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16 septembre 1997

La tenue récente de l'économie canadienne et les prochains défis de la politique monétaire

Discours Gordon Thiessen New England-Canadian Business Council Boston (Massachusetts)
La dernière allocution que j'ai prononcée aux États-Unis remonte à un peu plus de deux ans. Depuis, la situation économique de nos deux pays a beaucoup évolué. Je demeure impressionné notamment par la tenue remarquable de l'économie américaine, qui a connu ces six dernières années une expansion soutenue ainsi qu'une forte création d'emplois et une faible inflation.

A Measure of Underlying Inflation in the United States

Document de travail du personnel 1997-20 Iris Claus
Une banque centrale ayant pour objectif premier de préserver la stabilité des prix doit pouvoir distinguer les chocs temporaires qui frappent les prix et les chocs persistants qui touchent le taux d'inflation. Il importe donc qu'elle dispose d'une mesure de l'inflation sous-jacente susceptible de la guider dans la conduite de la politique monétaire.

Les marchés du travail régionaux : une comparaison entre le Canada et les États-Unis

Document de travail du personnel 1997-17 Mario Lefebvre
Cette étude a pour but de comparer l'évolution des marchés régionaux de l'emploi au Canada et aux États-Unis. L'étude démontre que le degré de persistance du chômage dans les provinces canadiennes est nettement plus élevé que dans les régions américaines.
14 août 1997

L'incidence de la privatisation sur la situation des finances publiques au Canada

La privatisation, qui consiste dans le transfert d'activités du secteur public au secteur privé, s'est fortement développée sur la scène internationale dans les années 80 en raison de la nécessité de réduire les déficits budgétaires et des préoccupations croissantes au sujet de l'efficience des sociétés d'État et des bureaucraties gouvernementales. Cet article traite de la privatisation au Canada et de son incidence sur la situation financière des administrations publiques nationales. La privatisation a été en général moins rapide et moins étendue au Canada qu'à l'étranger, en partie à cause de la taille relativement réduite du secteur public canadien. Néanmoins, le gouvernement fédéral, les provinces et les municipalités ont réduit de plus en plus leur participation directe aux activités économiques en vendant des sociétés d'État, en sous-traitant la fourniture de services publics par des entreprises privées et en transférant au secteur privé la mise en oeuvre de projets d'infrastructure publique. L'incidence de la privatisation de sociétés d'État sur les finances publiques varie selon certains facteurs tels que la rentabilité de la société concernée, l'importance de l'investissement initial du gouvernement et les réductions de valeur passées. Normalement, lorsqu'elles s'inscrivent dans un objectif plus vaste d'assainissement des finances publiques, les privatisations contribuent à l'amélioration de la situation financière de l'État en réduisant ses besoins de financement et son endettement. Lorsqu'il y a privatisation de services et de projets d'infrastructure, on s'attend à ce qu'une gestion plus efficiente par le secteur privé entraîne une réduction des dépenses publiques. Par exemple, un groupe privé peut être en meilleure position que le secteur public pour gérer les risques financiers inhérents aux grands travaux d'infrastructure, tels que les dépassements de coût ou le retrait de certains entrepreneurs. Toutefois, le facteur clé qui détermine les gains d'efficience et la baisse des coûts est la concurrence, et non la privatisation en soi. Par conséquent, les économies pouvant résulter de la privatisation de services et de travaux publics dépendent très fortement des modalités des contrats. Dans l'ensemble, lorsqu'elles sont structurées de façon à encourager l'efficience économique, les privatisations sont de nature à améliorer la tenue de l'économie et, partant, à produire des gains à long terme sur les plans économique et budgétaire.
13 août 1997

Le nouveau système de distribution des billets de banque

L'auteur de cet article passe en revue les modifications qui ont été apportées récemment au système de distribution des billets de banque au Canada. Le nouveau système permet aux institutions financières de s'échanger directement des billets aux points de distribution désignés à travers le pays plutôt que par l'entremise des agences de la Banque du Canada, comme cela se faisait auparavant. Les institutions communiquent avec la Banque du Canada au moyen d'un système informatisé de gestion des stocks. Deux centres des opérations de la Banque du Canada surveillent la qualité des billets et approvisionnent les institutions financières en billets neufs. La Banque continue d'exercer un contrôle ferme sur la distribution des billets de banque canadiens, mais c'est la gestion de l'information plutôt que la gestion des opérations sur billets qui amènera une amélioration de l'efficience et permettra de réaliser des économies importantes pour elle et pour le gouvernement canadien.

Measurement of the Output Gap: A Discussion of Recent Research at the Bank of Canada

Rapport technique n° 79 Pierre St-Amant, Simon van Norden
Les auteurs de l'étude se penchent sur les méthodes d'estimation de la production potentielle et de l'écart de production récemment étudiées à la Banque du Canada, passent en revue les hypothèses et les techniques économétriques sur lesquelles repose chacune d'elles et fournissent des exemples d'applications aux données canadiennes.
Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Rapports techniques Sujet(s) : Production potentielle Code(s) JEL : D, D2, D24

Canadian Short-Term Interest Rates and the BAX Futures Market: Analysis of the Impact of Volatility on Hedging Activity and the Correlation of Returns between Markets

Document de travail du personnel 1997-18 David Watt
La présente étude analyse la façon dont les entreprises financières canadiennes gèrent le risque de taux d'intérêt à court terme par l'entremise de contrats BAX.
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