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Inflation, Nominal Portfolios, and Wealth Redistribution in Canada

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Les améliorations dont pourraient bénéficier les régimes de politique monétaire font actuellement l'objet d'un débat public dans les pays caractérisés par un taux d'inflation bas et stable, comme les États-Unis et le Canada. Ainsi, le régime canadien de cibles d'inflation est soumis en ce moment à un examen en profondeur. Par le passé, un aspect du débat s'est trouvé généralement négligé : les effets de redistribution de l'inflation. Cette omission ne va pas sans risque car les coûts de l'inflation sur le plan du bien-être dépendent non seulement d'effets globaux, mais encore des effets de redistribution. Les auteurs entendent enrichir les discussions en quantifiant pour le Canada les effets de redistribution liés à la dévalorisation par l'inflation des actifs et des passifs, mesurés en termes nominaux. Il ressort que ces effets sont importants, même en période d'inflation basse ou modérée. Les jeunes ménages de classe moyenne qui ont une lourde dette hypothécaire s'en tirent le mieux. Du fait de sa dette à long terme, l'État profite aussi de l'inflation. Par contre, les personnes âgées, les ménages fortunés et les membres de la classe moyenne d'âge médian comptent parmi les perdants, en raison surtout de la taille appréciable de leur portefeuille obligataire et de l'importance que les régimes de retraite à prestations déterminées non indexées représentent dans leurs actifs.

Publication :

Revue canadienne d’économique (0008-4085)
Novembre 2011, vol. 44, no 4, p. 1369-1402

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2008-19