Abonnement aux Carolyn A. Wilkins - Publications de la Banque
Carolyn A. Wilkins - Publications de la Banque

  • 24 novembre 2004

    Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne

    L'article traite de la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne doit réagir aux bulles d'actifs. La principale conclusion des auteurs est que le maintien de la hausse des prix à la consommation à des niveaux bas et stables constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière, même en présence de bulles. Dans des circonstances extrêmes — soit lorsqu'une bulle a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à occasionner des coûts appréciables pour l'économie —, les autorités monétaires pourraient être mieux en mesure d'atteindre cet objectif en intervenant à contre-courant du marché, même au prix d'écarts temporaires du taux d'inflation par rapport à la cible. Une telle stratégie pourrait atténuer le risque qu'une chute brutale des prix des actifs entraîne une récession et fasse glisser l'inflation, à plus long terme, bien en deçà du taux visé. Les cas où cette stratégie est applicable sont rares, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché risque davantage de nuire à l'économie que de l'aider. La politique monétaire canadienne devrait se préoccuper davantage des bulles immobilières que des bulles boursières, car les prix de l'immobilier sont plus susceptibles d'être poussés à la hausse par un assouplissement excessif des conditions du crédit intérieur que ceux des actions, qui sont en grande partie déterminés sur les marchés mondiaux.
  • 22 novembre 2004

    Points saillants et leçons tirées du colloque « L'évolution du système financier et les politiques publiques »

    Dans le cadre du 12e colloque économique annuel de la Banque du Canada, qui s'est tenu à Ottawa les 4 et 5 décembre 2003, des représentants de divers organismes publics et privés se sont joints au personnel de l'institution pour discuter de trois grandes questions touchant le système financier : la contagion financière, les conséquences de la diversification des activités bancaires et la réglementation du secteur financier. Les conférenciers invités à traiter de la contagion financière ont analysé l'effet de la mondialisation sur les portefeuilles canadiens d'actifs étrangers, proposé un modèle d'équilibre général décrivant un marché concurrentiel sur lequel les entreprises s'accordent mutuellement des prêts, et déterminé, à l'aide d'indicateurs fondés sur le marché, la probabilité que la contagion découle du risque interbancaire. En ce qui concerne la diversification des activités bancaires, les intervenants se sont penchés sur les liens entre le comportement des institutions financières et leur profil risque-rendement. Le volet consacré à la réglementation du secteur financier a notamment porté sur les rapports entre la gouvernance et la solidité du secteur financier, les fondements théoriques des normes relatives aux fonds propres des banques et les conséquences de l'application de ces normes sur la transmission de la politique monétaire. La séance de clôture a fourni une tribune pour une discussion approfondie des études présentées.
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