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11 juin 2006

Évaluation des mesures de l'inflation fondamentale

Depuis l'instauration d'un régime de poursuite de cibles d'inflation en 1991, la Banque du Canada a choisi de recourir à une mesure de l'inflation fondamentale pour la guider dans la conduite de sa politique monétaire à court terme. Lorsque la cible d'inflation a été renouvelée en 2001, la Banque a adopté en raison des avantages qu'il offrait un nouvel indice pour mesurer l'inflation tendancielle, IPCX. Laflèche et Armour font le bilan de son utilisation en cherchant à savoir s'il satisfait encore aux critères qui avaient présidé à son choix en 2001. Elles décrivent pour ce faire les divers indices que surveille la Banque et évaluent leurs performances en fonction de la volatilité de leurs composantes et de celle des indices eux-mêmes, de l'absence de biais par rapport à l'IPC global, de leur capacité de prévision et de certains critères pratiques telles l'actualité et la crédibilité. Elles concluent qu'IPCX répond encore à tous les critères empiriques et pratiques.
2 juin 2006

Une nouvelle analyse de l'horizon de la cible d'inflation

Dans un régime de cibles d'inflation, la conduite de la politique monétaire suppose l'établissement d'un horizon pour l'atteinte de la cible, c'est-à-dire d'un délai moyen pour ramener l'inflation au taux visé. Les autorités monétaires ont tout avantage à communiquer cet horizon, car cela contribue vraisemblablement à ancrer les attentes d'inflation. Les auteurs s'intéressent particulièrement à la détermination de l'horizon approprié en exposant les résultats de deux récentes études de la Banque du Canada. D'après ces travaux, le délai actuel de six à huit trimestres demeure approprié. Il faut souligner que l'horizon optimal de la cible d'inflation varie beaucoup, selon la combinaison des chocs à laquelle l'économie est soumise. Dans les rares cas où un choc persistant, comme une bulle d'actifs, déclenche un mécanisme d'accélérateur financier, un horizon plus long pourrait mieux convenir.
15 avril 2006

La poursuite de cibles d'inflation : résumé du colloque tenu à la Banque du Canada les 28 et 29 avril 2005

Le colloque de 2005 organisé par la Banque du Canada portait sur deux enjeux fondamentaux : l'opportunité d'utiliser des cibles définies par rapport au niveau des prix plutôt que par rapport à l'inflation, et le taux d'inflation optimal à viser. Voici quelques-uns des thèmes qui étaient à discuter lors des différentes séances : nouvelles méthodologies pour l'examen de la validité de la courbe de Phillips néokeynésienne dans le cas du Canada; implications pour la politique monétaire des effets frontières et du modèle de l'accélérateur financier; borne inférieure limitant les taux d'intérêt nominaux à zéro; inflation, bien-être et modèles macroéconomiques d'équilibre général. Des experts ont été invités à donner leur point de vue sur chacun des thèmes abordés, et deux conférenciers réputés ont fait part de leurs réflexions sur la poursuite de cibles d'inflation.

The Welfare Implications of Inflation versus Price-Level Targeting in a Two-Sector, Small Open Economy

Document de travail du personnel 2006-12 Eva Ortega, Nooman Rebei
Les auteurs analysent les implications pour le bien-être de règles simples de politique monétaire, en estimant un modèle de petite économie ouverte pour le Canada qui compte deux secteurs (biens échangeables et non échangeables) et où les prix et les salaires sont rigides.

The 1975–78 Anti-Inflation Program in Retrospect

Document de travail du personnel 2005-43 John Sargent
L'auteur présente une vue d'ensemble du Programme de lutte contre l'inflation appliqué de 1975 à 1978, dans un document d'information destiné aux participants à un séminaire organisé par la Banque du Canada à l'occasion du 30e anniversaire du Programme.

Measurement Bias in the Canadian Consumer Price Index

Document de travail du personnel 2005-39 James Rossiter
L'indice des prix à la consommation (IPC) est la mesure de l'inflation la plus couramment utilisée au Canada. Toutefois, à titre d'indicateur des variations du coût de la vie, l'IPC est sujet à divers types de biais de mesure.

The Exchange Rate and Canadian Inflation Targeting

Document de travail du personnel 2005-34 Christopher Ragan
L'auteur explique en termes non techniques le rôle du taux de change dans la politique monétaire canadienne, qui est axée sur la poursuite d'une cible d'inflation.
5 octobre 2005

Le taux de change et la poursuite d'une cible d'inflation au Canada

Un taux de change flottant pouvant s'ajuster librement aux chocs qui frappent les économies canadienne et mondiale constitue une composante essentielle du cadre de maîtrise de l'inflation de la Banque du Canada. Ce taux de change joue un rôle important dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. D'un point de vue pratique, il est intéressant de se demander comment la Banque intègre les fluctuations du taux de change dans le processus décisionnel relatif à la conduite de la politique monétaire. C'est seulement après avoir établi la cause et le degré de persistance d'une variation du taux de change, ainsi que son effet net probable sur la demande globale, que la Banque peut déterminer la mesure de politique monétaire à appliquer pour garder l'inflation à un niveau bas, stable et prévisible. Ragan se penche sur la nécessité de poursuivre des cibles d'inflation et sur le mécanisme de transmission de la politique monétaire, y compris sur le rôle du taux de change, avant de décrire deux catégories de variations du taux de change et leurs implications pour la politique monétaire.
24 novembre 2004

Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne

L'article traite de la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne doit réagir aux bulles d'actifs. La principale conclusion des auteurs est que le maintien de la hausse des prix à la consommation à des niveaux bas et stables constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière, même en présence de bulles. Dans des circonstances extrêmes — soit lorsqu'une bulle a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à occasionner des coûts appréciables pour l'économie —, les autorités monétaires pourraient être mieux en mesure d'atteindre cet objectif en intervenant à contre-courant du marché, même au prix d'écarts temporaires du taux d'inflation par rapport à la cible. Une telle stratégie pourrait atténuer le risque qu'une chute brutale des prix des actifs entraîne une récession et fasse glisser l'inflation, à plus long terme, bien en deçà du taux visé. Les cas où cette stratégie est applicable sont rares, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché risque davantage de nuire à l'économie que de l'aider. La politique monétaire canadienne devrait se préoccuper davantage des bulles immobilières que des bulles boursières, car les prix de l'immobilier sont plus susceptibles d'être poussés à la hausse par un assouplissement excessif des conditions du crédit intérieur que ceux des actions, qui sont en grande partie déterminés sur les marchés mondiaux.

The Implications of Transmission and Information Lags for the Stabilization Bias and Optimal Delegation

Document de travail du personnel 2004-37 Jean-Paul Lam, Florian Pelgrin
À l'aide d'un nouveau modèle keynésien hybride, Jensen (2002) et Walsh (2003) montrent, dans deux études récentes, qu'un régime prenant pour cible soit le taux de croissance du revenu nominal soit la variation de l'écart de production permet de reproduire la solution obtenue avec une règle d'engagement et de réduire ainsi le biais de stabilisation.
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