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16 novembre 2000

Les produits dérivés de crédit

Les produits dérivés de crédit constituent un instrument utile pour les prêteurs qui veulent réduire leur exposition au risque à l'endroit d'un emprunteur particulier, mais qui ne sont pas disposés à se départir de leur créance. Cet instrument permet de transférer le risque à une contrepartie, sans véritablement céder la propriété de l'actif sous-jacent. Principaux acteurs de ce marché en plein essor, les banques commerciales ont recours à ces produits pour diversifier leurs portefeuilles de prêts et leurs autres actifs à risque. Les auteurs examinent la taille et le fonctionnement de ce marché relativement nouveau et se demandent si les produits dérivés de crédit ne risquent pas de fausser les incitatifs au suivi et à la gestion des risques.

Steps in Applying Extreme Value Theory to Finance: A Review

Document de travail du personnel 2000-20 Younes Bensalah
Appliquée dans des domaines aussi divers que l'hydrologie et l'assurance, la théorie des valeurs extrêmes permet d'estimer la probabilité associée à des événements extrêmes, donc rares. Aussi cet outil peut-il servir à modéliser l'incidence de krachs boursiers ou de tensions extrêmes sur les portefeuilles des investisseurs.
14 août 2000

Analyse des niveaux actuels des cours en bourse

L'ascension des bourses nord-américaines en 1999 et au début de 2000 a amené les observateurs à s'interroger sur les hypothèses susceptibles de justifier le maintien de niveaux aussi élevés des cours. Dans cet article, les techniques usuelles d'évaluation des cours sont appliquées aux marchés boursiers du Canada et des États-Unis. Dans la méthode des taux de rendement comparatifs, les taux d'intérêt réels (plutôt que nominaux) sont considérés comme de meilleurs points de comparaison pour étudier le rendement lié aux indices boursiers. De façon générale, les écarts entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers se sont creusés au cours des deux dernières années. Le modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes à recevoir permet de rattacher la prime de risque sur les actions à la croissance anticipée des dividendes. Il donne à penser que, pour que les cours en bourse (mesurés à la fin de février 2000) se maintiennent à leurs niveaux élevés, il faudrait que les dividendes croissent rapidement ou que les primes de risque sur les actions demeurent anormalement faibles. L'auteur note la hausse fulgurante des cours dans le compartiment des valeurs technologiques pendant l'année 1999 (Graphique4). Il analyse ensuite les valorisations boursières une fois ce compartiment exclu du marché canadien. Lorsqu'il utilise pour cela la méthode des taux de rendement comparatifs, les écarts de rendement obtenus sont un peu moins élevés; quand il a recours au modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes, il n'est pas nécessaire de postuler une croissance future des dividendes aussi rapide ni une prime de risque aussi faible pour justifier le niveau des cours actuels. L'article met en lumière deux effets de la « nouvelle économie » sur les marchés boursiers. Le premier est le fléchissement du ratio dividendes/cours, du fait que les sociétés de haute technologie réinvestissent en général le gros de leurs bénéfices et versent peu de dividendes. Le second a trait à la possibilité d'un relèvement du taux d'accroissement de la productivité, qui accréditerait l'hypothèse d'une croissance des bénéfices supérieure à la progression observée dans le passé. Plusieurs hypothèses sont formulées pour expliquer la diminution des primes de risque sur les actions. Alors que la volatilité à court terme a incontestablement augmenté sur le marché boursier ces dernières années, il se peut que le bas taux d'inflation et la meilleure tenue de l'économie, combinés à l'évolution démographique et aux préférences des investisseurs, aient contribué à faire baisser la prime de risque exigée par ces derniers. Un scénario fondé sur une progression rapide des dividendes à moyen terme puis un retour à plus long terme aux taux de croissance observés antérieurement permet d'expliquer dans une certaine mesure les cours élevés observés actuellement, mais il présuppose des hypothèses qui rompent avec l'évolution passée.

Modelling Risk Premiums in Equity and Foreign Exchange Markets

Document de travail du personnel 2000-9 René Garcia, Maral Kichian
On attribue généralement la prévisibilité observée des excédents de rendement sur les marchés des actions et des changes à la présence de primes de risque variables sur ces marchés. Ainsi il s'est avéré possible d'expliquer les excédents de rendement sur les portefeuilles d'actions au moyen de diverses variables financières et économiques.
16 novembre 1999

Le marché des obligations de sociétés au Canada

Le marché canadien des obligations de sociétés a connu un regain de vigueur ces dernières années, à la faveur du faible taux d'inflation, de la diminution des emprunts du secteur public et des taux d'intérêt à long terme les plus bas qu'on ait observés depuis une génération. Dans cet article, les auteurs examinent les facteurs qui agissent sur l'évolution du marché des obligations de sociétés et comparent le marché canadien à ceux d'autres pays. L'augmentation de l'activité sur le marché s'est accompagnée de l'apparition de nouveaux produits et d'un intérêt plus marqué des investisseurs envers les instruments offrant un rendement supérieur attribuable au risque de crédit plus élevé qu'ils présentent. Il y a lieu de se réjouir du dynamisme accru du marché canadien des obligations de sociétés puisque celui-ci offre une source de financement de rechange aux emprunteurs, notamment les entreprises qui, jusqu'ici, faisaient généralement appel aux banques et au marché obligataire américain pour les emprunts comportant un risque de crédit plus élevé.
15 novembre 1999

Le marché des titres du gouvernement canadien dans les années 1990 : liquidité et comparaisons avec d'autres pays

Dans cet article, l'auteur passe en revue les facteurs qui expliquent l'évolution récente de la liquidité des titres émis par le gouvernement canadien. Il constate que la liquidité de ces titres a bénéficié de l'évolution structurelle du marché, notamment de la création des émissions obligataires de référence et de l'ampleur croissante de ces émissions. Il fait aussi observer que le marché obligataire a profité dans l'ensemble des modifications apportées à la structure du marché, mais que le marché des bons du Trésor est devenu moins liquide depuis le milieu des années 1990, en bonne partie à cause d'une diminution de l'offre. L'auteur établit également certaines comparaisons entre les marchés des titres d'État d'autres pays industrialisés et conclut que la liquidité du marché des titres du gouvernement canadien semble supporter avantageusement la comparaison avec celle de tous les autres marchés examinés à l'exception du vaste marché des titres du Trésor américain.

Estimating One-Factor Models of Short-Term Interest Rates

Document de travail du personnel 1999-18 Des Mc Manus, David Watt
On relève plusieurs modèles à un facteur formulés en temps continu dans les ouvrages économiques pour décrire le comportement des taux d'intérêt à court terme. Les auteurs de l'étude examinent une large gamme de ces modèles constituant des cas particuliers d'un modèle plus général. Ils les représentent de façon approchée au moyen d'un premier modèle […]

The Information Content of Interest Rate Futures Options

Document de travail du personnel 1999-15 Des Mc Manus
Les chercheurs recourent de plus en plus au prix des options pour évaluer les attentes et les opinions du marché au sujet de la politique monétaire. L'auteur analyse ici les options sur contrats à terme sur le marché de l'eurodollar afin d'examiner l'évolution des attentes des opérateurs concernant les taux d'intérêt futurs des emprunts en […]
13 août 1999

Les initiatives entreprises sur le marché canadien des titres du gouvernement du Canada

Dans cet article, l'auteure examine les initiatives visant à assurer la liquidité et le bon fonctionnement du marché des titres du gouvernement canadien dans le contexte de l'amélioration considérable de la situation financière du gouvernement. Au nombre de ces initiatives figurent la modification en 1998, par la Banque du Canada et le gouvernement, des règles relatives aux adjudications de titres du gouvernement et à la surveillance du processus d'adjudication, la modification des programmes de bons du Trésor et d'obligations du gouvernement et la mise en oeuvre d'un programme pilote de rachat d'obligations négociables du gouvernement. L'Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières a également adopté en 1998 un code de conduite sur le marché secondaire. Ces initiatives semblent avoir eu des effets positifs sur le marché des titres du gouvernement et elles ont été bien accueillies par les participants au marché. La Banque et le ministère des Finances continuent toutefois de chercher à maintenir et à améliorer l'efficience de ce marché.
12 août 1999

L'évolution récente des cours mondiaux des produits de base et son incidence sur l'économie canadienne

Dans cet article, les auteurs examinent l'évolution récente des cours des produits de base. Ils analysent d'abord les facteurs qui expliquent les baisses survenues entre l'été 1997 et la fin de 1998, dont les principaux facteurs à l'oeuvre du côté de l'offre et le recul de la demande en Asie provoqué par la crise financière et économique ayant frappé cette région. Ils passent ensuite en revue les effets de la diminution des cours mondiaux des produits de base sur l'activité économique au Canada. Ils soulignent que la dépréciation du dollar canadien par rapport à la devise américaine, combinée à la vigueur continue de l'économie aux États-Unis, a contrebalancé dans une certaine mesure l'incidence négative de la réduction des prix des produits de base sur la demande globale au Canada.
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