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David Laidler - Dernières parutions



  • 18 décembre 2005

    Le régime de banque libre et la Banque du Canada

    Les économistes du XIXe siècle ont beaucoup débattu des bienfaits d'un régime de banque libre, sous lequel chaque banque commerciale serait autorisée à émettre ses propres billets et dépôts, à condition d'en garantir la convertibilité par ses propres réserves d'or. Un tel régime, soutenaient ses partisans, assurerait la stabilité des prix tout en se révélant assez souple pour résister aux aléas du cycle économique, et cela en l'absence de banques centrales. Si cette idée a moins retenu l'attention ces dernières années, certains économistes la présentent encore comme une solution de rechange possible au système actuel. Laidler est d'avis que les tendances centralisatrices inhérentes à l'activité bancaire limiteraient inévitablement le caractère concurrentiel de celle-ci sous un régime de banque libre, laissant le champ libre à une seule institution dominante. D'autres facteurs marquants du XXe siècle, en particulier l'abandon de l'étalon-or et la reconnaissance générale du fait que les États doivent jouer un rôle déterminant dans l'établissement des objectifs de politique monétaire, ont également restreint la possibilité qu'un régime de ce type puisse fonctionner dans la pratique. Passant en revue l'histoire de la Banque du Canada sous l'angle du concept de liberté bancaire, Laidler conclut que le système actuel de poursuite de cibles d'inflation est plus apte à assurer un comportement ordonné des prix que ne le sera jamais une garantie de convertibilité sous un régime de banque libre.
  • 14 août 1999

    La monnaie comme variable passive ou active et la politique monétaire

    Cet article, rédigé par un économiste invité, porte sur le rôle de la monnaie dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. L'auteur réfute la thèse voulant que la monnaie soit une variable passive qui réagit aux variations des prix, des taux d'intérêt et de la production, sans avoir d'effet direct sur ces derniers. Il fait valoir que les résultats empiriques étayent plutôt le point de vue selon lequel la monnaie joue un rôle actif dans le mécanisme de transmission. Bien qu'il convienne que des agrégats monétaires particuliers peuvent être difficiles à interpréter en raison de l'instabilité de la fonction de demande de monnaie, il soutient que les agrégats monétaires, en particulier ceux basés sur la monnaie de transaction, devraient occuper une place plus importante dans la hiérarchie des variables prises en compte par la Banque au moment de la formulation de la politique monétaire.
  • The Quantity of Money and Monetary Policy

    Document de travail du personnel 1999-5 David Laidler
    Dans cette étude, l'auteur traite brièvement des relations existant entre la théorie quantitative de la monnaie, le monétarisme et les régimes de politique fondés sur la poursuite de cibles en matière d'expansion monétaire et d'inflation, puis il examine différentes hypothèses relatives au rôle de la monnaie dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. […]
  • The Exchange Rate Regime and Canada's Monetary Order

    Document de travail du personnel 1999-7 David Laidler
    On aurait tort d'examiner les mérites respectifs, pour le Canada, de différents régimes de change sans égard aux autres aspects du régime monétaire. Pour qu'un régime monétaire soit cohérent, il doit répondre à trois critères : i) la banque centrale doit avoir un objectif bien défini en matière de politique monétaire; ii) elle doit être en mesure de […]
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