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20 décembre 2001

Le marché canadien des titres à revenu fixe : évolution récente et perspectives

À l'instar d'autres marchés nationaux de capitaux, le marché canadien des titres à revenu fixe traverse actuellement une période de transformation d'ordre structurel. Les auteurs se penchent sur l'évolution et les tendances récentes de ce marché ainsi que sur leurs répercussions possibles. Sous la double influence de la diminution des besoins de financement du gouvernement fédéral et de la hausse soutenue des émissions du secteur privé, la physionomie du marché canadien des titres à revenu fixe a sensiblement changé. Les titres du gouvernement canadien constituent une proportion importante des instruments à revenu fixe en circulation et jouent un rôle fondamental. Ils servent notamment de référence pour l'évaluation d'autres titres négociables, et les acteurs du marché les utilisent comme instrument de couverture pour gérer leur exposition au risque. La réduction du volume des émissions de titres du gouvernement canadien a contribué à une baisse de la liquidité du marché des obligations de référence. Le marché des titres de sociétés étant encore assez peu développé et peu liquide comparativement à celui des titres du gouvernement canadien, cela suscite des préoccupations d'ordre plus général quant à l'avenir du marché canadien des titres à revenu fixe. Il existe à l'heure actuelle peu d'instruments susceptibles de prendre le relais de ces derniers en tant qu'outils de couverture et de référence. Le gouvernement fédéral s'est cependant engagé à préserver l'intégrité du marché des émissions de référence et prend des mesures pour améliorer la liquidité de ce dernier et atténuer les pressions sur l'offre effective de ces titres. Le marché s'oriente par ailleurs vers l'utilisation de plateformes de négociation électronique pouvant faciliter le processus de détermination des prix, accroître la rentabilité et améliorer la liquidité et la transparence du marché.
16 août 2001

Innovation et concurrence au sein des marchés boursiers canadiens

Les innovations dans le domaine des technologies de l'information et de la communication et la mondialisation concomitante des marchés financiers pourraient provoquer des mutations importantes de la structure des marchés boursiers canadiens. Les bourses établies peuvent maintenant livrer une concurrence plus efficace à l'échelle interrégionale et internationale. D'autre part, la réduction des coûts a aplani les barrières à l'entrée de nouveaux compétiteurs, les systèmes de négociation parallèles (SNP). Face à cette concurrence accrue, les bourses canadiennes ont pris des mesures afin d'améliorer la qualité de leur marché. Tout en reconnaissant les bienfaits de l'innovation sur les marchés canadiens, les organismes de réglementation craignent une fragmentation de la liquidité à court terme. Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont dévoilé une proposition en vue de limiter le risque de fragmentation et de permettre aux SNP d'entrer en concurrence avec les bourses traditionnelles pour la première fois. Les auteurs présentent un aperçu des marchés boursiers canadiens et de leur structure, en mettant l'accent sur l'évolution récente.

The Future Prospects for National Financial Markets and Trading Centres

Document de travail du personnel 2001-10 Charles Gaa, Stephen Lumpkin, Robert Ogrodnick, Peter Thurlow
L'étude porte sur les effets de la poursuite de la mondialisation et du progrès technique sur l'avenir des centres d'échange d'actifs financiers et des marchés financiers nationaux, particulièrement pour des économies de petite taille comme le Canada. En raison des liens grandissants entre les marchés d'actions, les auteurs prévoient que les actifs hautement liquides se négocieront sur un marché mondial unique, dont l'accès se fera à partir de centres d'échange d'actifs financiers nationaux.

Reactions of Canadian Interest Rates to Macroeconomic Announcements: Implications for Monetary Policy Transparency

Document de travail du personnel 2001-5 Toni Gravelle, Richhild Moessner
Les auteurs tentent de quantifier statistiquement la réaction des taux d'intérêt au Canada et aux États-Unis à la publication des données macroéconomiques dans ces deux pays. Ils constatent que les taux d'intérêt canadiens réagissent très peu aux nouvelles concernant le comportement récent des indicateurs macroéconomiques canadiens mais beaucoup à celles en provenance des États-Unis, ce qui indiquerait que la conjoncture internationale exerce une grande influence sur le marché canadien des titres à revenu fixe.
16 décembre 2000

La gestion des réserves de change par la Banque du Canada

Cet article décrit l'approche adoptée par la Banque du Canada pour gérer les réserves officielles de change du gouvernement détenues sous forme d'actifs liquides en devises. Il donne un aperçu des opérations du Compte du Fonds des changes (CFC), principal compte où sont conservées les réserves du Canada. L'auteur passe brièvement en revue l'évolution des objectifs et de la fonction de gestion du CFC au cours des 25 dernières années, à la lumière des fluctuations des réserves et des changements qu'ont connus les marchés financiers. Le CFC est financé au moyen des emprunts en devises qu'effectue le Canada sur le marché des capitaux. L'auteur met en lumière la stratégie d'ensemble utilisée pour gérer le Compte et qui consiste à apparier les avoirs et les engagements. En vertu de ce système, les fonds sont investis dans des actifs dont les caractéristiques sont les plus proches qui soient de celles des engagements en devises contractés, ce qui contribue à immuniser le portefeuille contre les risques de change et de taux d'intérêt.
16 novembre 2000

Les produits dérivés de crédit

Les produits dérivés de crédit constituent un instrument utile pour les prêteurs qui veulent réduire leur exposition au risque à l'endroit d'un emprunteur particulier, mais qui ne sont pas disposés à se départir de leur créance. Cet instrument permet de transférer le risque à une contrepartie, sans véritablement céder la propriété de l'actif sous-jacent. Principaux acteurs de ce marché en plein essor, les banques commerciales ont recours à ces produits pour diversifier leurs portefeuilles de prêts et leurs autres actifs à risque. Les auteurs examinent la taille et le fonctionnement de ce marché relativement nouveau et se demandent si les produits dérivés de crédit ne risquent pas de fausser les incitatifs au suivi et à la gestion des risques.

Steps in Applying Extreme Value Theory to Finance: A Review

Document de travail du personnel 2000-20 Younes Bensalah
Appliquée dans des domaines aussi divers que l'hydrologie et l'assurance, la théorie des valeurs extrêmes permet d'estimer la probabilité associée à des événements extrêmes, donc rares. Aussi cet outil peut-il servir à modéliser l'incidence de krachs boursiers ou de tensions extrêmes sur les portefeuilles des investisseurs.
14 août 2000

Analyse des niveaux actuels des cours en bourse

L'ascension des bourses nord-américaines en 1999 et au début de 2000 a amené les observateurs à s'interroger sur les hypothèses susceptibles de justifier le maintien de niveaux aussi élevés des cours. Dans cet article, les techniques usuelles d'évaluation des cours sont appliquées aux marchés boursiers du Canada et des États-Unis. Dans la méthode des taux de rendement comparatifs, les taux d'intérêt réels (plutôt que nominaux) sont considérés comme de meilleurs points de comparaison pour étudier le rendement lié aux indices boursiers. De façon générale, les écarts entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers se sont creusés au cours des deux dernières années. Le modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes à recevoir permet de rattacher la prime de risque sur les actions à la croissance anticipée des dividendes. Il donne à penser que, pour que les cours en bourse (mesurés à la fin de février 2000) se maintiennent à leurs niveaux élevés, il faudrait que les dividendes croissent rapidement ou que les primes de risque sur les actions demeurent anormalement faibles. L'auteur note la hausse fulgurante des cours dans le compartiment des valeurs technologiques pendant l'année 1999 (Graphique4). Il analyse ensuite les valorisations boursières une fois ce compartiment exclu du marché canadien. Lorsqu'il utilise pour cela la méthode des taux de rendement comparatifs, les écarts de rendement obtenus sont un peu moins élevés; quand il a recours au modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes, il n'est pas nécessaire de postuler une croissance future des dividendes aussi rapide ni une prime de risque aussi faible pour justifier le niveau des cours actuels. L'article met en lumière deux effets de la « nouvelle économie » sur les marchés boursiers. Le premier est le fléchissement du ratio dividendes/cours, du fait que les sociétés de haute technologie réinvestissent en général le gros de leurs bénéfices et versent peu de dividendes. Le second a trait à la possibilité d'un relèvement du taux d'accroissement de la productivité, qui accréditerait l'hypothèse d'une croissance des bénéfices supérieure à la progression observée dans le passé. Plusieurs hypothèses sont formulées pour expliquer la diminution des primes de risque sur les actions. Alors que la volatilité à court terme a incontestablement augmenté sur le marché boursier ces dernières années, il se peut que le bas taux d'inflation et la meilleure tenue de l'économie, combinés à l'évolution démographique et aux préférences des investisseurs, aient contribué à faire baisser la prime de risque exigée par ces derniers. Un scénario fondé sur une progression rapide des dividendes à moyen terme puis un retour à plus long terme aux taux de croissance observés antérieurement permet d'expliquer dans une certaine mesure les cours élevés observés actuellement, mais il présuppose des hypothèses qui rompent avec l'évolution passée.

Modelling Risk Premiums in Equity and Foreign Exchange Markets

Document de travail du personnel 2000-9 René Garcia, Maral Kichian
On attribue généralement la prévisibilité observée des excédents de rendement sur les marchés des actions et des changes à la présence de primes de risque variables sur ces marchés. Ainsi il s'est avéré possible d'expliquer les excédents de rendement sur les portefeuilles d'actions au moyen de diverses variables financières et économiques.
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