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14 août 1998

L'évolution économique et financière récente (mise à jour le 12 août)

Cet article, dont la rédaction a été achevée fin juin, constitue une mise à jour de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution, à la mi-mai 1998, de la dernière livraison du Rapport sur la politique monétaire. La tournure prise par les événements sur la scène internationale depuis mai a accentué l'incertitude entourant les perspectives de l'économie canadienne. Bien que la plupart des indicateurs de la demande intérieure et des agrégats de la monnaie et du crédit témoignent du maintien d'un dynamisme relatif de l'activité au Canada, les chiffres du commerce extérieur font nettement état d'un ralentissement imputable à la situation en Asie du Sud-Est et au Japon. Toutefois, comme les risques de dégradation des perspectives semblent maintenant plus graves que prévu, la Banque va continuer de surveiller de près l'évolution de la situation et réévaluer constamment l'interprétation qu'elle fait de la situation économique et financière du pays. Le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence devrait demeurer, pour le restant de l'année, dans la moitié inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 %. Mise à jour le 12 août : L'incertitude entourant la situation internationale et ses retombées sur l'économie canadienne reste élevée. En Asie du Sud-Est, l'activité économique continue de ralentir et les marchés financiers demeurent nerveux. Au Japon, les chiffres des dernières semaines font état d'un nouvel accès de faiblesse. En revanche, l'économie américaine demeure plus robuste que prévu, la demande intérieure affichant, selon les dernières données, un grand dynamisme. L'évolution récente des pays européens donne à penser que ceux-ci connaissent une expansion économique modérée. Au Canada, si l'on fait abstraction de l'incidence de facteurs temporaires tels que les mises à pied attribuables à la grève chez General Motors, la tendance fondamentale de l'économie reste favorable. Les nombreuses influences contraires qui agissent sur l'économie canadienne se reflètent dans les données qui ont été publiées après la rédaction du commentaire sur l'évolution économique récente. Dans le secteur des ressources, la production et les exportations ont été faibles en raison du ralentissement de la demande en provenance d'Asie. Toutefois, les exportations d'autres biens, en particulier les biens autres que ceux produits par l'industrie automobile, ont été vigoureuses, à la faveur de la forte demande en provenance des États-Unis. Au Canada, les ventes au détail continuent de croître et les ventes de maisons existantes sont également en hausse, ce qui est compatible avec la reprise du crédit aux ménages. Parallèlement, la construction résidentielle a fléchi, à cause en partie des grèves survenues dans la région de Toronto. Les investissements des entreprises et la croissance de l'ensemble des crédits aux entreprises sont restés relativement robustes. Des données sur les intentions d'investissement pour 1998 compilées dernièrement révèlent une forte hausse, comme en font foi les plus récents indicateurs mensuels des investissements en machines et en structures; cependant, le secteur des ressources et les autres secteurs affichent des tendances à court terme divergentes. Les derniers chiffres du marché du travail témoignent également de la vigueur fondamentale de l'emploi et des revenus. Dans l'ensemble, les données récentes indiquent que le PIB réel a augmenté d'environ 2 1/2 pour cent (en chiffres annuels) au deuxième trimestre, soit un peu moins rapidement que ce qui avait été prévu au moment de la rédaction du commentaire. Nous estimons à l'heure actuelle que les diverses grèves et autres perturbations de la production qui sont survenues (la plus importante étant due à la grève qui a touché General Motors aux États-Unis) ont retranché environ 1/2 point de pourcentage à la croissance du PIB réel au deuxième trimestre. Ainsi, sans ces perturbations, la croissance du PIB aurait approché les 3 %. L'activité économique au Canada continuera de se ressentir jusqu'au troisième trimestre de la grève chez GM et des mises à pied que celle-ci a occasionnées, ce qui compliquera l'interprétation des données économiques pour cette période. Cet état de choses conjugué aux incertitudes entachant la conjoncture extérieure souligne la nécessité qu'il y a de continuer à suivre de près l'évolution économique. En somme, les éléments favorables que sont le dynamisme soutenu de la dépense des ménages et des entreprises au Canada et le niveau élevé de la demande de produits canadiens aux États-Unis continuent de soutenir l'expansion économique à des rythmes propres à réduire la marge de capacités inutilisées. Du côté de l'inflation, les plus récentes données témoignent du maintien de l'inflation mesurée par l'indice de référence dans la moitié inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. Les effets que la dépréciation de notre monnaie aura sur le niveau des prix contribueront à faire monter l'inflation, mais grâce à des facteurs compensatoires, comme l'offre excédentaire au sein de l'économie et la concurrence au niveau des prix que livrent les producteurs asiatiques, les pressions inflationnistes globales resteront modestes. Depuis la rédaction du commentaire économique, les conditions monétaires se sont de nouveau assouplies sous l'impulsion de la dépréciation du dollar canadien. Comme il a été mentionné dans le commentaire, l'ampleur de l'incertitude qui règne actuellement sur la scène internationale provoque de la volatilité sur les marchés financiers et des variations de grande amplitude des conditions monétaires.
13 août 1998

Le taux d'activité de la population canadienne : son évolution et ses tendances

L'un des éléments clés du potentiel de croissance d'une économie est le taux d'augmentation de sa population active, lequel est fonction à la fois de la croissance démographique et de la variation du taux d'activité. Des facteurs cycliques liés à la conjoncture économique, tout comme les facteurs structurels et les tendances démographiques, peuvent influencer considérablement le taux d'activité. Du milieu des années 1970 à la fin des années 1980, le taux d'activité a progressé presque continuellement pour atteindre le chiffre record de 67,5 %. En revanche, entre 1990 et 1995, il a plongé pour se stabiliser autour de 65 % depuis 1995. Dans cet article, l'auteure analyse la participation selon le groupe d'âge et le sexe pour mieux comprendre les causes des variations du taux d'activité et l'incidence de ces variations sur l'évolution future du taux d'activité global. On peut assigner aux facteurs cycliques le recul du taux d'activité dans les années 1990, mais les facteurs structurels tels que la hausse du taux de fréquentation scolaire et l'utilisation accrue de l'ordinateur, ainsi que les tendances démographiques (vieillissement de la population) ont également joué un rôle important à cet égard. L'auteure en conclut que, bien qu'une certaine remontée du taux d'activité soit à prévoir, il est peu probable que le taux d'activité global retrouve son pic de 1989 au cours de la prochaine décennie.

Le PIB potentiel des États-Unis et ses déterminants : la productivité de la main-d'oeuvre et le taux d'activité

Document de travail du personnel 1998-13 René Lalonde
Dans cette étude, l'auteur vise principalement trois objectifs. Premièrement, il cherche à savoir si la bonne tenue de l'économie américaine observée ces dernières années est imputable à une poussée du PIB potentiel. Deuxièmement, il tente de déterminer quelles sont les variables reliées à l'offre globale dont la tendance pourrait expliquer l'évolution du potentiel de l'économie. […]
14 mai 1998

L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences

Cet article examine l'évolution des agrégats monétaires au cours de l'année 1997 et les conséquences qu'elle a pour l'activité économique future. L'agrégat au sens étroit M1 a progressé rapidement au premier semestre de 1997, mais son rythme s'est quelque peu ralenti au second semestre. La forte croissance de cet agrégat au cours des dernières années s'explique, en majeure partie, par une augmentation de la demande d'encaisses de transaction découlant de la baisse des taux d'intérêt et de la reprise de l'activité économique. Un certain nombre de facteurs spéciaux qui ont également joué un rôle sont aussi examinés. La Banque s'attend à ce que la croissance de M1 se ralentisse légèrement au cours de 1998 et 1999, ce qui serait compatible avec un taux de l'inflation tendancielle se situant à l'intérieur de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 % pour les deux prochaines années. Le taux de croissance de l'agrégat au sens large M2+ continue d'être faussé par le déplacement vers les fonds mutuels de l'épargne investie dans des dépôts à terme fixe. Un agrégat plus étoffé qui comprend M2+, les OEC et les fonds mutuels de toutes les catégories et qui constitue ainsi un meilleur indicateur de la croissance des agrégats au sens large, a augmenté à un rythme modéré en 1997. Le comportement récent des agrégats monétaires au sens large continue de laisser croire que l'inflation demeurera faible dans les années à venir.

Forecasting Inflation with the M1-VECM: Part Two

Document de travail du personnel 1998-6 Walter Engert, Scott Hendry
La banque centrale se préoccupe essentiellement de l'orientation générale que prendra l'inflation à l'avenir et non des fluctuations passagères qu'elle affiche. Les auteurs de l'étude ont donc choisi de se pencher sur la prévision d'une mesure simple de la tendance de l'inflation, le taux d'augmentation de l'IPC sur huit trimestres. Leur objectif principal est d'améliorer […]

Predicting Canadian Recessions Using Financial Variables: A Probit Approach

Document de travail du personnel 1998-5 Joseph Atta-Mensah, Greg Tkacz
Les auteurs étudient la faculté de certaines variables financières d'aider à prévoir les récessions au Canada. Sur le plan méthodologique, ils s'inspirent étroitement d'Estrella et Mishkin (1998), qui utilisent un modèle probit pour prédire les récessions de l'économie américaine jusqu'à huit trimestres à l'avance. Leur principale conclusion est que l'écart entre le rendement des obligations […]

The Benefits of Low Inflation: Taking Stock

Rapport technique n° 83 Brian O'Reilly
L'auteur examine les recherches empiriques consacrées aux avantages d'un bas niveau d'inflation, en particulier les études menées depuis 1990, en faisant appel à la grille d'analyse retenue dans la section qui traitait de ces avantages dans le Rapport annuel du gouverneur de la Banque du Canada pour l'année 1990.

Food Aid Delivery, Food Security and Aggregate Welfare in a Small Open Economy: Theory and Evidence

Document de travail du personnel 1998-1 Patrick Osakwe
L'auteur modélise une petite économie ouverte pour examiner la façon dont le mode de remboursement de l'aide alimentaire agit, dans les pays bénéficiaires, sur l'emploi, la sécurité alimentaire et le bien-être global, dans un environnement où les entreprises du secteur privé paient des salaires d'efficience en vue d'encourager l'effort. Il prend en considération deux formes […]
14 décembre 1997

L'évolution économique et financière récente

L'économie canadienne a progressé à un taux annuel moyen de 4 % au deuxième semestre de 1996 et au cours des trois derniers trimestres de 1997, à la faveur de la détente des conditions monétaires, des gains importants au chapitre de l'emploi, de la faiblesse de l'inflation, de l'amélioration des finances publiques et de la vigueur de la demande aux États-Unis. Ces facteurs continueront d'étayer le scénario d'une croissance durable de la production et de l'emploi dans les mois à venir. La situation en Asie continuant d'évoluer, il est difficile d'évaluer avec précision l'incidence globale qu'elle aura sur l'économie canadienne. Parallèlement, la tenue plus vigoureuse que prévu des économies des États-Unis, du Mexique et de l'Europe ainsi que la réduction des taux d'intérêt à plus long terme dans la plupart des pays industriels ont été des surprises favorables. Le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence est tombé tout juste en deçà de la fourchette de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 %, au cours des derniers mois de 1997. Avec l'atténuation de l'effet de quelques-uns des facteurs spéciaux qui ont contribué à cette baisse, le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence devrait retourner à l'intérieur de la fourchette au cours des prochains mois.
11 décembre 1997

Résumé du colloque sur la stabilité des prix, les cibles en matière d'inflation et la politique monétaire

Cet article constitue un résumé des actes d'un colloque que la Banque du Canada a tenu en mai 1997. La Banque a tenu un premier colloque sur ce sujet en 1993, soit deux ans après l'adoption de cibles en matière d'inflation au Canada. Le colloque de 1997 est revenu sur un grand nombre des questions de nature analytique concernant la stabilité des prix qui avaient été abordées lors du premier colloque, mais s'est également intéressé à plusieurs autres questions. Cette fois-ci, le prolongement des cibles de maîtrise de l'inflation au delà de 1998 étant à l'étude, une importance particulière a été accordée au rôle et aux caractéristiques de ces cibles. Le colloque a également réuni dans une table ronde des spécialistes de la politique monétaire venus de trois pays ayant adopté des cibles en matière d'inflation, soit la Nouvelle-Zélande, la Suède et le Royaume-Uni. Les observations de ces spécialistes, qui étaient centrées sur l'expérience vécue à ce chapitre dans leurs pays respectifs, font ressortir très clairement les défis que doivent relever tous les responsables de la politique monétaire dans les économies ouvertes.
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