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Article de la Revue de la Banque du Canada

  • 10 décembre 1995

    L'évolution des caisses de retraite en fiducie

    Les caisses de retraite en fiducie représentent l'une des plus importantes sources de revenu de retraite des Canadiens. Elles sont aussi l'un des compartiments les plus vigoureux du marché financier canadien. Elles jouent un grand rôle sur les marchés financiers, car les milliards de dollars qui y sont détenus sont placés dans des actifs financiers ou investis dans des valeurs réelles. L'auteur de l'article brosse un tableau du secteur des caisses de retraite en fiducie, avec comme toile de fond les autres sources de revenu de retraite au Canada. Puis il passe en revue les facteurs qui peuvent expliquer la croissance rapide de ce secteur, et particulièrement les évolutions de nature réglementaire qui l'ont influencé, notamment l'augmentation de la portion des valeurs étrangères admissibles et l'adoption du principe de gestion prudente. Enfin, il décrit l'évolution de la composition des portefeuilles et l'interaction du secteur avec les marchés financiers.
  • 9 décembre 1995

    Enquête sur l'activité des marchés des changes et des produits dérivés au Canada

    Depuis 1983, la Banque du Canada mène des enquêtes triennales sur l'activité du marché des changes au Canada. La dernière, qui a eu lieu en avril 1995, s'est étendue aux produits dérivés. Les banques centrales de la plupart des autres pays industrialisés ayant des marchés des changes et de produits dérivés actifs ont également effectué des enquêtes similaires. C'est la première fois que les banques centrales menaient une enquête systématique et approfondie sur les opérations hors bourse visant les produits dérivés. Même si dans l'ensemble le volume quotidien de l'activité sur le marché canadien des changes, y compris les produits dérivés de change, a continué de croître rapidement (d'environ 36 % ou 30 milliards de dollars É.-U.) depuis la dernière enquête, il n'en reste pas moins que l'activité progresse moins vite qu'au cours des années 80. Les contrats de change et de taux d'intérêt ont dominé l'activité sur les marchés des produits dérivés, alors que les contrats d'actions et de marchandises ont été relativement négligeables. Au cours du mois d'avril 1995, le volume quotidien de l'activité sur les marchés des contrats de change et des contrats de taux d'intérêt au Canada, constitués en majeure partie d'opérations à terme et de swaps, a avoisiné en moyenne 19 milliards de dollars É.-U. et 15 milliards de dollars É.-U. respectivement.
  • 10 novembre 1995

    Le marché des obligations du gouvernement canadien depuis 1980

    Cet article rédigé traite des obligations négociables du gouvernement canadien, qui constituent une composante clé du programme fédéral de gestion de la dette. Il brosse d'abord un large tableau des caractéristiques de ces obligations et passe en revue les divers aspects du fonctionnement du marché intérieur de ces titres, en l'occurrence la formulation d'une stratégie de gestion de la dette, l'émission des obligations, le processus de règlement et de livraison et les opérations sur le marché secondaire. Il traite également des évolutions récentes qui se sont traduites par une amélioration de l'efficience globale du marché. Il fait partie d'une série d'articles décrivant et analysant les particularités du secteur financier canadien.
  • 9 novembre 1995

    L'analyse à l'aide du MTP des répercussions des chocs de demande étrangère sur l'économie canadienne

    Par le passé, les hausses rapides et insoutenables de la demande de biens et services chez les principaux partenaires commerciaux du Canada ont eu des répercussions importantes sur l'économie nationale. Ces phénomènes se sont en général caractérisés par des hausses des prix des produits de base et par un durcissement des conditions monétaires à l'étranger visant à contenir les pressions inflationnistes. L'auteur de cet article utilise le Modèle trimestriel de prévision de la Banque (décrit dans la livraison d'automne 1994 de la Revue) en vue de déterminer les mécanismes de transmission de ces événements d'origine étrangère à l'ensemble de l'économie canadienne. Il fait aussi ressortir comment les autorités monétaires au Canada doivent réagir pour maintenir un taux cible d'inflation.
  • 8 novembre 1995

    Le rôle des conditions monétaires et de l'indice des conditions monétaires dans la conduite de la politique

    Dans ces extraits d'une allocution qu'il a récemment prononcée à Toronto, le sous-gouverneur Charles Freedman expose le processus par lequel l'indice des conditions monétaires (ICM) s'insère dans le schème de réflexion et d'action de la Banque. Il explique comment la Banque, dans le cadre d'une évaluation prospective de l'évolution économique et des pressions inflationnistes, cherche à déterminer pour l'ICM une trajectoire qui fera que six à huit trimestres plus tard le taux d'inflation se situera dans la fourchette cible arrêtée par la Banque. M. Freedman explique aussi à l'aide d'exemples précis de quelle façon divers chocs que subit l'économie parviennent à changer la trajectoire que la Banque souhaite imprimer aux conditions monétaires. Il décrit le rôle que des considérations tactiques de nature conjoncturelle jouent quant au choix du moment où la Banque intervient pour amener les conditions monétaires sur la trajectoire souhaitée et insiste sur la nécessité de donner priorité à la stabilisation des marchés agités.
  • 10 août 1995

    Quelques aspects de la restructuration économique au Canada de 1989 à 1994

    Le mode de production des biens et des services utilisé par les entreprises canadiennes a changé considérablement dans les années 90. Une importante caractéristique de la restructuration qui s'est opérée a été le recours accru aux biens d'équipement, en particulier aux technologies automatisées par rapport au travail dans les processus de production. L'auteur analyse ce phénomène du point de vue macroéconomique, en cernant les principaux facteurs qui expliquent l'évolution tendancielle de l'investissement et de l'emploi depuis la fin des années 80. L'analyse porte en particulier sur les coûts relatifs du capital et du travail pendant la période en question et sur leurs conséquences pour la production et l'emploi.
  • 9 août 1995

    L'incertitude et la transmission de la politique monétaire au Canada (Conférence HERMES-Glendon)

    Dans cette conférence, donnée au Collège Glendon de l'Université York à Toronto en mars 1995, le gouverneur de la Banque du Canada, Gordon G. Thiessen, fait porter l'essentiel de ses propos sur l'interaction qui existe entre l'incertitude et la transmission de la politique monétaire à l'ensemble de l'économie. Il examine l'influence que les différent types d'incertitude ont sur le comportement des agents économiques, et aussi comment ces incertitudes agissent sur la transmission de la politique monétaire au sein de l'économie. La première partie de la conférence expose la conception que la Banque du Canada a du mécanisme de transmission de la politique monétaire, en insistant particulièrement sur le rôle que joue l'incertitude. Dans la deuxième partie, les différents moyens que la Banque a employés pour tenter de réduire l'incertitude sont discutés.
  • 9 mai 1995

    Interprétation de l'évolution récente des agrégats monétaires

    En 1994, les agrégats monétaires au sens large tels que M2+ ont enregistré une croissance d'une lenteur inhabituelle, ce qui témoigne du maintien d'un faible taux d'inflation. L'agrégat au sens étroit M1 s'est très fortement accru au début de l'année, en partie pour des raisons d'ordre technique. Toutefois, la décélération globale de M1 sur l'année complète serait compatible avec une croissance de la production moins rapide au premier semestre de 1995 que cela n'a été le cas l'année précédente. On a observé au premier semestre de 1994 un déplacement continu de capitaux vers les fonds mutuels d'actions, d'obligations et de crédits hypothécaires au détriment des dépôts. Au second semestre, la hausse des taux d'intérêt et la baisse du rendement affiché par les fonds mutuels ont entraîné le mouvement inverse au profit de M2+. Dans cette étude annuelle de l'évolution des agrégats monétaires, l'auteur examine les diverses raisons qui ont motivé ces mouvements et analyse les conséquences qu'ils pourraient avoir.
  • 8 mai 1995

    Les déterminants fondamentaux du taux de change et le dollar canadien

    Les conceptions que les économistes se font des principaux facteurs de détermination des taux de change ont évolué avec le temps en réaction à l'évolution de la conjoncture économique et à de nouvelles tendances de la théorie économique. Cet article fournit un survol des principales théories de la détermination des taux de change. Les facteurs qui influencent l'évolution des taux de change sont variés et complexes. Cependant, les auteurs montrent que les grandes variations enregistrées par le taux de change réel Canada-États-Unis depuis le début des années 70 peuvent être saisies par une équation simple faisant ressortir le rôle joué par les prix des produits de base et les écarts de taux d'intérêt entre le Canada et les États-Unis. L'équation est utilisée pour interpréter l'évolution du taux de change réel au cours des deux dernières décennies. Ce taux s'écarte parfois beaucoup des valeurs prévues par l'équation. La raison en est peut-être que celle-ci omet certains facteurs qui peuvent influencer le taux de change, en particulier sur le court terme. Parmi ces facteurs, on peut citer la politique budgétaire, l'endettement extérieur, l'incertitude politique et les attentes des investisseurs. Il s'agit là de facteurs qui sont difficiles à quantifier, mais qui ont revêtu une importance particulière ces dernières années.
  • 7 mai 1995

    Le phénomène de la désinflation dans le monde industrialisé au cours des années 90

    Le Canada n'est pas le seul pays ayant réalisé des progrès substantiels dans la voie de la stabilité des prix. Le taux moyen d'inflation dans les pays industrialisés a fortement diminué durant la première moitié des années 90, qui représentait la troisième période de désinflation généralisée observée au cours des vingt dernières années. À la fin de 1994, les taux d'inflation de nombreux pays avaient reculé à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis le début des années 60 et oscillaient généralement entre 1 et 3 %. En dépit du recul de l'inflation aux mêmes bas niveaux, on a constaté des différences intéressantes d'un pays à l'autre. Par exemple, le taux d'inflation a baissé beaucoup plus rapidement en moyenne dans les pays non européens. Dans un grand nombre de pays, le rythme de désinflation s'est nettement ralenti après 1992, en dépit de l'atonie persistante de la demande. Les pays où la monnaie nationale a fortement baissé au cours de la première moitié des années 90 n'ont pas connu un taux d'inflation moyen plus élevé qu'ailleurs. L'auteur de l'article signale différents facteurs qui agissent sur l'inflation dans les pays industrialisés. Parmi ceux-ci, on trouve des facteurs spéciaux comme les modifications apportées aux impôts indirects, ainsi que des déterminants plus fondamentaux de l'inflation comme le niveau des capacités inutilisées dans l'économie. L'importance de ces facteurs et, peut-être, la façon dont l'inflation y a réagi ont varié d'un pays à l'autre. Un dénominateur commun est, toutefois, la résolution de plus en plus ferme des autorités monétaires des différents pays industrialisés de réaliser et de maintenir la stabilité des prix.
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