Abonnement aux Marchés financiers
Marchés financiers

  • 16 décembre 2000

    La gestion des réserves de change par la Banque du Canada

    Cet article décrit l'approche adoptée par la Banque du Canada pour gérer les réserves officielles de change du gouvernement détenues sous forme d'actifs liquides en devises. Il donne un aperçu des opérations du Compte du Fonds des changes (CFC), principal compte où sont conservées les réserves du Canada. L'auteur passe brièvement en revue l'évolution des objectifs et de la fonction de gestion du CFC au cours des 25 dernières années, à la lumière des fluctuations des réserves et des changements qu'ont connus les marchés financiers. Le CFC est financé au moyen des emprunts en devises qu'effectue le Canada sur le marché des capitaux. L'auteur met en lumière la stratégie d'ensemble utilisée pour gérer le Compte et qui consiste à apparier les avoirs et les engagements. En vertu de ce système, les fonds sont investis dans des actifs dont les caractéristiques sont les plus proches qui soient de celles des engagements en devises contractés, ce qui contribue à immuniser le portefeuille contre les risques de change et de taux d'intérêt.
  • 16 novembre 2000

    Les produits dérivés de crédit

    Les produits dérivés de crédit constituent un instrument utile pour les prêteurs qui veulent réduire leur exposition au risque à l'endroit d'un emprunteur particulier, mais qui ne sont pas disposés à se départir de leur créance. Cet instrument permet de transférer le risque à une contrepartie, sans véritablement céder la propriété de l'actif sous-jacent. Principaux acteurs de ce marché en plein essor, les banques commerciales ont recours à ces produits pour diversifier leurs portefeuilles de prêts et leurs autres actifs à risque. Les auteurs examinent la taille et le fonctionnement de ce marché relativement nouveau et se demandent si les produits dérivés de crédit ne risquent pas de fausser les incitatifs au suivi et à la gestion des risques.
  • Steps in Applying Extreme Value Theory to Finance: A Review

    Document de travail du personnel 2000-20 Younes Bensalah
    Appliquée dans des domaines aussi divers que l'hydrologie et l'assurance, la théorie des valeurs extrêmes permet d'estimer la probabilité associée à des événements extrêmes, donc rares. Aussi cet outil peut-il servir à modéliser l'incidence de krachs boursiers ou de tensions extrêmes sur les portefeuilles des investisseurs.
  • 14 août 2000

    Analyse des niveaux actuels des cours en bourse

    L'ascension des bourses nord-américaines en 1999 et au début de 2000 a amené les observateurs à s'interroger sur les hypothèses susceptibles de justifier le maintien de niveaux aussi élevés des cours. Dans cet article, les techniques usuelles d'évaluation des cours sont appliquées aux marchés boursiers du Canada et des États-Unis. Dans la méthode des taux de rendement comparatifs, les taux d'intérêt réels (plutôt que nominaux) sont considérés comme de meilleurs points de comparaison pour étudier le rendement lié aux indices boursiers. De façon générale, les écarts entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers se sont creusés au cours des deux dernières années. Le modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes à recevoir permet de rattacher la prime de risque sur les actions à la croissance anticipée des dividendes. Il donne à penser que, pour que les cours en bourse (mesurés à la fin de février 2000) se maintiennent à leurs niveaux élevés, il faudrait que les dividendes croissent rapidement ou que les primes de risque sur les actions demeurent anormalement faibles. L'auteur note la hausse fulgurante des cours dans le compartiment des valeurs technologiques pendant l'année 1999 (Graphique4). Il analyse ensuite les valorisations boursières une fois ce compartiment exclu du marché canadien. Lorsqu'il utilise pour cela la méthode des taux de rendement comparatifs, les écarts de rendement obtenus sont un peu moins élevés; quand il a recours au modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes, il n'est pas nécessaire de postuler une croissance future des dividendes aussi rapide ni une prime de risque aussi faible pour justifier le niveau des cours actuels. L'article met en lumière deux effets de la « nouvelle économie » sur les marchés boursiers. Le premier est le fléchissement du ratio dividendes/cours, du fait que les sociétés de haute technologie réinvestissent en général le gros de leurs bénéfices et versent peu de dividendes. Le second a trait à la possibilité d'un relèvement du taux d'accroissement de la productivité, qui accréditerait l'hypothèse d'une croissance des bénéfices supérieure à la progression observée dans le passé. Plusieurs hypothèses sont formulées pour expliquer la diminution des primes de risque sur les actions. Alors que la volatilité à court terme a incontestablement augmenté sur le marché boursier ces dernières années, il se peut que le bas taux d'inflation et la meilleure tenue de l'économie, combinés à l'évolution démographique et aux préférences des investisseurs, aient contribué à faire baisser la prime de risque exigée par ces derniers. Un scénario fondé sur une progression rapide des dividendes à moyen terme puis un retour à plus long terme aux taux de croissance observés antérieurement permet d'expliquer dans une certaine mesure les cours élevés observés actuellement, mais il présuppose des hypothèses qui rompent avec l'évolution passée.
  • Modelling Risk Premiums in Equity and Foreign Exchange Markets

    Document de travail du personnel 2000-9 René Garcia, Maral Kichian
    On attribue généralement la prévisibilité observée des excédents de rendement sur les marchés des actions et des changes à la présence de primes de risque variables sur ces marchés. Ainsi il s'est avéré possible d'expliquer les excédents de rendement sur les portefeuilles d'actions au moyen de diverses variables financières et économiques.
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