19 novembre 2015
Marc-André Gosselin - Dernières parutions
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14 mai 2015
La dynamique de l’inflation dans l’après-crise
Les économies avancées ont été confrontées à deux énigmes successives après la crise financière mondiale : anormalement élevés de la fin de 2009 à 2011, les taux d’inflation sont, contre toute attente, devenus faibles de 2012 au milieu de 2014. Ces tendances sont analysées sous deux angles. Tenir compte des anticipations des ménages permet d’expliquer une bonne partie de l’évolution inhabituelle de l’inflation mondiale. Pour le Canada, la dynamique de l’inflation dans l’après-crise s’explique aussi à la lumière de l’incidence notable de l’intensification de la concurrence dans le commerce de détail. -
13 décembre 2007
La performance des banques centrales en régime de cibles d'inflation
L'auteur examine l'apport des divers facteurs qui concourent à l'atteinte de la cible d'inflation. L'étude de données portant sur un groupe de 21 pays pourvus d'une cible d'inflation, et couvrant la période du premier trimestre de 1990 au deuxième trimestre de 2007, met en lumière des disparités notables entre les banques centrales quant au respect de leurs cibles respectives. Les mouvements de change, les déficits des finances publiques et les niveaux de développement différents du secteur financier peuvent expliquer une partie des écarts observés. Les autres écarts tiennent plutôt à des différences dans le régime lui-même et les caractéristiques de sa mise en oeuvre. -
20 octobre 2006
MUSE, le nouveau modèle de projection de l’économie américaine utilisé par la Banque du Canada
Les projections préparées par le personnel en vue d'alimenter les délibérations de la Banque sur la politique monétaire tiennent compte de la très forte intégration de l'économie canadienne au sein de l'économie mondiale ainsi que de ses liens financiers et réels étroits avec l'économie américaine. En appui à ces projections, la Banque a mis au point plusieurs modèles pour étudier et prévoir l'évolution de l'économie dans le reste du monde. Les auteurs s'attachent plus particulièrement à MUSE, le modèle qui sert à l'heure actuelle à décrire les interactions entre les principales variables macroéconomiques américaines, telles que le produit intérieur brut, l'inflation, les taux d'intérêt et le taux de change. L'article présente également un survol des modèles NEUQ et BOC-GEM.