D - Microéconomie
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Financial Crisis Resolution
Dans cette étude, l’auteur utilise une version dynamique du modèle d’intermédiation financière de Holmstrom et Tirole. Il montre que les équilibres concurrentiels ne sont pas soumis à une contrainte d’efficience quand l’économie subit une crise financière. Sous l’effet d’une externalité pécuniaire, le désir des banques d’accumuler des fonds propres au fil du temps aggrave, lors de la crise financière, la rareté des capitaux en provenance d’investisseurs disposant d’un avantage informationnel. -
Price Negotiation in Differentiated Products Markets: Evidence from the Canadian Mortgage Market
Les auteurs mesurent le pouvoir de marché dans un marché décentralisé où les conditions contractuelles sont déterminées à l’issue d’un processus de recherche et de négociation. Le secteur hypothécaire possède de nombreuses caractéristiques qui dénotent la compétitivité : homogénéité des contrats, taux négociables et, pour un consommateur donné, coûts des prêts communs à tous les prêteurs. -
Why Do Shoppers Use Cash? Evidence from Shopping Diary Data
Des études récentes montrent que l’argent comptant demeure un mode de paiement privilégié pour les transactions de faible montant, malgré la prévalence d’autres moyens de paiement comme les cartes de débit et de crédit. Pour les décideurs publics, il importe de savoir si les consommateurs préfèrent vraiment régler en espèces ou, plutôt, si les commerçants restreignent l’usage de ces cartes. -
Consumer Bankruptcy and Information
Les auteurs analysent la relation qu’il y a entre l’intensité avec laquelle les banques exploitent des données subjectives ou « informelles » et les tendances entourant les faillites de ménages. À partir d’un ensemble unique de données sur les faillites de ménages canadiens, ils confirment que les taux de faillite sont plus élevés dans les marchés où il se recueille le moins d’informations subjectives, c.-à-d. de renseignements qualitatifs obtenus par les succursales. -
A Framework to Assess Vulnerabilities Arising from Household Indebtedness Using Microdata
Le niveau d’endettement croissant des ménages suscite des craintes au sujet de leur vulnérabilité à des chocs économiques défavorables ainsi qu’à l’égard des risques que cette vulnérabilité fait peser sur la stabilité financière. En vue d’évaluer ces risques, l’auteur propose un cadre formel qui permet de simuler à l’aide de microdonnées l’effet de divers chocs économiques sur la distribution du ratio du service de la dette dans le secteur des ménages. -
23 février 2012
Quels facteurs expliquent les tendances observées dans l’évolution de la dette des ménages canadiens?
Comme dans bon nombre d’autres pays, l’endettement des ménages a affiché une tendance à la hausse au Canada sur les trente dernières années. Cette évolution a été imputable tant au crédit hypothécaire à l’habitation qu’au crédit à la consommation. À l’aide de microdonnées, les auteurs analysent les principaux facteurs à la base de l’accroissement tendanciel soutenu des crédits aux ménages observé depuis la fin des années 1990. La progression des revenus et la faiblesse des taux d’intérêt ont rendu l’achat d’une maison plus abordable et nourri la hausse importante des taux d’accession à la propriété et du crédit hypothécaire. La croissance du crédit à la consommation a été favorisée en grande partie par le renchérissement des logements (utilisés en garantie de prêts) et par des innovations financières qui facilitent l’accès des ménages à ce type de crédit. -
23 février 2012
L’insolvabilité des ménages au Canada
Comme les niveaux d’endettement des ménages ont augmenté ces dernières années, il se peut que le nombre de ménages vulnérables à des chocs économiques défavorables soit lui aussi en hausse. Tant les actions du débiteur que celles de ses créanciers peuvent concourir à provoquer sa défaillance. Les auteurs dégagent quelques faits stylisés sur l’insolvabilité des ménages au Canada et analysent le rôle des créanciers à cet égard. La dette d’une personne déclarant faillite au pays équivaut à plus de 1,5 fois celle du ménage canadien moyen. Les faillis sont souvent sans emploi ou occupent des emplois peu rémunérés, et ils sont généralement locataires. Les deux chercheurs relèvent que les banques affichant les taux d’approbation de prêts par succursale les plus élevés – et recourant le moins, selon leur interprétation, à des données subjectives (comme le jugement que forme le responsable du crédit sur l’intégrité et la fiabilité du demandeur de prêt) – sont aussi celles dont les clients font le plus faillite. Ce résultat a d’importantes implications, car les institutions financières qui n’utilisent pas ces renseignements sont plus exposées que les autres à une détérioration de leurs portefeuilles de prêts. -
Why Is Cash (Still) So Entrenched? Insights from the Bank of Canada’s 2009 Methods-of-Payment Survey
Les auteurs présentent les points clés de l’enquête sur les modes de paiement menée par la Banque du Canada en 2009. Environ 6 800 participants ont alors répondu à un questionnaire détaillé sur leurs finances personnelles ainsi que sur leur usage et leurs perceptions de diverses méthodes de paiement.