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14 mai 1998

L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences

Cet article examine l'évolution des agrégats monétaires au cours de l'année 1997 et les conséquences qu'elle a pour l'activité économique future. L'agrégat au sens étroit M1 a progressé rapidement au premier semestre de 1997, mais son rythme s'est quelque peu ralenti au second semestre. La forte croissance de cet agrégat au cours des dernières années s'explique, en majeure partie, par une augmentation de la demande d'encaisses de transaction découlant de la baisse des taux d'intérêt et de la reprise de l'activité économique. Un certain nombre de facteurs spéciaux qui ont également joué un rôle sont aussi examinés. La Banque s'attend à ce que la croissance de M1 se ralentisse légèrement au cours de 1998 et 1999, ce qui serait compatible avec un taux de l'inflation tendancielle se situant à l'intérieur de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 % pour les deux prochaines années. Le taux de croissance de l'agrégat au sens large M2+ continue d'être faussé par le déplacement vers les fonds mutuels de l'épargne investie dans des dépôts à terme fixe. Un agrégat plus étoffé qui comprend M2+, les OEC et les fonds mutuels de toutes les catégories et qui constitue ainsi un meilleur indicateur de la croissance des agrégats au sens large, a augmenté à un rythme modéré en 1997. Le comportement récent des agrégats monétaires au sens large continue de laisser croire que l'inflation demeurera faible dans les années à venir.
13 mai 1998

L'évolution des écarts de taux d'intérêt à long terme entre le Canada et les États-Unis depuis 1990

Les écarts de taux d'intérêt à long terme entre le Canada et les États-Unis ont connu un revirement remarquable ces dernières années. Les écarts exceptionnellement prononcés observés durant la première moitié de la décennie ont fait place à une série d'écarts négatifs d'une ampleur sans précédent. Dans le présent article, l'auteur analyse les aspects conceptuels des rendements des actifs internationaux et applique sa recherche au cas du Canada et des États-Unis. Avant 1995, les investisseurs ne savaient pas si l'inflation, sur longue période, évoluerait dans les limites des fourchettes cibles établies par le gouvernement et la Banque. La crédibilité de la politique monétaire était minée par d'importants déficits budgétaires et l'incertitude politique. Au cours de la deuxième moitié de la décennie, la confiance a été rétablie à la faveur de l'assainissement des finances publiques, du maintien de la stabilité des prix à long terme et de la diminution des préoccupations entourant la situation politique au Québec. Tant que l'effet de ces facteurs fondamentaux continuera de se faire sentir, les taux à long terme devraient se maintenir à un niveau relativement bas, et ce même si les taux à court terme s'inscrivent en hausse.
13 mai 1998

Publication du Rapport sur la politique monétaire

Déclaration préliminaire Gordon Thiessen
Ce matin, nous avons publié notre septième livraison du Rapport sur la politique monétaire. Depuis la parution du Rapport de novembre dernier, il s'est produit plus d'événements ayant de grandes conséquences économiques et financières que d'habitude au Canada et à l'étranger. Parmi les plus importants, il convient de citer la crise en Asie, la baisse […]
12 mai 1998

Le point sur les biais de mesure inhérents à l'IPC canadien

L'indice des prix à la consommation (IPC) sert à mesurer les variations du niveau des prix des biens et services consommés au pays. Indicateur des variations du coût de la vie, l'IPC est entaché de divers types de biais de mesure. Cet article fournit des estimations quant à l'ampleur de ces biais inhérents à l'IPC canadien. Il arrive à la conclusion que le taux de croissance de l'IPC exagère probablement l'augmentation du coût de la vie au Canada d'environ un demi-point de pourcentage par an.
11 mai 1998

L'utilisation des accords de taux futur (FRA) au Canada

Cet article commence par une définition des FRA, que les auteurs présentent comme des contrats de garantie de taux d'intérêt à court terme négociés hors bourse et comparent aux contrats BAX de la Bourse de Montréal (contrats à terme sur acceptations bancaires négociés à la Bourse de Montréal). Puis, ils expliquent l'utilisation que les participants au marché font des FRA pour couvrir le risque de taux d'intérêt à court terme. L'article se termine par un exposé de l'utilisation que la Banque du Canada fait des données que fournissent les FRA à titre d'indicateur des attentes des marchés au sujet de l'évolution des taux d'intérêt. Les modèles économétriques utilisés pour extraire l'information que renferment les taux des FRA, ainsi que les hypothèses sous-jacentes, sont présentés dans une annexe.
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