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  • 16 décembre 1999

    L'évolution économique et financière jusqu'au 16 février 2000 : une mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire

    Faits saillants * Le rythme de l'activité économique aux États-Unis reste vigoureux et dépasse les projections antérieures. * La demande extérieure étant plus vigoureuse que prévu, la Banque s'attend maintenant à ce que la croissance du PIB réel au Canada en l'an 2000 se situe dans la moitié supérieure de la plage de 2,75 % à 3,75 % projetée dans le Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier. * L'inflation mesurée par l'indice de référence a été inférieure aux prévisions en novembre, en partie à cause des rabais pratiqués sur certains biens semi-durables. * La Banque s'attend à ce que l'inflation mesurée par l'indice de référence s'accélère pour atteindre 2 % au premier trimestre de l'an 2000. * En raison de la hausse des prix de l'énergie, le taux d'accroissement de l'IPC global devrait monter à près de 3 % au début de l'année. * L'évolution observée au cours des trois derniers mois vient confirmer les risques pesant sur les perspectives de l'économie canadienne qui ont été évoqués dans le dernier Rapport, à savoir une accélération de la croissance de la demande de produits canadiens au pays et à l'étranger et une recrudescence des pressions inflationnistes potentielles aux États-Unis. Les données recueillies depuis le 14 janvier, date de la mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier, continuent de laisser entrevoir un raffermissement des perspectives de l'économie mondiale et de l'activité au Canada. Aux États-Unis, l'expansion du PIB réel a encore dépassé les attentes — atteignant un taux annuel de 5,8 % au quatrième trimestre de 1999. Bien que des pressions s'exercent manifestement sur les prix et les coûts aux États-Unis, la forte croissance de la productivité a maintenu les coûts unitaires de main-d'oeuvre à un bas niveau. Toutefois, comme la demande s'est accrue à un rythme supérieur à celui de la capacité potentielle et qu'une telle situation présente des risques d'inflation, la Réserve fédérale a haussé le taux cible des fonds fédéraux de 25 points de base pour le porter à 5,75 % le 2 février. Même si la tendance de l'inflation reste faible dans les pays industriels, un certain nombre d'autres grandes banques centrales, s'inquiétant de l'apparition future de pressions inflationnistes compte tenu du renforcement de la demande, ont aussi haussé leurs taux directeurs au cours des deux dernières semaines. La vigueur de la demande étrangère, particulièrement de la demande américaine, continue de transparaître dans les plus récentes données sur notre balance commerciale. La croissance des exportations est restée forte en novembre, et le solde global a affiché un excédent important. Les cours mondiaux de nos principaux produits de base continuent aussi de se redresser sous l'effet du raffermissement de la demande globale. Au pays, les chiffres les plus récents au sujet de la demande et de la production témoignent d'une robustesse continue. Le PIB réel (au coût des facteurs) s'est accru de 0,6 % en novembre (4,6 % en glissement annuel), et l'emploi a maintenu sa forte progression en fin d'année et au début de janvier. D'autres indicateurs, y compris les dernières données sur les agrégats monétaires, confirment ce tableau économique favorable. La Banque prévoit à l'heure actuelle que la croissance du PIB en 2000 se situera près de la limite supérieure de la plage de 2,75 à 3,75 % projetée en novembre. Le taux d'accroissement de l'indice de référence que nous utilisons pour mesurer l'inflation a été de 1,6 % (en glissement annuel) en décembre, soit légèrement au-dessous des prévisions, en partie à cause des rabais temporaires pratiqués sur certains produits. Nous pensons encore que l'inflation mesurée par l'indice de référence montera pour s'établir au point médian de la fourchette cible de 1 à 3 % au premier trimestre de cette année. Parallèlement, le taux d'augmentation de l'IPC global grimpera probablement à près de 3 % en raison de l'escalade récente des prix de l'énergie, mais on continue de s'attendre à ce qu'il redescende dans le courant de l'année pour se rapprocher de celui de l'indice de référence, à mesure que les prix de l'énergie se modéreront. La Banque du Canada a relevé le taux officiel d'escompte de 25 points de base pour le porter à 5,25 % le 3 février. La Banque a pris sa décision en tenant compte notamment du dynamisme de la demande de produits canadiens tant au pays qu'à l'étranger, de l'importance de veiller à ce que l'économie s'approche de façon prudente des limites de sa capacité de production et du risque d'un déversement au Canada des pressions inflationnistes qui pourraient s'exercer aux États-Unis.
  • 15 décembre 1999

    Le taux de change, la productivité et le niveau de vie

    Cet article examine une thèse avancée récemment, selon laquelle il existe une relation de cause à effet entre la baisse de notre taux de change et la diminution du niveau de vie des Canadiens relativement à celui des Américains. Les auteurs étudient les principaux canaux — à savoir la productivité et les termes de l'échange — susceptibles de relier le taux de change et le niveau de vie; leur analyse porte toutefois davantage sur le premier d'entre eux (la productivité). Les auteurs concluent que le recul des cours mondiaux des produits de base et la faible demande de biens et services produits au Canada ont influencé à la fois le niveau de vie des Canadiens et le taux de change et que le régime de changes flottants n'a pas, de façon isolée, joué un rôle dans la baisse relative du niveau de vie.
  • 14 décembre 1999

    Les tendances du commerce extérieur canadien

    L'auteur examine divers aspects de la tenue du commerce extérieur canadien à la lumière des grandes tendances observées dans les échanges internationaux au cours des dernières décennies. Le Canada a intégré davantage son économie à l'économie mondiale, et cette intégration se manifeste par l'intensification de sa vocation exportatrice et de sa dépendance à l'endroit des intrants importés et par l'ouverture accrue de ses marchés intérieurs à la concurrence étrangère. L'auteur analyse la composition des échanges du Canada et la tendance à la hausse des échanges dans les deux sens de produits similaires. Il examine aussi l'intégration croissante du commerce entre les pays d'un même continent, qui s'est traduite au Canada par une plus grande concentration des exportations à destination des États-Unis.
  • 13 décembre 1999

    L'efficacité des règles de rétroaction aux fins de la maîtrise de l'inflation : survol de la littérature récente

    Les règles de rétroaction visent à aider les décideurs à maintenir l'inflation au voisinage de la trajectoire souhaitée sans pour autant engendrer une variabilité des autres variables économiques. Elles établissent des liens entre les taux d'intérêt à court terme sur lesquels la banque centrale exerce son action et le taux d'inflation observé ou son écart par rapport au taux pris pour cible. Les auteures décrivent les types les plus courants de règle de rétroaction et certains résultats de simulations.
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