Notes sur les indicateurs de stabilité financière

Consultez une présentation détaillée des indicateurs de la stabilité financière.

Ménages

Endettement et avoir propre foncier des ménages

Caractéristiques des prêts hypothécaires octroyés

Les prêts hypothécaires dont le rapport prêt-valeur (RPV) est supérieur à 80 % doivent être assurés, mais pas ceux dont le RPV est de 80 % ou moins. Une faible proportion de ceux-ci l’est tout de même, mais cela n’a pas d’incidence notable sur la série illustrée. Si un prêt hypothécaire non assuré répond aux normes d’assurance, le prêteur peut l’assurer par portefeuille après l’octroi. Cependant, pour les besoins des présents indicateurs, un prêt est considéré comme assuré seulement si une assurance est souscrite au moment où il est octroyé.

Le nombre de prêts hypothécaires octroyés correspond au total octroyé chaque trimestre (non annualisé).

Le nombre de prêts hypothécaires octroyés durant un trimestre donné comprend les prêts hypothécaires assurés consentis par l’ensemble des prêteurs ainsi que tous les prêts hypothécaires non assurés octroyés par les institutions financières sous réglementation fédérale (ce qui comprend les banques ainsi que les sociétés de fiducie et de prêt, mais exclut les coopératives de crédit, les prêteurs privés et les sociétés de financement hypothécaire). Le personnel de la Banque du Canada désaisonnalise le nombre de prêts hypothécaires octroyés selon la méthode X-13. Les autres séries de données ne sont pas désaisonnalisées.

Dans le graphique, les taux hypothécaires à compter de mars 2017 correspondent à la médiane des meilleurs taux hypothécaires de chaque prêteur (données fournies par Lender Spotlight). Ceux d’avant mars 2017 correspondent quant à eux à la moyenne des meilleurs taux hypothécaires pour prêts à ratio élevé recueillis par la Banque du Canada sur les sites Web de six courtiers individuels : Alliance Hypothécaire, Invis, Super Brokers (CanEquity), Centres hypothécaires Dominion, Select Mortgage Corporation et MonsterMortgage.ca.

Sources de données :

  • Données autres que les taux hypothécaires – relevés réglementaires des banques canadiennes, ministère des Finances du Canada et calculs de la Banque du Canada
  • Taux hypothécaires – Lender Spotlight, sites Web de courtiers et calculs de la Banque du Canada

Ratio prêt-revenu

Le ratio prêt-revenu est fondé sur les données fournies au moment de la demande de prêt hypothécaire. Dans le cas des produits combinant prêts hypothécaires et marges de crédit hypothécaire, ce ratio tient compte de tous les montants retirés de chaque sous-composante. Le revenu correspond au revenu brut utilisé pour déterminer l’admissibilité de l’emprunteur.

Les données ventilées par type d’acheteur incluent les prêts consentis par des institutions financières sous réglementation fédérale pour l’acquisition d’un logement. Toutes les autres incluent les prêts pour l’acquisition d’un logement et ceux pour un refinancement hypothécaire qui ne sont pas assurés et sont consentis par ces institutions, ainsi que ceux qui sont assurés et sont octroyés par l’ensemble des prêteurs.

Les prêts hypothécaires dont le rapport prêt-valeur (RPV) est supérieur à 80 % doivent être assurés, mais pas ceux dont le RPV est de 80 % ou moins. Une faible proportion de ceux-ci l’est tout de même, mais cela n’a pas d’incidence notable sur la série illustrée. Si un prêt hypothécaire non assuré répond aux normes d’assurance, le prêteur peut l’assurer par portefeuille après l’octroi. Cependant, pour les besoins des présents indicateurs, un prêt est considéré comme assuré seulement si une assurance est souscrite au moment où il est octroyé.

Il y a trois types d’acheteurs : les accédants à la propriété, les acheteurs déjà propriétaires et les investisseurs (définis dans Khan et Xu, 2022). Le pourcentage des nouveaux prêts hypothécaires octroyés à chaque type d’acheteur ne tient compte que des prêts consentis pour l’acquisition d’un logement (les refinancements hypothécaires sont exclus) par huit prêteurs dont les chiffres figurent dans les ensembles de données de TransUnion et les relevés réglementaires. Toutes les données par type d’acheteur sont publiées avec un décalage d’un trimestre par rapport aux autres séries de données, en raison du processus utilisé pour identifier les types d’acheteurs.

Par souci de protection de la vie privée, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse).

Les séries de données ne sont pas désaisonnalisées.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes, TransUnion, ministère des Finances du Canada et calculs de la Banque du Canada

Rapport prêt-valeur

Le rapport prêt-valeur (RPV) est mesuré au moment de la demande de prêt hypothécaire. Dans le cas des produits combinant prêts hypothécaires et marges de crédit hypothécaire, le RPV tient compte de tous les montants autorisés de chaque sous-composante.

Les données ventilées par type d’acheteur incluent les prêts consentis par des institutions financières sous réglementation fédérale pour l’acquisition d’un logement. Toutes les autres incluent les prêts pour l’acquisition d’un logement et ceux pour un refinancement hypothécaire qui ne sont pas assurés et sont consentis par ces institutions, ainsi que ceux qui sont assurés et sont octroyés par l’ensemble des prêteurs.

On présente le RPV moyen plutôt que le RPV médian en raison des importants regroupements de valeurs autour de 65 %, 80 % et 95 %.

Il y a trois types d’acheteurs : les accédants à la propriété, les acheteurs déjà propriétaires et les investisseurs (définis dans Khan et Xu, 2022). Le pourcentage des nouveaux prêts hypothécaires octroyés à chaque type d’acheteur ne tient compte que des prêts consentis pour l’acquisition d’un logement (les refinancements hypothécaires sont exclus) par huit prêteurs dont les chiffres figurent dans les ensembles de données de TransUnion et les relevés réglementaires. Toutes les données par type d’acheteur sont publiées avec un décalage d’un trimestre par rapport aux autres séries de données, en raison du processus utilisé pour identifier les types d’acheteurs.

Par souci de protection de la vie privée, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse).

Les séries de données ne sont pas désaisonnalisées.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes, TransUnion, ministère des Finances du Canada et calculs de la Banque du Canada

Ratio du service de la dette hypothécaire

Le ratio du service de la dette hypothécaire est mesuré au moment de la demande de prêt hypothécaire. Il correspond au versement hypothécaire mensuel (en supposant que les intérêts sont composés semi-annuellement et que l’emprunteur a opté pour des versements mensuels) divisé par le revenu utilisé pour déterminer l’admissibilité de l’emprunteur.

Les données ventilées par type d’acheteur incluent les prêts consentis par des institutions financières sous réglementation fédérale pour l’acquisition d’un logement. Toutes les autres incluent les prêts pour l’acquisition d’un logement et ceux pour un refinancement hypothécaire qui ne sont pas assurés et sont consentis par ces institutions, ainsi que ceux qui sont assurés et sont octroyés par l’ensemble des prêteurs.

Les prêts hypothécaires dont le rapport prêt-valeur (RPV) est supérieur à 80 % doivent être assurés, mais pas ceux dont le RPV est de 80 % ou moins. Une faible proportion de ceux-ci l’est tout de même, mais cela n’a pas d’incidence notable sur la série illustrée. Si un prêt hypothécaire non assuré répond aux normes d’assurance, le prêteur peut l’assurer par portefeuille après l’octroi. Cependant, pour les besoins des présents indicateurs, un prêt est considéré comme assuré seulement si une assurance est souscrite au moment où il est octroyé.

Il y a trois types d’acheteurs : les accédants à la propriété, les acheteurs déjà propriétaires et les investisseurs (définis dans Khan et Xu, 2022). Le pourcentage des nouveaux prêts hypothécaires octroyés à chaque type d’acheteur ne tient compte que des prêts consentis pour l’acquisition d’un logement (les refinancements hypothécaires sont exclus) par huit prêteurs dont les chiffres figurent dans les ensembles de données de TransUnion et les relevés réglementaires. Toutes les données par type d’acheteur sont publiées avec un décalage d’un trimestre par rapport aux autres séries de données, en raison du processus utilisé pour identifier les types d’acheteurs.

Par souci de protection de la vie privée, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse).

Les séries de données ne sont pas désaisonnalisées.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes, TransUnion, ministère des Finances du Canada et calculs de la Banque du Canada

Capacité des ménages de rembourser leurs dettes

Retards de paiement des ménages

Par souci de protection de la vie privée, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse).

Le personnel de la Banque du Canada désaisonnalise les taux des prêts en souffrance selon la méthode X-13.

Sources de données : TransUnion et calculs de la Banque du Canada

Recours aux cartes de crédit

L’utilisation d’une carte de crédit est calculée en divisant le solde de la carte par la limite de crédit de l’emprunteur. Nous présentons l’utilisation moyenne de l’ensemble des emprunteurs. L’utilisation des cartes de crédit révèle dans quelle mesure un ménage compte sur l’emprunt pour payer ses dépenses quotidiennes. Un taux d’utilisation élevé donne à penser que les ménages pourraient compter beaucoup sur le crédit pour couvrir leurs dépenses, ce qui peut signaler des tensions financières et accroître le risque de défauts de paiement dans l’avenir (Xiao, 2024; et Zhao, Xiao et Witts, à paraître).

Par souci de protection de la vie privée, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse).

Le personnel de la Banque du Canada désaisonnalise les taux d’utilisation et les taux des prêts en souffrance selon la méthode X-13.

Sources de données : TransUnion et calculs de la Banque du Canada

Santé du marché du logement

Activité et prix sur le marché des reventes

Toutes les séries de données sont désaisonnalisées par L’Association canadienne de l’immobilier (ACI). Les valeurs ne peuvent pas être téléchargées, conformément à l’accord de licence entre la Banque du Canada et l’ACI.

Sources de données : L’Association canadienne de l’immobilier et calculs de la Banque du Canada

Types d’acheteurs détenant un prêt hypothécaire

Il y a trois types d’acheteurs : les accédants à la propriété, les acheteurs déjà propriétaires et les investisseurs (définis dans Khan et Xu, 2022). Le pourcentage des nouveaux prêts hypothécaires octroyés à chaque type d’acheteur ne tient compte que des prêts consentis pour l’acquisition d’un logement (les refinancements hypothécaires sont exclus) par huit prêteurs dont les chiffres figurent dans les ensembles de données de TransUnion et les relevés réglementaires. Toutes les données par type d’acheteur sont publiées avec un décalage d’un trimestre par rapport aux autres séries de données, en raison du processus utilisé pour identifier les types d’acheteurs.

En général, ces chiffres comprennent les chalets et autres propriétés récréatives ainsi que les logements achetés pour des opérations d’achat-revente. Ils excluent les achats effectués par des acheteurs étrangers (sauf si l’achat est fait au moyen d’un prêt hypothécaire souscrit auprès d’une institution financière canadienne sous réglementation fédérale), les achats au comptant et les opérations financées par un prêt hypothécaire octroyé par un prêteur sous réglementation provinciale, non réglementé ou privé.

Les séries de données ne sont pas désaisonnalisées, mais sont exprimées sous la forme d’une moyenne mobile sur douze mois, ce qui élimine généralement toute tendance saisonnière.

Afin de protéger la vie privée des Canadiens, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse).

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes, TransUnion et calculs de la Banque du Canada

Opérations d’achat-revente

Les séries de données ne sont pas désaisonnalisées, mais sont exprimées sous la forme d’une moyenne mobile sur 12 mois, ce qui élimine généralement toute tendance saisonnière.

Sources de données : Teranet, Banque Nationale et calculs de la Banque du Canada

Attentes relatives aux prix des logements

Ces indicateurs sont fondés sur les résultats de l’enquête sur les attentes des consommateurs au Canada menée tous les trimestres par la Banque du Canada.

Les séries de données ne sont pas désaisonnalisées.

Sources de données : Banque du Canada et calculs de la Banque du Canada

Entreprises non financières

Levier financier

Les données relatives à la dette et à la trésorerie des sociétés non financières sont tirées des comptes du bilan national publiés par Statistique Canada (tableau 36-10-0580-01). Celles sur le produit intérieur brut (PIB) sont tirées du Système de comptabilité nationale (tableau 36-10-0104-01). Toutes les séries sont désaisonnalisées par Statistique Canada.

Le ratio de la dette des sociétés au PIB est calculé en divisant la dette totale des sociétés non financières par le PIB nominal. Le ratio de la dette nette au PIB est obtenu en soustrayant les dépôts des sociétés non financières de leur dette avant de diviser le résultat par le PIB nominal. Il s’agit d’un autre moyen intéressant d’avoir un portrait du levier financier dans l’économie, car la trésorerie est très liquide et peut être utilisée pour rembourser rapidement des dettes.

Sources de données : Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Service de la dette

Les données sur les résultats financiers et les charges d’intérêts sont tirées du Relevé trimestriel des états financiers publié par Statistique Canada (tableau 33-10-0225-01). Ces données ne sont pas désaisonnalisées. Le coût du service de la dette est calculé en divisant les résultats financiers trimestriels avant intérêts, impôts et amortissements par les charges d’intérêts trimestrielles.

Sources de données : Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Rentabilité

Les données sont tirées du Relevé trimestriel des états financiers (RTEF) publié par Statistique Canada (tableau 33-10-0225-01). Ces séries ne sont pas désaisonnalisées. La rentabilité est calculée en divisant les résultats financiers trimestriels avant intérêts et impôts par le total des revenus trimestriels.

Sources de données : Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Liquidité

Les données relatives à la trésorerie et au total du passif des sociétés non financières sont tirées des comptes du bilan national publiés par Statistique Canada (tableau 36-10-0580-01). Ces séries sont désaisonnalisées par Statistique Canada.

La liquidité est calculée en divisant la trésorerie totale des sociétés non financières par le total du passif de ces sociétés.

Sources de données : Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Qualité du crédit des entreprises

Les données sur les prêts sont tirées des relevés réglementaires A2 recueillis par le Bureau du surintendant des institutions financières. Ces données couvrent tous les prêts non hypothécaires accordés par des institutions financières sous réglementation fédérale. Ces séries ne sont pas désaisonnalisées. Le taux de dépréciation correspond à la somme de tous les prêts dépréciés consentis à des entreprises qui ne font pas partie du secteur financier, divisée par la somme de l’encours de tous les prêts consentis à de telles entreprises.

Les données sur l’insolvabilité des entreprises proviennent du Bureau du surintendant des faillites. Ces séries ne sont pas désaisonnalisées et reflètent le nombre d’entreprises non financières qui déclarent leur insolvabilité en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. L’insolvabilité peut prendre deux formes :

  • une proposition – une entreprise en difficulté collabore avec ses créanciers pour restructurer ses dettes et élaborer un plan de remboursement
  • une faillite – une entreprise ferme définitivement ses portes et doit vendre ses actifs pour rembourser ses créanciers

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes, Bureau du surintendant des faillites et calculs de la Banque du Canada

Banques

Adéquation des fonds propres

Le ratio de fonds propres de catégorie 1 sous forme d’actions ordinaires (CET1) est fondé sur le risque et défini comme les fonds propres CET1 divisés par le total des actifs pondérés en fonction du risque.

Le ratio de levier est défini comme les fonds propres de catégorie 1 – qui comprennent les fonds propres CET1 et les autres instruments de catégorie 1 – divisés par la mesure de l’exposition – qui comprend les expositions de bilan, les expositions sur dérivés, les expositions sur opérations de financement par titres et les éléments hors bilan. Le ratio est exprimé en pourcentage.

Pour en savoir plus sur les fonds propres CET1 et les ratios de levier, voir les lignes directrices sur les normes de fonds propres et sur les exigences de levier du Bureau du surintendant des institutions financières.

Les banques d’importance systémique intérieure comprennent la Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Banque Royale du Canada, la Banque de Montréal, la Banque Toronto-Dominion, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque Nationale du Canada.

Les banques de petite et moyenne taille englobent toutes les institutions de dépôt sous réglementation fédérale dont l’actif dépasse 1 milliard de dollars canadiens.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes et calculs de la Banque du Canada

Qualité de l’actif

Le ratio des prêts dépréciés bruts indique quelle part du portefeuille de prêts total d’une banque est considérée comme étant dépréciée. En vertu de la Norme internationale d’information financière 9 (IFRS 9), les créances dépréciées sont les expositions au stade 3, soit les prêts pour lesquels il existe une preuve objective de dépréciation (p. ex., défaillance, faillite ou graves retards de paiement).

Le ratio des provisions pour pertes sur prêts mesure les provisions comptabilisées pour pertes de crédit attendues (exprimées en flux) par rapport aux prêts moyens. Selon IFRS 9, la provision pour pertes sur prêts est établie à l’aide du modèle des pertes de crédit attendues. Les prêts moyens sont calculés en divisant la valeur moyenne du total des prêts à la fin du mois pour chacun des trois mois du trimestre d’exercice.

Les banques d’importance systémique intérieure comprennent la Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Banque Royale du Canada, la Banque de Montréal, la Banque Toronto-Dominion, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque Nationale du Canada.

Les petites et moyennes banques englobent toutes les institutions de dépôt sous réglementation fédérale dont l’actif dépasse 1 milliard de dollars canadiens.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes et calculs de la Banque du Canada

Rentabilité

Le rendement de l’actif correspond au ratio entre le résultat net trimestriel attribuable aux actionnaires ordinaires et l’actif total moyen. L’actif total moyen est égal à la valeur moyenne du total de l’actif à la fin du mois pour chacun des trois mois du trimestre d’exercice.

Le rendement des capitaux propres correspond au ratio entre le résultat net trimestriel attribuable aux actionnaires ordinaires et les capitaux propres moyens. Les capitaux propres moyens correspondent à la valeur moyenne des capitaux propres à la fin du mois pour chacun des trois mois du trimestre d’exercice.

Les banques d’importance systémique intérieure comprennent la Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Banque Royale du Canada, la Banque de Montréal, la Banque Toronto-Dominion, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque Nationale du Canada.

Les petites et moyennes banques englobent toutes les institutions de dépôt sous réglementation fédérale dont l’actif dépasse 1 milliard de dollars canadiens.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes et calculs de la Banque du Canada

Liquidité

Le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) correspond au montant du financement stable disponible par rapport à celui du financement stable exigé. Le financement stable disponible désigne la part des fonds propres et des passifs censée être fiable sur la période considérée aux fins du NSFR, à savoir jusqu’à un an. Le montant du financement stable disponible requis (financement stable exigé) d’une institution donnée est fonction des caractéristiques de liquidité et de la durée résiduelle des divers actifs qu’elle détient et de celles de ses expositions hors bilan.

Le ratio de liquidité à court terme correspond à la valeur de l’encours des actifs liquides de haute qualité majorée des dépôts à vue effectués à des fins non opérationnelles et des dépôts à un jour admissibles, divisée par le total des sorties nettes de trésorerie. Le ratio est calculé sur la base d’une période de tensions importantes sur la liquidité qui durerait 30 jours.

Pour en savoir plus sur ces mesures, voir la ligne directrice sur les normes de liquidité du Bureau du surintendant des institutions financières.

Les banques d’importance systémique intérieure comprennent la Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Banque Royale du Canada, la Banque de Montréal, la Banque Toronto-Dominion, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque Nationale du Canada.

Les petites et moyennes banques englobent toutes les institutions de dépôt sous réglementation fédérale dont l’actif dépasse 1 milliard de dollars canadiens.

Sources de données : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes et calculs de la Banque du Canada

Marchés financiers

Liquidité du marché

Les variables d’approximation de l’écart acheteur-vendeur et de l’incidence sur les prix sont calculées à l’aide de données du Système d’établissement de relevés des opérations sur le marché. La variable d’approximation de l’écart acheteur-vendeur est le double de la racine carrée de la covariance négative entre des séries successives de variations de prix. La variable d’approximation de l’incidence sur les prix correspond au ratio entre la valeur absolue de la variation de prix et la valeur en millions de dollars du volume des opérations. Les variables d’approximation sont calculées séparément pour les obligations du gouvernement du Canada et celles des provinces. Elles sont calculées chaque jour pour chacune des obligations et agrégées pour différentes obligations en prenant la médiane. Les données quotidiennes sont ensuite agrégées en données hebdomadaires en utilisant la médiane pour chaque semaine.

Sources de données : Système d’établissement de relevés des opérations sur le marché et calculs de la Banque du Canada

La volatilité des rendements correspond à l’écart-type mobile sur 20 jours des variations de rendement de l’obligation de référence du gouvernement du Canada à 10 ans.

Sources de données : LSEG Datastream et calculs de la Banque du Canada

La variable d’approximation de la liquidité du marché des obligations de sociétés canadiennes fondée sur les fonds négociés en bourse (FNB) est basée sur la différence entre le prix d’un FNB et sa valeur liquidative. Elle est calculée séparément pour différents FNB qui renferment surtout des obligations de sociétés canadiennes et est agrégée pour l’ensemble des FNB en prenant la moyenne pondérée selon l’actif.

Cette variable d’approximation est mesurée en pourcentage. Elle est calculée en multipliant par -100 le logarithme de la valeur liquidative d’un FNB divisé par sa valeur liquidative plus la différence absolue entre le prix du FNB et sa valeur liquidative.

Sources de données : LSEG Datastream et calculs de la Banque du Canada

Activité de négociation

Les mesures du volume de l’activité de négociation correspondent à la somme des volumes d’activités effectuées chaque jour par tous les participants au marché. Pour lisser la série, nous prenons la moyenne mobile sur 10 jours. Ces mesures sont calculées séparément pour les obligations du gouvernement du Canada, des provinces et des sociétés.

Sources de données : Système d’établissement de relevés des opérations sur le marché et calculs de la Banque du Canada

Ensemble du système financier

Tensions financières

L’indice est une version actualisée de l’indice créé par Duprey (2020), mais s’en distingue par deux grandes différences méthodologiques. Premièrement, l’indice est à présent calculé conjointement pour les États-Unis et le Canada : l’ampleur de chaque composante qui cause des tensions au Canada est maintenant ajustée pour tenir compte des données historiques semblables au Canada et aux États-Unis. Deuxièmement, l’indice actualisé utilise des pondérations basées uniquement sur les corrélations entre les segments de marché : les marchés dont l’évolution suit généralement de près celle d’autres marchés ont plus de poids dans l’indice.

Sources de données : LSEG Datastream, Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Références

Duprey, T. 2020. « Canadian Financial Stress and Macroeconomic Conditions ». Document d’analyse du personnel 2020-4 de la Banque du Canada.

Khan, M. et Y. Xu. 2022. « Demande de logements au Canada : une méthode novatrice de catégorisation des acheteurs détenant un prêt hypothécaire . Note analytique du personnel 2022-1 de la Banque du Canada.

Xiao, J. Q. 2024. « Le recours à l’endettement par carte de crédit au Canada comme prédicteur de tensions financières ». Note analytique du personnel 2024-18 de la Banque du Canada.

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