Crédit et agrégats du crédit, Institutions financières, Marchés financiers, Services financiers, Stabilité financière, Réglementation et politiques relatives au système financier, Marchés financiers internationaux, Fonction de prêteur de dernier ressort, , Mise en oeuvre de la politique monétaire, Systèmes de compensation et de règlement des paiements
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House Prices, Consumption and the Role of Non-Mortgage Debt
La présente étude porte sur le lien que le recours au crédit pourrait constituer entre les prix des maisons et la consommation. À partir d’un ensemble unique de données détaillées sur les ménages canadiens qui rend compte de l’utilisation que ceux-ci font de leurs emprunts, les auteurs examinent tout d’abord le lien entre les prix des maisons et la dette. -
On the Welfare Effects of Credit Arrangements
Dans cette étude, les auteurs examinent les effets de différents modes de crédit sur le bien-être et la sensibilité de ces effets au mécanisme de négociation et à l’inflation. Dans un marché soumis à la concurrence, un écart par rapport à la règle de Friedman est toujours sous-optimal. De plus, le crédit peut réduire le bien-être étant donné qu’en accroissant la consommation de ceux qui y ont recours, il fait monter le niveau des prix, obligeant ainsi les utilisateurs de monnaie à réduire leur consommation s’ils sont confrontés à une contrainte de liquidité. -
Financial Crisis Resolution
Dans cette étude, l’auteur utilise une version dynamique du modèle d’intermédiation financière de Holmstrom et Tirole. Il montre que les équilibres concurrentiels ne sont pas soumis à une contrainte d’efficience quand l’économie subit une crise financière. Sous l’effet d’une externalité pécuniaire, le désir des banques d’accumuler des fonds propres au fil du temps aggrave, lors de la crise financière, la rareté des capitaux en provenance d’investisseurs disposant d’un avantage informationnel. -
Estimating the Policy Rule from Money Market Rates when Target Rate Changes Are Lumpy
Le taux cible ou directeur de la majorité des banques centrales fait l’objet de modifications discrètes plutôt que continues (par multiples de 25 points de base par exemple), annoncées publiquement à des dates préétablies. La plupart du temps, toutefois, les chercheurs partent de l’hypothèse que le taux directeur varie linéairement avec les conditions économiques, sans établir de distinction entre les dates d’annonce prévues au calendrier et les autres jours. -
Consumer Interest Rates and Retail Mutual Fund Flows
L’auteur met en évidence un lien entre les sphères réelle et financière de l’économie. Il constate l’existence d’une relation négative entre les flux de placement des particuliers dans les fonds d’actions au Canada et les variations contemporaines et passées d’une composante du taux préférentiel et du taux hypothécaire à cinq ans qui n’est pas corrélée avec les taux des titres d’État. -
Liquidity and Central Clearing: Evidence from the CDS Market
Une initiative internationale visant à accroître le recours à la compensation centralisée des contrats de dérivés de gré à gré a été lancée en réponse à la crise financière de 2008. L’adoption de cette pratique constitue un changement fondamental de la structure du marché. -
15 novembre 2012
Les taxes sur les transactions financières : expériences d’autres pays, enjeux et faisabilité
L’idée de prélever une taxe sur les transactions financières (TTF) circule depuis longtemps déjà, mais la récente crise financière mondiale a ravivé l’intérêt de certains à son endroit. Cet article examine les données relatives à l’incidence de la perception d’une telle taxe sur la qualité du marché ainsi que certains des défis posés par sa mise en œuvre dans la pratique. Les partisans de la TTF allèguent que cette dernière procurerait d’importantes recettes fiscales et réduirait la volatilité des marchés. La plupart des observations empiriques corroborent plutôt les arguments invoqués par les opposants à la TTF, à savoir que celle-ci entraîne une baisse du volume des opérations et de la liquidité et une hausse de la volatilité. En outre, sa mise en œuvre comporte de nombreuses difficultés, qui pourraient réduire les revenus escomptés. Les avantages éventuels d’une taxe sur les transactions financières sont tributaires de ses effets sur la qualité du marché et de sa capacité de générer des recettes. La conception d’une TTF soulève néanmoins beaucoup de questions qui demeurent sans réponse.
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15 novembre 2012
Accès, concurrence et risques sur les marchés à compensation centralisée
Parce qu’elles atténuent le risque de contrepartie et en assurent la gestion, les contreparties centrales peuvent rendre les marchés de gré à gré plus résilients et réduire le risque systémique. Ces avantages sont maximisés quand les services de la contrepartie centrale sont accessibles à un large éventail de participants. On observe, dans les marchés de gré à gré, un important arbitrage entre risque et concurrence. Les auteurs modélisent un tel marché pour examiner comment, lorsqu’une contrepartie centrale est présente, les incitations des participants peuvent influer sur le risque et la concurrence. Si la compensation est centralisée, la participation d’un nombre élevé d’opérateurs peut faire diminuer le risque. Voilà notamment pourquoi les autorités de réglementation ont établi des exigences afin que les critères d’accès à la contrepartie centrale soient équitables, non discriminatoires et fondés sur les risques.
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15 novembre 2012
La politique monétaire et le canal de la prise de risque : éclairage apporté par le comportement de prêteur des banques
La crise financière de 2007-2009 et le maintien ultérieur des taux d’intérêt réels à des niveaux historiquement bas ont ressuscité le débat autour de la propension des agents économiques à accepter des risques plus importants lorsque les taux d’intérêt restent longtemps bas. Cet appétit accru pour le risque, qui pousse les agents à rechercher des placements et des stratégies d’investissement plus lucratifs, constitue ce qu’on appelle le canal de la prise de risque liée à la politique monétaire. De récents travaux semblent indiquer que les politiques de prêt suivies par les banques dans un contexte de faibles taux d’intérêt ne sont pas incompatibles avec l’existence d’un tel canal en Europe, en Amérique du Sud, aux États-Unis et au Canada. Plus précisément, ces travaux donnent à voir que les conditions des prêts accordés aux emprunteurs à risque sont moins contraignantes lorsque les taux d’intérêt sont bas. Le canal de la prise de risque amplifie peut-être la transmission des effets de la politique monétaire par les canaux traditionnels, aboutissant à une offre excessive de crédit.