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Article de la Revue de la Banque du Canada

  • 17 décembre 2000

    Les modèles dynamiques d'équilibre général et leur intérêt pour la Banque du Canada

    Les modèles dynamiques d'équilibre général (MDEG) sont de plus en plus utilisés en recherche macroéconomique. Dans cet article, l'auteur décrit les principales caractéristiques de ces modèles et souligne la contribution qu'ils apportent à la recherche économique effectuée à la Banque du Canada. Selon l'auteur, le principe de base des MDEG est que la modélisation de l'activité économique, même à l'échelle d'un grand espace économique comme un pays, devrait partir d'une série de problèmes microéconomiques (à l'échelle des individus) qui, une fois résolus, sont agrégés pour représenter la réalité macroéconomique décrite par le modèle.
  • 16 décembre 2000

    La gestion des réserves de change par la Banque du Canada

    Cet article décrit l'approche adoptée par la Banque du Canada pour gérer les réserves officielles de change du gouvernement détenues sous forme d'actifs liquides en devises. Il donne un aperçu des opérations du Compte du Fonds des changes (CFC), principal compte où sont conservées les réserves du Canada. L'auteur passe brièvement en revue l'évolution des objectifs et de la fonction de gestion du CFC au cours des 25 dernières années, à la lumière des fluctuations des réserves et des changements qu'ont connus les marchés financiers. Le CFC est financé au moyen des emprunts en devises qu'effectue le Canada sur le marché des capitaux. L'auteur met en lumière la stratégie d'ensemble utilisée pour gérer le Compte et qui consiste à apparier les avoirs et les engagements. En vertu de ce système, les fonds sont investis dans des actifs dont les caractéristiques sont les plus proches qui soient de celles des engagements en devises contractés, ce qui contribue à immuniser le portefeuille contre les risques de change et de taux d'intérêt.
  • 15 décembre 2000

    L'utilisation des swaps de taux d'intérêt et des swaps de devises par le gouvernement fédéral

    Les swaps de taux d'intérêt et les swaps de devises sont des contrats par lesquels deux parties conviennent d'échanger des flux de trésorerie selon une formule préétablie pour une période donnée. Depuis 1985, le gouvernement fédéral recourt à ces contrats afin de gérer ses engagements de façon souple et efficiente. Les auteurs décrivent les caractéristiques des accords de swap et les façons dont le gouvernement utilise ces derniers. Ils démontrent que le programme de swaps est rentable, le montant estimatif des économies passées et prévues dépassant les 500 millions de dollars. Les auteurs traitent également des méthodes dont le gouvernement se sert pour évaluer le risque de contrepartie lié à ces opérations.
  • 16 novembre 2000

    Les produits dérivés de crédit

    Les produits dérivés de crédit constituent un instrument utile pour les prêteurs qui veulent réduire leur exposition au risque à l'endroit d'un emprunteur particulier, mais qui ne sont pas disposés à se départir de leur créance. Cet instrument permet de transférer le risque à une contrepartie, sans véritablement céder la propriété de l'actif sous-jacent. Principaux acteurs de ce marché en plein essor, les banques commerciales ont recours à ces produits pour diversifier leurs portefeuilles de prêts et leurs autres actifs à risque. Les auteurs examinent la taille et le fonctionnement de ce marché relativement nouveau et se demandent si les produits dérivés de crédit ne risquent pas de fausser les incitatifs au suivi et à la gestion des risques.
  • 15 novembre 2000

    L'évolution récente de l'économie canadienne : une perspective régionale

    Les auteurs exposent d'abord les activités des bureaux régionaux de la Banque puis expliquent comment les analyses économiques régionales s'intègrent au processus décisionnel de l'institution. Ils se penchent sur le nouveau rôle que jouent les bureaux régionaux en matière de communication et de collecte de renseignements, notamment en ce qui a trait aux enquêtes trimestrielles réalisées auprès des industries et des associations. La seconde partie de l'article brosse un tableau de l'évolution et des perspectives de l'économie depuis la crise asiatique, dans une optique régionale.
  • 14 novembre 2000

    Résumé du colloque sur la monnaie, la politique monétaire et les mécanismes de transmission

    Cet article résume les délibérations d'un colloque tenu en novembre 1999 à la Banque du Canada. Trois grands thèmes se sont dégagés du colloque, à savoir : i) l'incertitude qui entoure les mécanismes par lesquels la politique monétaire transmet ses effets à la production et à l'inflation; ii) la possibilité que les agrégats monétaires puissent servir à piloter l'économie le long d'un sentier de croissance stable, non inflationniste; iii) l'évolution récente des modèles monétaires d'équilibre général de forme dynamique. Les résultats des travaux présentés donnent à penser que le recours à une large gamme de modèles peut aider à mieux comprendre les divers chemins qu'empruntent les mesures de politique monétaire pour agir sur l'économie.
  • 13 novembre 2000

    Résumé du séminaire sur la stabilité des prix et la cible à long terme de la politique monétaire

    Les 8 et 9 juin 2000, la Banque du Canada a tenu un séminaire afin d'examiner certains des principaux éléments susceptibles de peser dans la décision des autorités canadiennes concernant la cible de maîtrise de l'inflation applicable après 2001. Deux grandes questions y ont été abordées : l'importance de la rigidité à la baisse des salaires nominaux et ses conséquences sur l'emploi, ainsi que les mérites relatifs de cibles fondées sur le niveau des prix et sur le taux d'inflation. Un autre point d'importance capitale avait trait à l'appréciation qu'il convient de faire de toutes les données du problème pour se former une opinion sur la cible à adopter à long terme. L'article présente un survol des thèmes débattus et décrit plus en détail chacune des études.
  • 16 août 2000

    La transformation du visage des banques centrales durant les années 1990

    Au cours des années 1990, les banques centrales des pays industrialisés ont considérablement modifié leur mode de fonctionnement. Mettant les fruits de leur expérience en commun, elles se sont notamment efforcées de définir un ensemble de pratiques exemplaires dans le but d'améliorer et d'adapter le cadre de mise en oeuvre de la politique monétaire. La clarification des objectifs Un objectif clair est un important point de départ dans l'élaboration de tout cadre de politique. Le consensus grandissant autour de l'idée que la stabilité des prix est l'objectif approprié de la politique monétaire a sans doute été l'un des faits les plus marquants des dix dernières années. Partout dans le monde, on estime aujourd'hui que la stabilité des prix est la principale contribution que la politique monétaire peut faire pour favoriser une croissance durable et un relèvement optimal du niveau de l'emploi. Pour atteindre leur but, les banques centrales doivent aussi compter sur une stratégie claire. On notera tout particulièrement qu'elles ont été de plus en plus nombreuses durant la dernière décennie à assigner un objectif quantifiable à la politique monétaire en se dotant de cibles d'inflation. Des cibles d'inflation clairement définies aident les autorités à focaliser leurs efforts sur la variable directement associée à la stabilité des prix. En 1991, la Banque du Canada a été l'une des premières à adopter une série de cibles d'inflation à un horizon temporel spécifié. Responsabilité Nombre de banques centrales jouissent maintenant d'une indépendance accrue. Cette plus grande indépendance, alliée au désir du public d'obtenir une information plus abondante de la part de ses principales institutions, a entraîné un relèvement des normes relatives à la responsabilité des organismes publics. Par ailleurs, des cibles explicites fournissent une mesure claire en fonction de laquelle peut être évalué le rendement des autorités monétaires. Le renforcement de la responsabilité a aussi une incidence sur la transparence globale des autorités monétaires. En somme, les banques centrales sont devenues des institutions beaucoup plus ouvertes, qui accordent une importance accrue à leurs activités de communication. Pour plusieurs, par exemple, la publication de rapports détaillés sur l'inflation est devenue un outil clé de communication. Beaucoup des changements mis en oeuvre par les banques centrales ont pour objectif d'accroître la crédibilité de la politique monétaire et de permettre à ces dernières d'atteindre plus facilement leurs objectifs. S'il est difficile d'évaluer avec précision la part jouée par l'évolution du cadre de la politique, il est encourageant de noter que l'inflation et les anticipations d'inflation se situaient à un bas niveau à la fin des années 1990, ce qui procure une solide assise pour la poursuite des politiques monétaires dans l'avenir.
  • 15 août 2000

    Enquête sur la restructuration des entreprises au Canada

    Vers la fin des années 1980 et le début des années 1990, un certain nombre de changements structurels se sont opérés dans l'économie canadienne. À ce titre, on peut mentionner les accords de libre-échange avec les États-Unis (ALE) et avec le Mexique (ALENA), les progrès considérables de la technologie, la déréglementation de nombreux secteurs de l'économie, l'arrivée au pays de grandes sociétés américaines de commerce de détail et l'introduction de la TPS.
  • 14 août 2000

    Analyse des niveaux actuels des cours en bourse

    L'ascension des bourses nord-américaines en 1999 et au début de 2000 a amené les observateurs à s'interroger sur les hypothèses susceptibles de justifier le maintien de niveaux aussi élevés des cours. Dans cet article, les techniques usuelles d'évaluation des cours sont appliquées aux marchés boursiers du Canada et des États-Unis. Dans la méthode des taux de rendement comparatifs, les taux d'intérêt réels (plutôt que nominaux) sont considérés comme de meilleurs points de comparaison pour étudier le rendement lié aux indices boursiers. De façon générale, les écarts entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers se sont creusés au cours des deux dernières années. Le modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes à recevoir permet de rattacher la prime de risque sur les actions à la croissance anticipée des dividendes. Il donne à penser que, pour que les cours en bourse (mesurés à la fin de février 2000) se maintiennent à leurs niveaux élevés, il faudrait que les dividendes croissent rapidement ou que les primes de risque sur les actions demeurent anormalement faibles. L'auteur note la hausse fulgurante des cours dans le compartiment des valeurs technologiques pendant l'année 1999 (Graphique4). Il analyse ensuite les valorisations boursières une fois ce compartiment exclu du marché canadien. Lorsqu'il utilise pour cela la méthode des taux de rendement comparatifs, les écarts de rendement obtenus sont un peu moins élevés; quand il a recours au modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes, il n'est pas nécessaire de postuler une croissance future des dividendes aussi rapide ni une prime de risque aussi faible pour justifier le niveau des cours actuels. L'article met en lumière deux effets de la « nouvelle économie » sur les marchés boursiers. Le premier est le fléchissement du ratio dividendes/cours, du fait que les sociétés de haute technologie réinvestissent en général le gros de leurs bénéfices et versent peu de dividendes. Le second a trait à la possibilité d'un relèvement du taux d'accroissement de la productivité, qui accréditerait l'hypothèse d'une croissance des bénéfices supérieure à la progression observée dans le passé. Plusieurs hypothèses sont formulées pour expliquer la diminution des primes de risque sur les actions. Alors que la volatilité à court terme a incontestablement augmenté sur le marché boursier ces dernières années, il se peut que le bas taux d'inflation et la meilleure tenue de l'économie, combinés à l'évolution démographique et aux préférences des investisseurs, aient contribué à faire baisser la prime de risque exigée par ces derniers. Un scénario fondé sur une progression rapide des dividendes à moyen terme puis un retour à plus long terme aux taux de croissance observés antérieurement permet d'expliquer dans une certaine mesure les cours élevés observés actuellement, mais il présuppose des hypothèses qui rompent avec l'évolution passée.
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