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21 février 2013

Résumé de colloque : Intermédiation et vulnérabilités financières

En octobre 2012, le colloque économique annuel de la Banque du Canada a donné l’occasion à des experts canadiens et du monde entier de s’entretenir des grands enjeux relatifs à l’intermédiation et aux vulnérabilités financières. Ce colloque a notamment porté sur la situation financière des ménages et son lien avec la stabilité financière, de même que sur la réglementation des banques, la titrisation et le secteur bancaire parallèle.

Real-financial Linkages through Loan Default and Bank Capital

Document de travail du personnel 2013-3 Tamon Takamura
D’après de nombreuses études macroéconomiques, les frictions financières n’amplifieraient pas les répercussions des chocs réels. Cependant, cette constatation est fondée sur des modèles qui ne tiennent pas compte des défauts de paiement et des fonds propres bancaires endogènes.

Financial Crisis Resolution

Document de travail du personnel 2012-42 Josef Schroth
Dans cette étude, l’auteur utilise une version dynamique du modèle d’intermédiation financière de Holmstrom et Tirole. Il montre que les équilibres concurrentiels ne sont pas soumis à une contrainte d’efficience quand l’économie subit une crise financière. Sous l’effet d’une externalité pécuniaire, le désir des banques d’accumuler des fonds propres au fil du temps aggrave, lors de la crise financière, la rareté des capitaux en provenance d’investisseurs disposant d’un avantage informationnel.
15 novembre 2012

Les taxes sur les transactions financières : expériences d’autres pays, enjeux et faisabilité

L’idée de prélever une taxe sur les transactions financières (TTF) circule depuis longtemps déjà, mais la récente crise financière mondiale a ravivé l’intérêt de certains à son endroit. Cet article examine les données relatives à l’incidence de la perception d’une telle taxe sur la qualité du marché ainsi que certains des défis posés par sa mise en œuvre dans la pratique. Les partisans de la TTF allèguent que cette dernière procurerait d’importantes recettes fiscales et réduirait la volatilité des marchés. La plupart des observations empiriques corroborent plutôt les arguments invoqués par les opposants à la TTF, à savoir que celle-ci entraîne une baisse du volume des opérations et de la liquidité et une hausse de la volatilité. En outre, sa mise en œuvre comporte de nombreuses difficultés, qui pourraient réduire les revenus escomptés. Les avantages éventuels d’une taxe sur les transactions financières sont tributaires de ses effets sur la qualité du marché et de sa capacité de générer des recettes. La conception d’une TTF soulève néanmoins beaucoup de questions qui demeurent sans réponse.

15 novembre 2012

Accès, concurrence et risques sur les marchés à compensation centralisée

Parce qu’elles atténuent le risque de contrepartie et en assurent la gestion, les contreparties centrales peuvent rendre les marchés de gré à gré plus résilients et réduire le risque systémique. Ces avantages sont maximisés quand les services de la contrepartie centrale sont accessibles à un large éventail de participants. On observe, dans les marchés de gré à gré, un important arbitrage entre risque et concurrence. Les auteurs modélisent un tel marché pour examiner comment, lorsqu’une contrepartie centrale est présente, les incitations des participants peuvent influer sur le risque et la concurrence. Si la compensation est centralisée, la participation d’un nombre élevé d’opérateurs peut faire diminuer le risque. Voilà notamment pourquoi les autorités de réglementation ont établi des exigences afin que les critères d’accès à la contrepartie centrale soient équitables, non discriminatoires et fondés sur les risques.

15 novembre 2012

Le monde changeant du paiement de détail au Canada et ses répercussions sur la demande de numéraire

Depuis vingt ans, les instruments de paiement sur support papier – billets de banque et chèques – cèdent de plus en plus la place aux moyens électroniques, tels que les cartes de débit et de crédit. Selon des travaux effectués récemment à la Banque du Canada sur les préférences des consommateurs en matière d’instruments de paiement, le numéraire demeure fréquemment utilisé pour les petits achats parce que ce mode de règlement est rapide et commode et qu’il est largement accepté par les commerçants; les cartes de débit et de crédit sont plus souvent choisies pour les transactions de montant plus élevé où les caractéristiques de sécurité et la possibilité de garder un historique des dépenses sont perçues comme des avantages. Les innovations en voie d’introduction au Canada dans le domaine du paiement de détail pourraient entraîner un autre recul de l’utilisation des espèces à long terme, mais on mesure mal les effets que pourraient avoir sur celle-ci certains des changements d’ordre structurel et réglementaire en cours.

When Lower Risk Increases Profit: Competition and Control of a Central Counterparty

Document de travail du personnel 2012-35 Jean-Sébastien Fontaine, Héctor Pérez Saiz, Joshua Slive
Les auteurs modélisent le comportement des courtiers sur des marchés de dérivés de gré à gré dans lesquels un petit nombre de courtiers traitent avec un éventail de clients hétérogènes. La concurrence imparfaite et le risque de défaut (endogène) donnent lieu à un arbitrage bien connu entre concurrence et risque.

Canadian Bank Balance-Sheet Management: Breakdown by Types of Canadian Financial Institutions

Document d’analyse du personnel 2012-7 David Xiao Chen, H. Evren Damar, Hani Soubra, Yaz Terajima
Les auteurs étudient les ratios de levier, de fonds propres et de liquidité des banques au Canada. Ces ratios sont d’importants indicateurs des différents types de risques du point de vue de la gestion des bilans bancaires. Les auteurs prêtent une attention particulière aux observations concernant différents types d’établissements, notamment les banques de petite taille auxquelles on est historiquement moins attentif.
16 août 2012

Une analyse des indicateurs de risque de bilan au sein des institutions financières canadiennes

Cet article examine l’évolution dans plusieurs types d’institution financière au Canada de quatre indicateurs de risque de bilan – les ratios de levier, de fonds propres, de liquidité de l’actif et de financement – au cours des trois dernières décennies. Les changements apportés à la réglementation du secteur bancaire qui pourraient avoir contribué à la dynamique observée y sont aussi décrits. Les auteurs constatent que les divers indicateurs de risque de bilan ont reculé dans la plupart des institutions autres que les six grandes banques, mais qu’ils sont demeurés relativement inchangés dans ces dernières. Ils notent par ailleurs une hétérogénéité croissante de ces indicateurs parmi les institutions financières. Le repli général et l’accentuation de l’hétérogénéité sont survenus dans la foulée de changements d’ordre réglementaire, comme l’entrée en vigueur en 1995 de lignes directrices sur la liquidité de financement et l’imposition aux banques, en 2000, d’exigences individualisées en matière de levier. En resserrant la gestion des risques de bilan, ces règlements ont vraisemblablement contribué à rendre le secteur bancaire plus résilient.

The Ex-Ante Versus Ex-Post Effect of Public Guarantees

Document de travail du personnel 2012-22 H. Evren Damar, Reint Gropp, Adi Mordel
En octobre 2006, l’agence DBRS a modifié la notation des banques afin de tenir compte du soutien potentiel de l’État. Les modifications apportées ne traduisaient pas des changements de la qualité fondamentale du crédit des institutions concernées.
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