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Inflation, Output, and Welfare in the Laboratory

Disponible en format(s) : PDF

Nous élaborons un cadre expérimental pour étudier la théorie quantitative de la monnaie et les effets réels de l’inflation dans une économie où la monnaie sert de moyen d’échange. Nous testons la validité de la perspective classique selon laquelle l’inflation cause une réduction de la production et du bien-être en agissant comme une taxe sur l’utilisation de la monnaie comme moyen d’échange. L’inflation est générée par la croissance constante de la masse monétaire. Nous menons trois expérimentations dans le cadre desquelles de la monnaie nouvellement émise est utilisée pour financer les dépenses publiques, effectuer des transferts forfaitaires et opérer des transferts proportionnels. Les résultats obtenus corroborent dans une large mesure les prévisions théoriques. Une croissance plus élevée de la masse monétaire entraîne une montée de l’inflation. Lorsque la monnaie nouvellement émise sert à financer les dépenses publiques, production et bien-être diminuent de façon significative. Lorsqu’elle sert à effectuer des transferts forfaitaires, la production diminue de façon significative. Lorsqu’elle sert à faire des transferts proportionnels, il n’y a pas d’effet significatif sur la production et le bien-être. Notre cadre se distingue de la théorie en ce que, dans celui-ci, les effets négatifs de la croissance de la masse monétaire dépendent du mécanisme de mise en œuvre et sont plus importants dans le cas des dépenses publiques que dans celui des transferts forfaitaires.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2023-11