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23 décembre 2004

Enquête sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière d'établissement des prix

Afin de mieux comprendre le processus d'établissement des prix au sein de l'économie canadienne, les bureaux régionaux de la Banque ont sondé un échantillon représentatif constitué de 170 entreprises entre juillet 2002 et mars 2003. Les auteurs passent en revue les facteurs ayant motivé la tenue de cette enquête ainsi que la méthode utilisée pour constituer le questionnaire et réaliser les entrevues, et ils résument les réponses obtenues. L'enquête visait également à évaluer l'importance de plusieurs facteurs susceptibles d'amener les entreprises à résister aux pressions du marché en faveur d'un rajustement des prix. Les résultats de l'enquête montrent que les prix sont relativement flexibles au Canada et que cette flexibilité s'est accrue durant la dernière décennie. En général, la rigidité des prix découlerait de la peur de mécontenter les clients ou de nuire aux bonnes relations de l'entreprise ou à sa réputation. Les auteurs examinent également les implications de leurs résultats pour la politique monétaire.
24 novembre 2004

Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne

L'article traite de la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne doit réagir aux bulles d'actifs. La principale conclusion des auteurs est que le maintien de la hausse des prix à la consommation à des niveaux bas et stables constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière, même en présence de bulles. Dans des circonstances extrêmes — soit lorsqu'une bulle a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à occasionner des coûts appréciables pour l'économie —, les autorités monétaires pourraient être mieux en mesure d'atteindre cet objectif en intervenant à contre-courant du marché, même au prix d'écarts temporaires du taux d'inflation par rapport à la cible. Une telle stratégie pourrait atténuer le risque qu'une chute brutale des prix des actifs entraîne une récession et fasse glisser l'inflation, à plus long terme, bien en deçà du taux visé. Les cas où cette stratégie est applicable sont rares, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché risque davantage de nuire à l'économie que de l'aider. La politique monétaire canadienne devrait se préoccuper davantage des bulles immobilières que des bulles boursières, car les prix de l'immobilier sont plus susceptibles d'être poussés à la hausse par un assouplissement excessif des conditions du crédit intérieur que ceux des actions, qui sont en grande partie déterminés sur les marchés mondiaux.
23 novembre 2004

Les obligations à rendement réel : la crédibilité de la politique monétaire et la prévision de l'inflation à court terme

Il est possible de calculer le taux d'inflation « neutre » en comparant les rendements des obligations classiques et des obligations à rendement réel. Ce taux, qui correspond au taux d'inflation moyen auquel les rendements attendus de ces deux types d'obligations sont égaux, est susceptible de contenir de l'information utile sur les attentes d'inflation à long terme. Le taux d'inflation neutre est toutefois plus élevé en moyenne et plus variable que les mesures de l'inflation attendue obtenues par enquête, ce qui peut s'expliquer par les effets d'un certain nombre de primes et de distorsions qui y sont intégrées. Étant donné la difficulté de prendre en compte ces distortions, le taux d'inflation neutre ne peut être considéré comme une mesure précise des attentes d'inflation à long terme pour le moment. Cependant, il est appelé à devenir un meilleur indicateur de celles-ci à la faveur du développement continu du marché des obligations à rendement réel. Pour l'heure, il n'offre aucun avantage particulier pour la prévision de l'inflation à court terme par rapport aux mesures tirées d'enquêtes, ni même par rapport aux taux d'inflation passés.

Real Return Bonds, Inflation Expectations, and the Break-Even Inflation Rate

Document de travail du personnel 2004-43 Ian Christensen, Christopher Reid, Frédéric Dion
Selon l'hypothèse de Fisher, l'écart de rendement entre les obligations canadiennes à rendement nominal et à rendement réel (ou taux d'inflation neutre) devrait être un bon indicateur des attentes d'inflation.

The Implications of Transmission and Information Lags for the Stabilization Bias and Optimal Delegation

Document de travail du personnel 2004-37 Jean-Paul Lam, Florian Pelgrin
À l'aide d'un nouveau modèle keynésien hybride, Jensen (2002) et Walsh (2003) montrent, dans deux études récentes, qu'un régime prenant pour cible soit le taux de croissance du revenu nominal soit la variation de l'écart de production permet de reproduire la solution obtenue avec une règle d'engagement et de réduire ainsi le biais de stabilisation.

Optimal Taylor Rules in an Estimated Model of a Small Open Economy

Document de travail du personnel 2004-36 Steve Ambler, Ali Dib, Nooman Rebei
Les auteurs se servent d'un modèle dynamique d'équilibre général décrivant une petite économie ouverte pour calculer les coefficients de la règle de Taylor qui maximisent le bien-être.

The U.S. New Keynesian Phillips Curve: An Empirical Assessment

Document de travail du personnel 2004-35 Alain Guay, Florian Pelgrin
Les auteurs examinent les résultats de Galí et Gertler (1999) et de Galí, Gertler et Lopez-Salido (2001 et 2003) selon lesquels la dynamique de l'inflation aux États-Unis est correctement décrite par la nouvelle courbe de Phillips keynésienne.

The New Keynesian Hybrid Phillips Curve: An Assessment of Competing Specifications for the United States

Document de travail du personnel 2004-31 David Dupuis
La prévision de l'inflation est fondamentale pour la politique monétaire. Dans la pratique, toutefois, les économistes doivent s'efforcer de concilier deux objectifs : l'exactitude et la rigueur théorique.

Exchange Rate Pass-Through and the Inflation Environment in Industrialized Countries: An Empirical Investigation

Document de travail du personnel 2004-21 Jeannine Bailliu, Eiji Fujii
Dans cet article, les auteurs tentent de répondre à la question de savoir si l'instauration d'un climat de faible inflation, sous l'effet d'une réorientation de la politique monétaire, atténue le degré de transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation.
23 mai 2004

La transmission des variations des taux de change dans les pays industrialisés

La mesure dans laquelle les variations du taux de change se répercutent sur les prix est une question qui intéresse depuis longtemps les économistes. Cet intérêt a toutefois été avivé dans les années 1970, lorsque l'inflation s'est mise à grimper et que de nombreux pays industrialisés ont adopté des régimes de taux de change plus flexibles. On redoutait, en particulier, qu'une forte dépréciation de la monnaie n'entraîne une spirale inflationniste. Ces craintes se sont atténuées lorsque les pays industrialisés ont commencé à réduire et à stabiliser leur niveau d'inflation dans les années 1980 et au début des années 1990. La période de faible inflation dans laquelle la plupart des pays industrialisés sont entrés il y a une dizaine d'années a coïncidé avec la dépréciation substantielle du cours de certaines monnaies, dépréciation qui a touché les prix à la consommation de ces pays de manière beaucoup moins prononcée que prévu. Ce qui a amené beaucoup à conclure que le degré de transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation avait faibli. Dans cet article, les auteurs examinent les facteurs qui pourraient rendre la transmission incomplète et passent en revue les diverses estimations empiriques du degré de transmission pour déterminer s'il a effectivement diminué. Puis, ils exposent les raisons possibles de cette baisse et examinent ses implications pour la politique monétaire.
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