Abonnement aux Lawrence L. Schembri - Dernières parutions
Lawrence L. Schembri - Dernières parutions

  • 17 novembre 2016

    Réinventer le rôle des banques centrales en matière de stabilité financière

    Les banques centrales contribuent de façon importante à favoriser la stabilité financière compte tenu de leur perspective macrofinancière systémique et de leurs fonctions actuelles de prêteur de dernier ressort et de surveillant des systèmes de paiement d’importance systémique. Depuis la crise financière mondiale, les banques centrales ont élargi leur rôle au regard du système financier afin de mettre davantage l’accent sur la prévention des tensions et des crises financières. C’est ainsi qu’elles travaillent de concert avec les autres autorités compétentes pour renforcer la résilience du système financier de même qu’évaluer et atténuer les vulnérabilités financières et le risque systémique.
  • 17 novembre 2011

    Le système monétaire international : évaluation et pistes de réforme

    Le système monétaire international actuel doit être repensé. L’article débute par une évaluation du système existant, qui met en lumière les forces et les faiblesses de ce dernier. Les auteurs soulignent que le système n’a pas favorisé l’ajustement rapide et symétrique des taux de change réels qui s’imposait pour soutenir l’intégration de la Chine et des autres marchés émergents à l’économie mondiale. L’absence d’un tel ajustement a contribué à la crise financière et à la récession qui ont frappé l’économie de la planète et, parce qu’elle fait obstacle au rééquilibrage requis de la demande dans le monde, elle freine la reprise à l’échelle internationale. Les auteurs proposent ensuite un axe pour la réforme de ce système, suivant lequel toutes les économies et zones monétaires d’importance systémique adopteraient des taux de change flottants convertibles déterminés par les marchés et soutenus par des politiques monétaires, budgétaires et de réglementation financière adéquates. Ils examinent aussi le rôle que peuvent jouer les pays membres du G20 et les grandes institutions financières internationales pour promouvoir et faciliter la mise en place d’un tel environnement.
  • 18 mars 2008

    Les importantes leçons tirées de l'expérience canadienne d'un régime de changes flottants dans les années 1950

    Schembri analyse l'expérience canadienne en matière de changes flottants durant l'après-guerre, y compris ses effets sur l'économie nationale et son influence sur l'élaboration de la théorie macroéconomique. Le régime de changes flottants du Canada et la forte mobilité des capitaux entre ce pays et les États-Unis constituaient des précédents d'un grand intérêt relativement à la conduite des politiques macroéconomiques. Les succès remportés et les difficultés éprouvées par les autorités canadiennes dans la mise en oeuvre de leurs politiques monétaire et budgétaire sous un tel régime ont retenu l'attention des chercheurs du Fonds monétaire international et d'autres organisations dans le monde et ont fortement influé sur la conception du modèle de Mundell-Fleming, qui a représenté une avancée révolutionnaire dans le développement de la nouvelle macroéconomie ouverte.
  • 22 avril 2005

    Frontières, monnaies communes, commerce et bien-être : que pouvons-nous déduire de l'observation des faits?

    Les données récentes indiquent que les échanges économiques à l'intérieur d'un même pays et entre les pays n'ont absolument pas la même intensité : les liens sont beaucoup plus étroits à l'intérieur des frontières nationales qu'entre les pays. Toutefois, ces résultats ne signifient pas nécessairement que les frontières et les monnaies nationales constituent d'importants obstacles au commerce qu'il faut éliminer, puisqu'ils concordent également avec l'hypothèse voulant que les échanges intérieurs soient plus efficients parce que les producteurs nationaux sont mieux en mesure de répondre aux besoins et aux goûts des consommateurs locaux, grâce à la présence d'institutions communes ainsi que de réseaux sociaux et informationnels locaux. Mettant l'accent principalement sur les liens commerciaux à l'intérieur du Canada et des États-Unis ainsi qu'entre les deux pays, les auteurs passent en revue les données disponibles concernant l'effet négatif des frontières nationales sur l'étroitesse des liens économiques internationaux, en ce qui touche surtout le commerce des biens et des services, et en évaluent l'incidence sur le bien-être du pays. Ils examinent également les données relatives aux conséquences de l'utilisation de monnaies communes pour le commerce et le bien-être. Comme les modèles empiriques employés jusqu'à maintenant ne permettent pas de cerner l'explication appropriée, les auteurs estiment qu'il n'est pas encore possible de tirer des conclusions définitives pour la mise en oeuvre des politiques.
  • 20 avril 2005

    Résumé du colloque Le Canada dans l'économie mondiale

    Le colloque économique de 2004 de la Banque du Canada a porté sur les liens réels et financiers entre l'économie canadienne et le reste du monde. Même si le Canada a énormément profité de son ouverture au commerce international de biens, de services et d'actifs financiers, les principaux chocs ayant frappé son économie ces dernières années sont venus pour beaucoup de l'étranger. C'est pourquoi comprendre la nature et l'ampleur des liens avec l'extérieur, leurs implications pour notre économie ainsi que le processus par lequel cette dernière s'ajuste aux chocs externes revêt une importance critique au regard de la formulation de la politique monétaire et du suivi du système financier. L'article explique l'objet de la rencontre — permettre aux économistes d'approfondir leur compréhension de ces questions de fond —, donne un aperçu des études soumises à chacune des cinq séances de travail et présente un résumé de la conférence principale ainsi que des discussions des participants à la séance de clôture.
  • 19 novembre 2002

    Parité des pouvoirs d'achat : définition, mesure et interprétation

    Les auteurs étudient le concept de la parité des pouvoirs d'achat (PPA) et ses implications pour la détermination de la valeur d'équilibre du taux de change du dollar canadien. La PPA a deux applications, d'abord en tant que théorie de la détermination du taux de change et ensuite comme outil de comparaison des niveaux de vie entre pays. Dans l'optique de la détermination du taux de change, la théorie de la parité des pouvoirs d'achat est surtout utile en ce qu'elle nous rappelle que la politique monétaire n'influe pas à long terme sur le taux de change réel, puisque celui-ci peut s'écarter de façon persistante de sa valeur fondée sur la PPA en réaction aux chocs réels. Pour comparer les niveaux de vie entre pays, on calcule les taux de change assurant la parité des pouvoirs d'achat en comparant les prix de paniers nationaux de consommation. Les taux ainsi établis servent à convertir le revenu par habitant dans divers pays en une monnaie commune. Ils sont utiles parce qu'ils permettent de compenser l'effet des différences entre les niveaux de prix nationaux et d'obtenir des mesures comparables du pouvoir d'achat, mais ils ne constituent pas une mesure fiable de la valeur d'équilibre du taux de change. Les auteurs concluent que l'écart actuel entre la valeur effective du dollar canadien et sa valeur selon la PPA ne signifie pas que celui-ci est sous-évalué; cet écart reflète plutôt l'incidence de facteurs réels persistants, en particulier la baisse des cours des produits de base.
  • 18 mai 2002

    Les acquisitions d'entreprises par des intérêts étrangers et le dollar canadien : examen des données et implications

    Depuis 1995, les acquisitions d'entreprises étrangères par des résidents canadiens et celles d'entreprises canadiennes par des résidents d'autres pays ont augmenté. Durant la majeure partie de cette période, même si le dollar s'est déprécié, le solde net des flux d'investissements directs étrangers est demeuré pratiquement nul. La récente tendance à la hausse des flux d'acquisitions bilatéraux s'inscrit dans le processus de la mondialisation, qui incite les entreprises à regrouper et à rationaliser leurs opérations, et n'est pas liée au cours du dollar canadien. Selon les modèles types d'équilibre des actifs internationaux, il n'existerait aucune relation entre le taux de change du dollar canadien et les prises de contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers puisqu'une variation du taux de change ne confère pas d'avantage systématique aux acheteurs étrangers par rapport aux acheteurs nationaux. Les acquisitions d'entreprises canadiennes par des non-résidents se traduisent vraisemblablement par une amélioration du bien-être. Ces prises de contrôle reposent sur le consentement mutuel des parties et supposent que les acheteurs étrangers s'estiment en mesure de faire fructifier davantage l'actif de l'entreprise.
  • 15 novembre 2001

    Résumé du colloque Les taux de change flottants : une nouvelle analyse

    L'auteur résume les actes d'un colloque international tenu à la Banque du Canada en novembre 2000. Ce colloque, qui rend hommage au travail de pionnier du professeur Milton Friedman dans la théorisation des taux de change, marquait le 50e anniversaire de l'adoption initiale d'un régime de changes flottants par le Canada. L'article renferme également un sommaire de l'allocution prononcée par M. Friedman à titre de conférencier d'honneur. Les études présentées au colloque passent en revue un grand nombre des arguments avancés par M. Friedman, à la lumière des progrès récents de la théorie économique et des techniques économétriques. Elles portent également sur les expériences diverses d'un large éventail de pays industrialisés et d'économies de marché émergentes. Selon les principaux résultats de ces études, il y a tout lieu de croire qu'un régime de changes flottants est approprié dans le cas des pays qui sont de grands exportateurs de produits de base et qui possèdent des politiques crédibles de faible inflation ainsi que des systèmes financiers relativement bien développés.
  • 15 décembre 1999

    Le taux de change, la productivité et le niveau de vie

    Cet article examine une thèse avancée récemment, selon laquelle il existe une relation de cause à effet entre la baisse de notre taux de change et la diminution du niveau de vie des Canadiens relativement à celui des Américains. Les auteurs étudient les principaux canaux — à savoir la productivité et les termes de l'échange — susceptibles de relier le taux de change et le niveau de vie; leur analyse porte toutefois davantage sur le premier d'entre eux (la productivité). Les auteurs concluent que le recul des cours mondiaux des produits de base et la faible demande de biens et services produits au Canada ont influencé à la fois le niveau de vie des Canadiens et le taux de change et que le régime de changes flottants n'a pas, de façon isolée, joué un rôle dans la baisse relative du niveau de vie.
  • 14 novembre 1998

    Les crises de change et les régimes de change fixe depuis le début des années 1990

    Les crises de change des années 1990, notamment celles qui ont frappé les marchés émergents, ont profondément perturbé l'activité économique non seulement dans le pays touché, mais aussi dans les pays avec lesquels ce dernier a des liens de nature commerciale, financière ou géographique. Les auteurs de l'article font un survol des études théoriques et empiriques qui ont été réalisées sur le sujet. Ils concluent que les crises de change sont principalement attribuables à un taux de change nominal fixe conjugué à des déséquilibres macroéconomiques — tels que des déficits des transactions courantes ou des déficits budgétaires — perçus par les marchés comme insoutenables au taux de change réel en vigueur. Ils concluent également que les pays peuvent prévenir les crises de change en adoptant de saines politiques monétaires et budgétaires, des mécanismes efficaces de réglementation et de surveillance du secteur financier ainsi qu'un taux de change nominal plus flexible.
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