20 août 2002
Tiff Macklem - Dernières parutions
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18 novembre 2001
Une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale
La Banque du Canada a défini sa fourchette cible de maîtrise de l'inflation en fonction du taux d'accroissement de l'IPC (indice des prix à la consommation) global, mais elle a recours à un indice qui mesure l'inflation tendancielle ou fondamentale pour la guider, à court terme, dans la conduite de la politique monétaire. Lorsque la cible d'inflation a été reconduite en mai 2001, la Banque du Canada a annoncé qu'elle adoptait une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale. Cette mesure exclut les huit composantes les plus volatiles de l'IPC ainsi que l'effet des modifications des impôts indirects sur les autres composantes. L'auteur se penche sur la définition de la nouvelle mesure de l'inflation fondamentale et décrit certains de ses avantages par rapport à l'ancienne. Il souligne que la nouvelle mesure a un fondement statistique plus solide, est plus conforme à la théorie économique et permet de mieux prévoir l'évolution de l'inflation dans son ensemble. Malgré tout, la Banque continuera de suivre l'évolution d'une vaste gamme d'indicateurs au moment d'évaluer la trajectoire probable de l'inflation. -
11 décembre 1997
Résumé du colloque sur la stabilité des prix, les cibles en matière d'inflation et la politique monétaire
Cet article constitue un résumé des actes d'un colloque que la Banque du Canada a tenu en mai 1997. La Banque a tenu un premier colloque sur ce sujet en 1993, soit deux ans après l'adoption de cibles en matière d'inflation au Canada. Le colloque de 1997 est revenu sur un grand nombre des questions de nature analytique concernant la stabilité des prix qui avaient été abordées lors du premier colloque, mais s'est également intéressé à plusieurs autres questions. Cette fois-ci, le prolongement des cibles de maîtrise de l'inflation au delà de 1998 étant à l'étude, une importance particulière a été accordée au rôle et aux caractéristiques de ces cibles. Le colloque a également réuni dans une table ronde des spécialistes de la politique monétaire venus de trois pays ayant adopté des cibles en matière d'inflation, soit la Nouvelle-Zélande, la Suède et le Royaume-Uni. Les observations de ces spécialistes, qui étaient centrées sur l'expérience vécue à ce chapitre dans leurs pays respectifs, font ressortir très clairement les défis que doivent relever tous les responsables de la politique monétaire dans les économies ouvertes. -
13 mai 1997
Contraintes de capacité, ajustement des prix et politique monétaire
La courbe de Phillips à court terme exprime une relation positive à court terme entre le niveau de l'activité économique et l'inflation. Lorsque le niveau de la demande au sein de l'économie est supérieur à celui de la production potentielle à court terme, les pressions sur les prix s'intensifient et l'inflation augmente. L'article fait état des premiers travaux qui ont été effectués sur la courbe de Phillips à court terme et s'intéresse tout particulièrement à la vieille thèse selon laquelle cette courbe aurait une forme non linéaire, c'est-à-dire que l'inflation serait plus sensible aux variations de la production lorsque l'économie se trouve au sommet que lorsqu'elle se trouve au bas du cycle. Le caractère non linéaire de la courbe de Phillips à court terme, qui s'explique généralement par l'existence de contraintes de capacité qui limitent l'expansion de l'économie à court terme, suscite depuis quelque temps un regain d'intérêt. L'auteur passe en revue les résultats de travaux récents qui donnent à penser que la courbe de Phillips est non linéaire dans le cas du Canada et analyse les conséquences qui pourraient en découler pour la politique monétaire. -
8 décembre 1994
Quelques répercussions macroéconomiques d'un endettement croissant des administrations publiques
Depuis le milieu des années 70, la dette publique n'a cessé d'augmenter au Canada par rapport au produit intérieur brut. Le Canada n'a pas été le seul pays où augmentait la dette publique, mais il se classe maintenant nettement dans le groupe des pays les plus endettés. L'auteur de l'article évalue les effets de la hausse de la dette publique sur la situation macroéconomique et fait certains calculs qui visent à illustrer l'incidence que le niveau élevé de la dette peut avoir à long terme sur l'économie canadienne. L'analyse, qui est fondée sur un modèle de l'économie canadienne utilisé à la Banque du Canada, donne à penser qu'un niveau élevé d'endettement public a un effet négatif à la fois sur la production et sur la portion de la production destinée à la consommation intérieure. La principale conclusion en matière de politique économique est qu'il serait très avantageux de mettre un terme à la hausse de la dette publique, afin d'éviter que les possibilités de consommation continuent de s'amenuiser.