17 novembre 2016
Jeannine Bailliu - Dernières parutions
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23 février 2012
Les emprunts et les dépenses des ménages au Canada
Il est important, pour la conduite de la politique monétaire, de savoir quelle proportion des nouveaux emprunts des ménages canadiens a servi à financer la consommation et la rénovation domiciliaire. Les auteurs exploitent un vaste ensemble de données qui renseigne sur l’emploi des crédits octroyés aux ménages. Ils présentent en premier lieu certains faits concernant l’évolution de la dette des ménages canadiens de 1999 à 2010, en soulignant l’importance accrue des crédits garantis par le logement. Ils examinent ensuite la façon dont les ménages ont utilisé les sommes empruntées durant cette période, et ils évaluent le rôle de celles-ci dans le financement de la consommation globale et de la rénovation domiciliaire. Enfin, ils étudient les effets éventuels d’une dépréciation des logements sur la consommation lorsque l’octroi de crédits aux ménages est soutenu par le recours à la valeur nette du logement comme garantie. -
18 novembre 2010
L'incidence des variations de change sur les prix a-t-elle vraiment diminué? Données récentes tirées de la littérature
Dans le prolongement d'un article paru dans une livraison antérieure de la Revue de la Banque du Canada, les auteurs réexaminent d'un oeil critique l'hypothèse voulant que le degré de transmission des variations du taux de change aux prix ait régressé, à la lumière de travaux effectués récemment à l'aide de modèles d'équilibre général dynamiques et stochastiques. -
18 octobre 2005
Quels sont les déterminants des taux de change?
La compréhension des causes à l'origine des variations du taux de change représente un défi constant pour les économistes. Malgré des recherches approfondies, les modèles macroéconomiques traditionnels de détermination du taux de change — à l'exception de l'équation de taux de change de la Banque du Canada — n'ont pas obtenu beaucoup de succès. Cette lacune a incité des économistes à explorer de nouvelles méthodes de modélisation fondées sur des cadres d'analyse plus complexes et plus réalistes. Dans le contexte de la forte appréciation que le dollar canadien a connue en 2003 et 2004, Bailliu et King passent en revue les différents modèles de taux de change macroéconomiques ainsi que les modèles microstructurels qui mettent en relief l'importance des mécanismes de transaction, de l'asymétrie d'information et de l'hétérogénéité des investisseurs dans la compréhension de la dynamique de court terme des taux de change. Les auteurs dressent un bilan des connaissances actuelles concernant les déterminants du taux de change, soulignent les récentes percées dans ce domaine et dégagent de nouveaux axes de recherche prometteurs. -
23 mai 2004
La transmission des variations des taux de change dans les pays industrialisés
La mesure dans laquelle les variations du taux de change se répercutent sur les prix est une question qui intéresse depuis longtemps les économistes. Cet intérêt a toutefois été avivé dans les années 1970, lorsque l'inflation s'est mise à grimper et que de nombreux pays industrialisés ont adopté des régimes de taux de change plus flexibles. On redoutait, en particulier, qu'une forte dépréciation de la monnaie n'entraîne une spirale inflationniste. Ces craintes se sont atténuées lorsque les pays industrialisés ont commencé à réduire et à stabiliser leur niveau d'inflation dans les années 1980 et au début des années 1990. La période de faible inflation dans laquelle la plupart des pays industrialisés sont entrés il y a une dizaine d'années a coïncidé avec la dépréciation substantielle du cours de certaines monnaies, dépréciation qui a touché les prix à la consommation de ces pays de manière beaucoup moins prononcée que prévu. Ce qui a amené beaucoup à conclure que le degré de transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation avait faibli. Dans cet article, les auteurs examinent les facteurs qui pourraient rendre la transmission incomplète et passent en revue les diverses estimations empiriques du degré de transmission pour déterminer s'il a effectivement diminué. Puis, ils exposent les raisons possibles de cette baisse et examinent ses implications pour la politique monétaire. -
21 décembre 2002
Les régimes de change dans les économies émergentes
Les graves crises financières qui se sont succédé dans le monde dans les années 1990, conjuguées au récent lancement de l'euro, ont ravivé l'intérêt pour la question du choix du régime de change. Celle-ci revêt une acuité particulière dans le cas des pays à marché émergent — les autres pays étant perçus comme n'ayant d'autre choix que de conserver le régime en place ou comme étant très peu susceptibles d'y apporter des modifications. L'article analyse l'évolution des régimes de change dans les marchés émergents au cours de la dernière décennie et compare les forces et les faiblesses des divers systèmes possibles. Ceux-ci comprennent les régimes intermédiaires, comme les parités fixes mais ajustables qui ont été populaires pendant la plus grande partie de l'après-guerre, et les régimes de change situés aux deux pôles de l'éventail : taux de change fixé de façon définitive et flottement libre. Deux formules proposées récemment sont également étudiées : le flottement dirigé « bonifié » (en anglais, Managed Floating Plus) et l'arrimage à un panier de devises avec marges de fluctuation et parité mobile. Les deux formules tentent de combiner les avantages des régimes de changes flottants et fixes, mais la plus prometteuse paraît être le flottement dirigé bonifié.