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Enquête sur les perspectives des entreprises – Troisième trimestre de 2021

Résultats de l’enquête du troisième trimestre | Vol. 18.3 | 18 octobre 2021

Selon les résultats de l’enquête sur les perspectives des entreprises du troisième trimestre de 2021, les entreprises s’attendent à une hausse de la demande du fait de l’amélioration des conditions de la pandémie. Toutefois, beaucoup d’entre elles font face à des contraintes d’offre qui limiteront leurs ventes et exerceront des pressions à la hausse sur leurs coûts. Ensemble, ces pressions sur la demande et ces problèmes d’offre incitent de façon généralisée à investir, à embaucher du personnel et à augmenter les prix.

Vue d’ensemble

  • Les perspectives de ventes au pays et à l’étranger restent solides. C’est particulièrement vrai pour les entreprises fournissant des services pour lesquels la distanciation physique est difficile à respecter. Ces entreprises prévoient de bénéficier de l’allègement de certaines restrictions sanitaires et du déblocage de la demande refoulée. En revanche, les entreprises des autres secteurs qui ont porté la reprise depuis le début anticipent toujours une hausse des ventes, mais à un rythme plus lent.
  • Dans ce contexte, plus d’entreprises sont confrontées à des défis du côté de l’offre. Les pénuries de main-d’œuvre sont fréquentes et se sont intensifiées par rapport à l’an dernier, quand le chômage dû à la pandémie était élevé. En outre, les perturbations des chaînes d’approvisionnement sont plus répandues et se sont aggravées depuis le dernier trimestre. Beaucoup de répondants s’attendent à ce qu’elles persistent jusqu’à la deuxième moitié de 2022.
  • Les entreprises estiment que ces contraintes vont affecter leurs ventes et leur structure de coûts. Un nombre croissant de répondants envisagent d’augmenter les salaires pour parvenir à attirer et retenir les travailleurs. Les entreprises entendent continuer à répercuter sur leurs clients la hausse des coûts de main-d’œuvre et d’autres intrants. La croissance des prix des intrants et des extrants demeure élevée, mais son rythme ne devrait pas s’accélérer.
  • Les attentes d’inflation des entreprises se sont encore accrues. La majorité de celles qui anticipent un taux d’inflation supérieur à 2 % croient que les facteurs responsables d’une inflation plus forte sont temporaires.

La confiance des entreprises est généralisée

L’indicateur de l’enquête reste élevé (graphique 1). La confiance des entreprises est manifeste dans l’ensemble des régions et des secteurs. La plupart d’entre elles prévoient toujours une croissance vigoureuse de la demande intérieure et étrangère, même si pour celles qui offrent des services où la distanciation est difficile, la reprise s’effectuera à partir de niveaux très bas. Afin de satisfaire à la demande et d’alléger les contraintes de capacité, la plupart des répondants comptent augmenter leurs dépenses d’investissement et la taille de leur effectif dans la prochaine année. Les fortes contraintes de capacité, dont les pénuries de main-d’œuvre, contribuent également au niveau élevé de l’indicateur de l’enquête.

Graphique 1 : La confiance des entreprises reste élevée

* L’indicateur de l’enquête est une mesure synthétique des principales questions permettant d’évaluer la confiance générale des entreprises.Dernières observations :

Les pressions sur la capacité sont généralisées et limitent les ventes de certaines entreprises

Une proportion anormalement élevée de répondants a indiqué qu’elle aurait des difficultés à répondre à une augmentation inattendue de la demande (graphique 2). C’est le cas dans l’ensemble des secteurs et des régions, sauf dans les Prairies (comme le montrent les données par région présentées sous forme de moyennes mobiles sur quatre trimestres). Deux problèmes importants liés à l’offre – influencés tous deux par la pandémie – expliquent en bonne partie ces contraintes de capacité : les perturbations des chaînes d’approvisionnement et les pénuries de main-d’œuvre (graphique 3).

Graphique 2 : La plupart des entreprises doivent composer avec des pressions sur la capacité

  Dernières observations :

Graphique 3 : Les pénuries de main-d’œuvre et les perturbations des chaînes d’approvisionnement sont de plus en plus considérées comme des contraintes

Nota : Les mentions d’une force de travail pleinement utilisée et de l’impossibilité de trouver de la nouvelle main-d’œuvre au salaire actuel ont été comptabilisées comme des pénuries de main-d’œuvre. Les mentions de contraintes de matières premières, de problèmes de transport et d’obstacles logistiques ont été comptabilisées comme des perturbations des chaînes d’approvisionnement. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

 Perturbations des chaînes d’approvisionnementPénuries de main-d’œuvreLimites physiques
2019T4106317
2020T1145017
2020T2142510
2020T3205318
2020T437558
2021T127538
2022T2376112
2023T3468115

Les répondants ont fait état à maintes reprises de difficultés à se procurer des matières premières et des marchandises à vendre en raison de perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Ces goulots d’étranglement sont souvent causés par des retards d’expédition et les impacts de la pandémie à l’étranger, notamment en raison du variant delta. Les répondants ont déclaré que ces perturbations s’étaient aggravées et étaient devenues plus courantes depuis le deuxième trimestre. Les contraintes liées aux chaînes d’approvisionnement sont particulièrement importantes dans le secteur manufacturier. Les répondants s’attendent maintenant à ce que ces perturbations perdurent jusqu’au second semestre de 2022, soit plus longtemps qu’ils ne l’avaient anticipé précédemment.

Même s’il reste encore une certaine marge de ressources inutilisées, la plupart des répondants estiment que les marchés du travail sont plus tendus que l’an passé, quand le chômage lié à la pandémie était élevé. En fait, les pénuries de main-d’œuvre empêchent plus d’entreprises de répondre à la demande croissante (graphique 4). Les répondants ont mentionné trois principales raisons expliquant ces pénuries :

  • des facteurs découlant de la pandémie, y compris les restrictions de voyage, les programmes gouvernementaux de soutien du revenu et les préoccupations de santé des travailleurs;
  • des facteurs structurels préexistants à la pandémie, comme les changements démographiques ou technologiques qui ont créé des pénuries de main-d’œuvre qualifiée plus persistantes;
  • des facteurs cycliques, notamment la forte demande de main-d’œuvre.

Ces raisons sont mises en évidence dans les plans d’embauche et de rémunération des entreprises. Les répondants ont aussi fait état de taux de départ à la retraite et de démission parmi leur personnel un peu plus élevés qu’avant la pandémie, ce qui donne à penser qu’un changement dans les préférences des travailleurs influence peut-être la disponibilité de la main-d’œuvre. Le taux de démission accru concorde avec un nombre important de Canadiens indiquant vouloir quitter leur emploi, comme le montre l’Enquête sur les attentes des consommateurs au Canada – Troisième trimestre de 2021.

Graphique 4 : Les pénuries de main-d’œuvre s’intensifient

* Pourcentage des entreprises qui font état de pénuries de main‐d’œuvre plus intenses diminué du pourcentage de celles qui signalent des pénuries moins intensesDernières observations :

Les résultats d’une question spéciale montrent que les entreprises ayant fait état de pressions sur leur capacité de production réagissent en mettant en œuvre une combinaison de stratégies (graphique 5). Elles sont plus enclines qu’au trimestre précédent à déclarer qu’elles limitent leurs ventes en se concentrant sur leurs principaux clients ou en réduisant leurs heures d’ouverture, par exemple. Par ailleurs, les entreprises qui font face à des problèmes de capacité continuent de réorganiser leurs processus internes et leurs chaînes d’approvisionnement par toutes sortes de moyens ingénieux. Elles peuvent, entre autres, collaborer plus étroitement avec leurs fournisseurs, faire davantage appel aux heures supplémentaires, investir dans l’automatisation et rechercher des gains d’efficience. Les pressions sur la capacité se répercutent également sur les régimes de rémunération globale des entreprises et sur les prix qu’elles pratiquent.

Graphique 5 : Plus d’entreprises qu’au dernier trimestre disent limiter leurs ventes en réponse aux pressions sur la capacité

Graphique 5 : Plus d’entreprises qu’au dernier trimestre disent limiter leurs ventes en réponse aux pressions sur la capacité

Si l’entreprise fait état de pressions sur la capacité : Que faites-vous différemment en raison de ces difficultés?

* Pas dans les choix au 2021T2.

 2021T32021T2
Ajuster les processus de travail internes3440
Limiter les volumes de ventes3112
Ajuster les chaînes d’approvisionnement1722
Ajuster la rémunération des travailleurs*16
Ajuster la tarification1315
Autre1310
Ajuster les stocks107
Trop incertain*2

La reprise de la demande se poursuit, mais demeure inégale

Le nombre d’entreprises ayant signalé une amélioration des indicateurs des ventes futures (comme les carnets de commandes et les demandes de renseignements) demeure élevé, un signe concret de raffermissement généralisé de la demande par rapport à il y a un an (graphique 6, ligne rouge). Les perspectives sont particulièrement favorables pour les entreprises les plus durement touchées par la pandémie – celles qui offrent des services où la distanciation est difficile (hôtellerie, tourisme, voyage, etc.) ainsi que leurs fournisseurs. Ces entreprises ont profité de la levée de certaines restrictions durant les mois d’été, des taux de vaccination élevés et du déblocage de la demande refoulée. Ces facteurs confortent également leurs attentes d’une accélération de la croissance des ventes au cours des 12 prochains mois (graphique 6, barres bleues). Le variant delta est toutefois une source d’incertitude; les voyages d’affaires, les colloques et les voyages internationaux sont loin d’avoir retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie. De plus, selon les résultats de l’enquête sur les perspectives des entreprises du troisième trimestre et de l’enquête sur les attentes des consommateurs au Canada, les consommateurs se montrent toujours hésitants à participer à des activités sociales. Pour ces raisons, une partie des entreprises prévoient qu’il faudra plus d’un an pour que la reprise soit complète.

Les entreprises liées au secteur du logement, aux biens de consommation (alimentation, activités en plein air, etc.) et au secteur public (surtout aux dépenses d’infrastructure) – les locomotives de la reprise – demeurent optimistes pour leurs affaires. La plupart s’attendent à ce que leurs ventes continuent d’augmenter, mais celles qui ont enregistré des ventes records durant la pandémie anticipent une certaine perte de vitesse.

Graphique 6 : Les indicateurs des ventes futures demeurent favorables

* Pourcentage des entreprises qui prévoient un taux de croissance supérieur diminué du pourcentage de celles qui prévoient un taux inférieur
† Pourcentage des entreprises ayant signalé une amélioration des indicateurs diminué du pourcentage de celles ayant constaté une détériorationDernières observations :

En dépit des signes encourageants du côté de la demande, certaines entreprises affirment que des contraintes de capacité – surtout les perturbations des chaînes d’approvisionnement et les pénuries de main-d’œuvre – vont limiter leurs ventes intérieures et à l’exportation (graphique 7). La majorité des entreprises touchées s’attendent à un ralentissement de la croissance de leurs ventes, et quelques-unes prévoient carrément un recul.

Malgré tout, les perspectives de ventes à l’étranger, en particulier aux États-Unis, demeurent favorables dans l’ensemble. Les exportateurs qui se montrent optimistes quant à leurs volumes de ventes évoluent souvent dans les secteurs liés aux technologies et à la consommation des ménages (construction, production et transformation des aliments, etc.). Les entreprises du secteur de l’hôtellerie qui ont l’habitude de servir des touristes étrangers voient d’un bon œil la réouverture de la frontière avec les États-Unis qui, selon leurs prévisions, sera source de croissance durant l’été 2022. Néanmoins, ces entreprises s’attendent à ce que le nombre de touristes étrangers demeure nettement inférieur à ce qu’il était avant la pandémie.

Graphique 7 : Beaucoup d’entreprises déclarent que le manque de capacité ou de main-d’œuvre qualifiée aura un effet négatif sur leurs ventes

* Pourcentage des exportateursDernières observations :

Beaucoup d’entreprises envisagent d’investir et d’embaucher pour répondre à la demande

Par rapport aux deux dernières enquêtes, il y a une plus grande proportion d’entreprises qui comptent investir davantage en machines et matériel (graphique 8). Cette tendance est particulièrement marquée chez les grandes sociétés. Les intentions d’augmenter les investissements sont motivées par le renforcement de la demande – tant au Canada qu’à l’étranger – et le besoin de soulager les pressions sur la capacité de production, y compris les pénuries de main-d’œuvre. Environ le quart des entreprises projettent d’augmenter leurs investissements, après les avoir retardés ou reportés au début de la pandémie. Les résultats de l’enquête témoignent d’une généralisation des intentions d’investissement parmi les entreprises des secteurs qui portent la reprise ainsi que parmi celles qui se remettent encore de la pandémie. Le numérique demeure au cœur des projets d’investissement des entreprises, de par leur intérêt pour des technologies qui leur permettent d’améliorer leur productivité et leur exploitation des données. Les résultats de l’enquête révèlent aussi que la cybersécurité est une priorité grandissante.

Les entreprises semblent optimistes quant à leurs perspectives d’investissement à moyen terme. En réponse à une autre question spéciale, plus de la moitié d’entre elles ont indiqué que leurs dépenses d’investissement sur les deux ou trois prochaines années seraient plus élevées qu’elles ne l’étaient d’ordinaire avant la pandémie.

Graphique 8 : L’expansion des projets d’investissement fait écho à la demande

* Pourcentage des entreprises qui prévoient augmenter leurs investissements diminué du pourcentage de celles qui prévoient les réduireDernières observations :

Les intentions d’embauche demeurent à des niveaux records, ce qui laisse entrevoir une nouvelle amélioration des conditions sur le marché du travail (graphique 9). La volonté de renforcer les effectifs est essentiellement soutenue par les anticipations de croissance des ventes. Dans certains cas, les plans d’embauche sont limités par le manque de main-d’œuvre, qui s’explique notamment, selon des répondants, par le déclin de la population jeune et une immigration insuffisante. Les intentions d’embauche sont aussi très répandues parmi le tiers des entreprises dont le niveau d’emploi demeure moins élevé qu’avant la pandémie – surtout des commerces qui offrent des services pour lesquels la distanciation physique est difficile à respecter. Toutefois, la plupart de ces entreprises ne s’attendent pas à ce que leur niveau d’emploi se redresse complètement au cours des 12 prochains mois, ce qui laisse supposer que le marché du travail demeure inégal d’un secteur d’activité à l’autre. L’incertitude persistante quant à l’effet de la pandémie sur les préférences des consommateurs continue de limiter les plans d’embauche des entreprises liées à des services à forte proximité physique.

Graphique 9 : Les intentions d’embauche sont manifestes dans toutes les régions et tous les secteurs

* Pourcentage des entreprises qui prévoient un niveau d’emploi supérieur diminué du pourcentage de celles qui prévoient le contraireDernières observations :

Les pressions sur la capacité font augmenter certains coûts d’exploitation

De nombreuses entreprises ont l’intention de faire progresser plus rapidement leurs salaires (graphique 10). Les répondants ont indiqué que leurs intentions en matière de rémunération sont motivées par la nécessité d’attirer et de retenir des travailleurs dans un contexte où la main-d’œuvre est en forte demande.

  • Pour les postes relativement peu rémunérés, les entreprises ont signalé qu’elles se retrouvaient en concurrence avec les programmes gouvernementaux de soutien du revenu.
  • Pour les postes relativement bien rémunérés, les entreprises ont fait état d’un accroissement de la demande – et de la concurrence – pour des travailleurs qualifiés qui sont peu nombreux.

Une proportion stable d’entreprises considère que l’augmentation du coût de la vie exerce des pressions à la hausse sur leur offre de rémunération. Selon elles, les pressions salariales accrues devraient persister au-delà des 12 prochains mois.

Graphique 10 : Un grand nombre d’entreprises s’attendent à ce que les salaires progressent plus rapidement

* Pourcentage d’entreprises qui prévoient une augmentation des coûts de main-d’œuvre plus élevée diminué du pourcentage de celles qui prévoient une augmentation plus faibleDernières observations :

Les répondants continuent de s’attendre à ce que les prix des intrants et des extrants augmentent à un rythme élevé au cours de la prochaine année (graphique 11 et graphique 12, barres bleues). Toutefois, ce rythme devrait, selon eux, rester à peu près le même qu’au cours des 12 derniers mois (graphique 11 et graphique 12, lignes noires). Les entreprises ont l’intention de relever leurs prix de vente en réponse à la hausse de leurs coûts de main-d’œuvre. Elles estiment que les coûts d’expédition et de fret vont encore croître vivement, mais sans que la cadence s’accélère. La croissance du prix des intrants hors produits de base devrait aussi être élevée. En ce qui concerne la fixation de leurs prix de vente dans plus de 12 mois, la plupart des entreprises ont indiqué qu’elles comptaient reprendre plus ou moins les habitudes qu’elles avaient en la matière avant la pandémie.

Graphique 11 : La croissance du prix des intrants devrait rester élevée, mais sans s’accélérer

Dernières observations :

Graphique 12 : La croissance du prix des extrants est stable et élevée

Dernières observations :

Les attentes d’inflation ont encore augmenté

Près de la moitié des répondants s’attendent maintenant à ce que l’inflation soit supérieure à 3 % au cours des deux prochaines années, la plupart estimant qu’elle s’établira entre 3 et 4 % (graphique 13). Ceux qui pensent qu’elle dépassera 3 % ont généralement étayé leur opinion en évoquant les facteurs suivants :

  • les perturbations des chaînes d’approvisionnement;
  • les mesures de relance budgétaire et monétaire;
  • les hausses récentes des prix des aliments et de l’énergie.

En réponse à une question spéciale, la plupart des répondants qui sont d’avis que l’inflation sera supérieure à 2 %, et environ la moitié de ceux qui pensent qu’elle dépassera 3 %, ont affirmé que les facteurs à l’œuvre dans la montée de l’inflation sont de nature temporaire.

Graphique 13 : Près de la moitié des entreprises s’attendent à ce que l’inflation dépasse 3 %

Dernières observations :


Le présent bulletin contient une synthèse de l’information qui a été obtenue dans le cadre d’entrevues réalisées par le personnel des bureaux régionaux de la Banque auprès des responsables d’une centaine d’entreprises, choisies en fonction de la composition du produit intérieur brut du secteur canadien des entreprises. Les données de cette enquête ont été recueillies par téléphone et par vidéoconférence entre le 20 août et le 16 septembre 2021. Le solde des opinions peut varier entre +100 et -100. Les chiffres étant arrondis, le total des pourcentages n’est pas nécessairement égal à 100. Des précisions sur le questionnaire et les réponses obtenues sont présentées dans le site Web de la Banque du Canada. Les résultats de l’enquête constituent un condensé des opinions exprimées par les répondants et ne reflètent pas forcément le point de vue de la Banque du Canada.

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