11 mai 2017
Lena Suchanek - Dernières parutions
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16 mai 2016
Une ère nouvelle pour les banques centrales : les politiques monétaires non traditionnelles
Quand le taux directeur est près d’atteindre sa limite inférieure, les banques centrales peuvent accentuer la détente monétaire au moyen de mesures non traditionnelles. À ce jour, l’application de ces mesures dans le monde, par exemple l’assouplissement quantitatif et les taux d’intérêt négatifs, a eu des résultats largement positifs. Il est fréquent que les mesures non traditionnelles se renforcent mutuellement lorsqu’elles sont appliquées simultanément. Cependant, elles présentent aussi des limites potentielles et leur utilisation intensive et prolongée pourrait en faire grimper les coûts. -
16 mai 2013
Les politiques monétaires non traditionnelles : évolution des pratiques, effets et coûts potentiels
En réponse à la récente crise financière, les grandes banques centrales ont mis en place plusieurs types de mesures de politique monétaire non traditionnelles : mécanismes de soutien à la liquidité, facilités de crédit, achats d’actifs et indications prospectives. Jusqu’ici, ces mesures semblent avoir porté leurs fruits. Elles ont contribué au rétablissement du fonctionnement des marchés, facilité la transmission de la politique monétaire et stimulé l’activité économique. Elles ne sont toutefois pas sans coûts potentiels, notamment si l’on considère les difficultés que peuvent poser le grossissement important de la taille du bilan des banques centrales et le retrait, à terme, de ces politiques, ainsi que les vulnérabilités susceptibles de découler d’une détente monétaire prolongée. -
19 mai 2011
L’expérience internationale du recours à une mesure de politique monétaire non traditionnelle : l’achat d’actifs par les banques centrales
Dans le cadre de leur réponse à la crise financière de 2007-2009, les banques centrales se sont lancées dans une série d’interventions inédites pour assouplir les conditions monétaires. Les auteurs définissent et étudient ces actions, tout spécialement les achats d’actifs par les banques centrales et leurs conséquences sur le bilan de ces institutions. Ils exposent ensuite les difficultés que soulève l’évaluation de l’incidence de ces mesures et se penchent sur les stratégies de sortie possibles. Les coûts potentiels des interventions et leurs retombées générales sur le cadre de conduite de la politique monétaire sont également analysés. -
11 novembre 2009
L'évolution des flux de capitaux vers les économies de marché émergentes
De nombreux pays à marché émergent ont amélioré sensiblement leurs fondamentaux macroéconomiques et mis en place des réformes structurelles depuis la crise asiatique. Il en est résulté un meilleur équilibre de la composition des flux de capitaux vers ces pays : la structure de l'endettement s'est améliorée, la part des investissements directs étrangers dans l'ensemble des flux a augmenté et l'accès aux marchés internationaux du crédit s'est élargi pour les entreprises des économies émergentes. De plus, les changements structurels qui se sont opérés sur la scène financière mondiale ont entraîné une hausse des flux de capitaux et procuré des avantages économiques et financiers aux pays émergents. Lors de la récente crise financière, toutefois, la libéralisation des comptes de capital et le resserrement des liens financiers et commerciaux ont contribué à rendre maints pays vulnérables aux perturbations externes. Les économies dont la situation fondamentale était solide ont assez bien résisté à la crise. Dans les années à venir, les autorités des pays émergents devront mettre en oeuvre des politiques qui encouragent les flux de capitaux et veiller à ce que les restrictions imposées en vue de limiter les sorties de capitaux dommageables en période de tension financière ou les entrées rapides de capitaux ne soient que temporaires.