marchés de l'immobilier et des prêts hypothécaires et la politique monétaire

Discours Sheryl Kennedy Association canadienne du commerce des valeurs mobilières Banff (Alberta)
Pour de nombreux Canadiens et Canadiennes, l'achat d'une maison représente l'un des investissements les plus importants qu'ils puissent faire. Et pour vous, les professionnels des marchés financiers, les liens entre le marché du logement et les marchés financiers ont des conséquences appréciables.
12 avril 2007

Composer avec l'incertitude dans la conduite de la politique monétaire

Discours Sheryl Kennedy Association CFA Montréal Montréal (Québec)
Le but premier de la politique monétaire est de contribuer au dynamisme durable de l'économie nationale et, ainsi, à l'amélioration du niveau de vie des Canadiens et des Canadiennes. L'expérience révèle que la meilleure façon dont une banque centrale peut atteindre ce but, compte tenu des instruments dont elle dispose, est de maintenir l'inflation à un niveau bas et stable. Un taux d'inflation bas et stable accroît la confiance dans la valeur future de la monnaie et permet de mieux décoder les signaux transmis par les prix.
22 février 2007

L'adaptation aux nouvelles réalités économiques

Discours Sheryl Kennedy Chambre de commerce du Grand Saskatoon Saskatoon (Saskatchewan)
Les cinq dernières années ont de fait été marquées par des changements économiques d'envergure et relativement rapides, tant ici, en Saskatchewan, que dans l'ensemble du pays. Dans mon discours aujourd'hui, je me propose de décrire ces changements et d'examiner leur importance pour notre bien-être économique.
12 janvier 2006

Le cadre de conduite de la politique monétaire canadienne : composer avec une économie mondiale en mutation

Discours Sheryl Kennedy Cercle de la finance internationale de Montréal Montréal (Québec)
Étant donné les changements économiques constants que nous connaissons, il est essentiel qu'une banque centrale s'appuie sur des bases solides dans ses efforts pour renforcer l'économie du pays. Le cadre de mise en oeuvre de la politique monétaire de la Banque du Canada fait partie de ces bases.

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Publications de la Banque

Articles de la Revue de la Banque du Canada

22 août 2004

Comment les marchés canadiens de capitaux se comparent-ils aux autres?

Dans une allocution prononcée dernièrement, la sous-gouverneure Sheryl Kennedy évalue l'efficience relative des marchés canadiens de capitaux dans une optique mondiale. Elle passe en revue la tenue récente de ces marchés au regard des trois aspects de l'efficience — les aspects allocatif, opérationnel et informationnel — et souligne que le degré d'efficience allocative d'un marché est fonction de son degré d'efficience informationnelle et opérationnelle. Pour évaluer l'efficience allocative, Mme Kennedy examine la taille et la complétude des marchés canadiens ainsi que la facilité d'accès au financement. Elle aborde la question de l'efficience opérationnelle des marchés sous l'angle de leur liquidité et de la compétitivité des coûts de transaction. Enfin, elle se penche sur la transparence et l'intégrité des marchés au Canada afin de déterminer leur efficience informationnelle. Le tableau brossé par Mme Kennedy fournit des indications sur la façon dont les marchés canadiens peuvent continuer d'accroître leur efficience et demeurer concurrentiels.
16 décembre 1999

L'évolution économique et financière jusqu'au 16 février 2000 : une mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire

Faits saillants * Le rythme de l'activité économique aux États-Unis reste vigoureux et dépasse les projections antérieures. * La demande extérieure étant plus vigoureuse que prévu, la Banque s'attend maintenant à ce que la croissance du PIB réel au Canada en l'an 2000 se situe dans la moitié supérieure de la plage de 2,75 % à 3,75 % projetée dans le Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier. * L'inflation mesurée par l'indice de référence a été inférieure aux prévisions en novembre, en partie à cause des rabais pratiqués sur certains biens semi-durables. * La Banque s'attend à ce que l'inflation mesurée par l'indice de référence s'accélère pour atteindre 2 % au premier trimestre de l'an 2000. * En raison de la hausse des prix de l'énergie, le taux d'accroissement de l'IPC global devrait monter à près de 3 % au début de l'année. * L'évolution observée au cours des trois derniers mois vient confirmer les risques pesant sur les perspectives de l'économie canadienne qui ont été évoqués dans le dernier Rapport, à savoir une accélération de la croissance de la demande de produits canadiens au pays et à l'étranger et une recrudescence des pressions inflationnistes potentielles aux États-Unis. Les données recueillies depuis le 14 janvier, date de la mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier, continuent de laisser entrevoir un raffermissement des perspectives de l'économie mondiale et de l'activité au Canada. Aux États-Unis, l'expansion du PIB réel a encore dépassé les attentes — atteignant un taux annuel de 5,8 % au quatrième trimestre de 1999. Bien que des pressions s'exercent manifestement sur les prix et les coûts aux États-Unis, la forte croissance de la productivité a maintenu les coûts unitaires de main-d'oeuvre à un bas niveau. Toutefois, comme la demande s'est accrue à un rythme supérieur à celui de la capacité potentielle et qu'une telle situation présente des risques d'inflation, la Réserve fédérale a haussé le taux cible des fonds fédéraux de 25 points de base pour le porter à 5,75 % le 2 février. Même si la tendance de l'inflation reste faible dans les pays industriels, un certain nombre d'autres grandes banques centrales, s'inquiétant de l'apparition future de pressions inflationnistes compte tenu du renforcement de la demande, ont aussi haussé leurs taux directeurs au cours des deux dernières semaines. La vigueur de la demande étrangère, particulièrement de la demande américaine, continue de transparaître dans les plus récentes données sur notre balance commerciale. La croissance des exportations est restée forte en novembre, et le solde global a affiché un excédent important. Les cours mondiaux de nos principaux produits de base continuent aussi de se redresser sous l'effet du raffermissement de la demande globale. Au pays, les chiffres les plus récents au sujet de la demande et de la production témoignent d'une robustesse continue. Le PIB réel (au coût des facteurs) s'est accru de 0,6 % en novembre (4,6 % en glissement annuel), et l'emploi a maintenu sa forte progression en fin d'année et au début de janvier. D'autres indicateurs, y compris les dernières données sur les agrégats monétaires, confirment ce tableau économique favorable. La Banque prévoit à l'heure actuelle que la croissance du PIB en 2000 se situera près de la limite supérieure de la plage de 2,75 à 3,75 % projetée en novembre. Le taux d'accroissement de l'indice de référence que nous utilisons pour mesurer l'inflation a été de 1,6 % (en glissement annuel) en décembre, soit légèrement au-dessous des prévisions, en partie à cause des rabais temporaires pratiqués sur certains produits. Nous pensons encore que l'inflation mesurée par l'indice de référence montera pour s'établir au point médian de la fourchette cible de 1 à 3 % au premier trimestre de cette année. Parallèlement, le taux d'augmentation de l'IPC global grimpera probablement à près de 3 % en raison de l'escalade récente des prix de l'énergie, mais on continue de s'attendre à ce qu'il redescende dans le courant de l'année pour se rapprocher de celui de l'indice de référence, à mesure que les prix de l'énergie se modéreront. La Banque du Canada a relevé le taux officiel d'escompte de 25 points de base pour le porter à 5,25 % le 3 février. La Banque a pris sa décision en tenant compte notamment du dynamisme de la demande de produits canadiens tant au pays qu'à l'étranger, de l'importance de veiller à ce que l'économie s'approche de façon prudente des limites de sa capacité de production et du risque d'un déversement au Canada des pressions inflationnistes qui pourraient s'exercer aux États-Unis.

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