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14 décembre 1997

L'évolution économique et financière récente

L'économie canadienne a progressé à un taux annuel moyen de 4 % au deuxième semestre de 1996 et au cours des trois derniers trimestres de 1997, à la faveur de la détente des conditions monétaires, des gains importants au chapitre de l'emploi, de la faiblesse de l'inflation, de l'amélioration des finances publiques et de la vigueur de la demande aux États-Unis. Ces facteurs continueront d'étayer le scénario d'une croissance durable de la production et de l'emploi dans les mois à venir. La situation en Asie continuant d'évoluer, il est difficile d'évaluer avec précision l'incidence globale qu'elle aura sur l'économie canadienne. Parallèlement, la tenue plus vigoureuse que prévu des économies des États-Unis, du Mexique et de l'Europe ainsi que la réduction des taux d'intérêt à plus long terme dans la plupart des pays industriels ont été des surprises favorables. Le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence est tombé tout juste en deçà de la fourchette de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 %, au cours des derniers mois de 1997. Avec l'atténuation de l'effet de quelques-uns des facteurs spéciaux qui ont contribué à cette baisse, le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence devrait retourner à l'intérieur de la fourchette au cours des prochains mois.

Constraints on the Conduct of Canadian Monetary Policy in the 1990s: Dealing with Uncertainty in Financial Markets

Rapport technique n° 80 Kevin Clinton, Mark Zelmer
La tenue de l'économie canadienne au cours de la première moitié des années 90 s'est ressentie du niveau élevé des primes incorporées aux taux d'intérêt par suite de l'incertitude politique et économique.
14 août 1997

L'incidence de la privatisation sur la situation des finances publiques au Canada

La privatisation, qui consiste dans le transfert d'activités du secteur public au secteur privé, s'est fortement développée sur la scène internationale dans les années 80 en raison de la nécessité de réduire les déficits budgétaires et des préoccupations croissantes au sujet de l'efficience des sociétés d'État et des bureaucraties gouvernementales. Cet article traite de la privatisation au Canada et de son incidence sur la situation financière des administrations publiques nationales. La privatisation a été en général moins rapide et moins étendue au Canada qu'à l'étranger, en partie à cause de la taille relativement réduite du secteur public canadien. Néanmoins, le gouvernement fédéral, les provinces et les municipalités ont réduit de plus en plus leur participation directe aux activités économiques en vendant des sociétés d'État, en sous-traitant la fourniture de services publics par des entreprises privées et en transférant au secteur privé la mise en oeuvre de projets d'infrastructure publique. L'incidence de la privatisation de sociétés d'État sur les finances publiques varie selon certains facteurs tels que la rentabilité de la société concernée, l'importance de l'investissement initial du gouvernement et les réductions de valeur passées. Normalement, lorsqu'elles s'inscrivent dans un objectif plus vaste d'assainissement des finances publiques, les privatisations contribuent à l'amélioration de la situation financière de l'État en réduisant ses besoins de financement et son endettement. Lorsqu'il y a privatisation de services et de projets d'infrastructure, on s'attend à ce qu'une gestion plus efficiente par le secteur privé entraîne une réduction des dépenses publiques. Par exemple, un groupe privé peut être en meilleure position que le secteur public pour gérer les risques financiers inhérents aux grands travaux d'infrastructure, tels que les dépassements de coût ou le retrait de certains entrepreneurs. Toutefois, le facteur clé qui détermine les gains d'efficience et la baisse des coûts est la concurrence, et non la privatisation en soi. Par conséquent, les économies pouvant résulter de la privatisation de services et de travaux publics dépendent très fortement des modalités des contrats. Dans l'ensemble, lorsqu'elles sont structurées de façon à encourager l'efficience économique, les privatisations sont de nature à améliorer la tenue de l'économie et, partant, à produire des gains à long terme sur les plans économique et budgétaire.
14 mai 1997

L'évolution de l'activité bancaire au Canada

Les activités des banques canadiennes se sont considérablement modifiées au cours des trente dernières années. La ligne de démarcation qui existait entre celles-ci et les autres institutions financières s'est estompée sous l'effet conjugué des progrès de la technologie de l'information, des changements législatifs et des forces du marché. Cette évolution a permis aux banques d'offrir un éventail beaucoup plus vaste de produits et de services. Dans cet article, l'auteur examine l'essor des opérations des banques sur le marché des prêts aux ménages au cours de la période sous revue et la percée qu'elles ont faite récemment dans le domaine de la gestion de la richesse personnelle. Certes, ces tendances ont été facilitées par des changements d'ordre législatif, mais elles reflètent également l'évolution des besoins des « baby-boomers », hier acheteurs de logements et, aujourd'hui, investisseurs dans la force de l'âge. Du côté des services commerciaux et des services aux entreprises, les banques ont réagi à l'expansion rapide des marchés financiers (et à la contraction de la demande de services d'intermédiation à la fois par les prêteurs ou les déposants et par les emprunteurs) en offrant des services de placement, après que des changements législatifs les y eurent autorisées à la fin des années 80. Elles ont également utilisé leur savoir-faire en matière d'évaluation du crédit et de gestion du risque pour fournir des garanties à l'appui d'accords de crédit et prendre des positions de contrepartiste et d'intermédiaire sur les marchés des produits dérivés. Un élément marquant de l'élargissement du champ d'action des banques est leur entrée, plus récente, sur les marchés des services fiduciaires, des fonds mutuels et du courtage de détail. Les banques ont également fait quelques percées dans le domaine de l'assurance. L'expansion des activités hors bilan a eu pour effet que la part des recettes tirées des droits et commissions dans les revenus des banques a augmenté. L'auteur fait également un survol des nouveaux outils et des techniques naissantes qui sont susceptibles de façonner la banque de demain.

Lagging Productivity Growth in the Service Sector: Mismeasurement, Mismanagement or Misinformation?

Document de travail du personnel 1997-6 Dinah Maclean
La part de la production totale revenant au secteur des services s'est accrue rapidement, mais la croissance de la productivité globale s'est généralement essoufflée dans ce secteur par rapport à celui des biens. L'auteure examine un certain nombre d'éléments d'explication de ce ralentissement de la productivité.
13 décembre 1996

Structure des échéances des avoirs et engagements financiers des ménages

Le texte vise à évaluer la structure des échéances du bilan des ménages et le degré de flexibilité des taux des emprunts et des avoirs financiers des particuliers. Les contrats à taux fixes pour les moyen et long termes constituent la majeure partie des avoirs productifs d'intérêts et des engagements financiers des ménages. Le profil de consommation des particuliers est donc plus influencé par les effets de richesse des variations des taux d'intérêt que par les effets de revenu, et une modification durable des taux d'intérêt ne produira pleinement ses effets sur la consommation qu'après un certain temps.
Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) de recherche: Bilan sectoriel

The Commodity-Price Cycle and Regional Economic Performance in Canada

Document de travail du personnel 1996-12 Mario Lefebvre, Stephen S. Poloz
Cette étude tente de fournir une interprétation de l'évolution économique régionale depuis le début des années 1970. Comme il est mentionné dans le titre, nous croyons que les variations des termes de l'échange, lesquelles sont souvent reliées aux changements dans les prix des matières premières, expliquent une partie importante de l'évolution économique des différentes régions du Canada.

The Bank of Canada's New Quarterly Projection Model, Part 3. The Dynamic Model: QPM

Le nouveau Modèle trimestriel de prévision (MTP) de la Banque du Canada combine les propriétés dynamiques à court terme nécessaires pour appuyer les projections économiques périodiques et la structure de comportement cohérente indispensable à l'analyse de la politique monétaire.
Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Rapports techniques Sujet(s) de recherche: Modèles économiques Code(s) JEL : C, C5, C53, E, E1, E17
9 août 1995

L'incertitude et la transmission de la politique monétaire au Canada (Conférence HERMES-Glendon)

Dans cette conférence, donnée au Collège Glendon de l'Université York à Toronto en mars 1995, le gouverneur de la Banque du Canada, Gordon G. Thiessen, fait porter l'essentiel de ses propos sur l'interaction qui existe entre l'incertitude et la transmission de la politique monétaire à l'ensemble de l'économie. Il examine l'influence que les différent types d'incertitude ont sur le comportement des agents économiques, et aussi comment ces incertitudes agissent sur la transmission de la politique monétaire au sein de l'économie. La première partie de la conférence expose la conception que la Banque du Canada a du mécanisme de transmission de la politique monétaire, en insistant particulièrement sur le rôle que joue l'incertitude. Dans la deuxième partie, les différents moyens que la Banque a employés pour tenter de réduire l'incertitude sont discutés.
7 mai 1995

Le phénomène de la désinflation dans le monde industrialisé au cours des années 90

Le Canada n'est pas le seul pays ayant réalisé des progrès substantiels dans la voie de la stabilité des prix. Le taux moyen d'inflation dans les pays industrialisés a fortement diminué durant la première moitié des années 90, qui représentait la troisième période de désinflation généralisée observée au cours des vingt dernières années. À la fin de 1994, les taux d'inflation de nombreux pays avaient reculé à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis le début des années 60 et oscillaient généralement entre 1 et 3 %. En dépit du recul de l'inflation aux mêmes bas niveaux, on a constaté des différences intéressantes d'un pays à l'autre. Par exemple, le taux d'inflation a baissé beaucoup plus rapidement en moyenne dans les pays non européens. Dans un grand nombre de pays, le rythme de désinflation s'est nettement ralenti après 1992, en dépit de l'atonie persistante de la demande. Les pays où la monnaie nationale a fortement baissé au cours de la première moitié des années 90 n'ont pas connu un taux d'inflation moyen plus élevé qu'ailleurs. L'auteur de l'article signale différents facteurs qui agissent sur l'inflation dans les pays industrialisés. Parmi ceux-ci, on trouve des facteurs spéciaux comme les modifications apportées aux impôts indirects, ainsi que des déterminants plus fondamentaux de l'inflation comme le niveau des capacités inutilisées dans l'économie. L'importance de ces facteurs et, peut-être, la façon dont l'inflation y a réagi ont varié d'un pays à l'autre. Un dénominateur commun est, toutefois, la résolution de plus en plus ferme des autorités monétaires des différents pays industrialisés de réaliser et de maintenir la stabilité des prix.
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