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13 novembre 2014

Les indications prospectives ne devraient‑elles pas être dépendantes du passé?

Aux prises avec la contrainte que leur impose la borne du zéro des taux d’intérêt, des banques centrales se sont attachées à expliquer leur décision de recourir à un seuil qui doit être franchi avant que les taux d’intérêt à court terme soient relevés. Comme le montrent les résultats de simulations réalisées pour le Canada, les indications prospectives qui sont subordonnées à l’atteinte d’un seuil de prix peuvent théoriquement favoriser la demande et hausser les attentes d’inflation bien davantage que des indications assorties d’un seuil de chômage. Cet atout s’explique par le fait que les seuils de prix sont influencés par les niveaux précédents de l’inflation. Dans la pratique, cependant, des seuils influencés par le passé seraient vraisemblablement plus difficiles à expliquer.

Intégrer l’incertitude dans l’élaboration de la politique monétaire - La perspective d’un praticien

Document d’analyse du personnel 2014-6 Stephen S. Poloz
Le présent article examine l’évolution que connaissent les banques centrales à la lumière de l’expérience récente et met l’accent sur l’intégration de l’incertitude dans le processus d’élaboration de la politique monétaire.

International Transmission Channels of U.S. Quantitative Easing: Evidence from Canada

Document de travail du personnel 2014-43 Tatjana Dahlhaus, Kristina Hess, Abeer Reza
En réaction à la Grande Récession, la Réserve fédérale américaine a réduit son taux directeur à sa valeur plancher. Afin d’accentuer la détente monétaire, la banque centrale américaine a par la suite mis en oeuvre des achats massifs d’actifs, ce qui a eu pour effet de quadrupler la taille de son bilan.

Central Bank Communications Before, During and After the Crisis: From Open-Market Operations to Open-Mouth Policy

Document de travail du personnel 2013-41 Ianthi Vayid
L’époque où les banques centrales agissaient en secret et dans l’opacité est révolue. L’adoption de cibles d’inflation au début des années 1990 a eu pour effet d’accroître la transparence et l’importance des communications dans la conduite de la politique monétaire.
14 novembre 2013

La prise de décision en matière de politique monétaire à la Banque du Canada

Le processus que suit la Banque du Canada pour prendre ses décisions en matière de politique monétaire a évolué au fil du temps. Ce processus exige beaucoup d’information et de collaboration, car il repose sur l’expertise, le jugement et l’analyse de nombreuses personnes. Cet article décrit le processus en vigueur à la Banque et corrige certaines erreurs répandues à son sujet, de même que des idées reçues concernant la politique monétaire.

The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada

Document de travail du personnel 2013-35 Louis Morel, Mikael Khan, Patrick Sabourin
Les auteurs proposent une mesure de l’inflation sous-jacente au Canada qu’ils obtiennent en estimant, à partir de données mensuelles, un modèle factoriel des variations des composantes individuelles de l’indice des prix à la consommation (IPC).

Money Market Rates and Retail Interest Regulation in China: The Disconnect between Interbank and Retail Credit Conditions

Document de travail du personnel 2013-20 Nathan Porter, TengTeng Xu
En Chine, certains taux d’intérêt (les taux interbancaires et les rendements obligataires) sont établis par le marché, alors que d’autres (les taux des prêts aux ménages et aux entreprises et les taux de rémunération des dépôts) sont administrés.
16 mai 2013

Les politiques monétaires non traditionnelles : évolution des pratiques, effets et coûts potentiels

En réponse à la récente crise financière, les grandes banques centrales ont mis en place plusieurs types de mesures de politique monétaire non traditionnelles : mécanismes de soutien à la liquidité, facilités de crédit, achats d’actifs et indications prospectives. Jusqu’ici, ces mesures semblent avoir porté leurs fruits. Elles ont contribué au rétablissement du fonctionnement des marchés, facilité la transmission de la politique monétaire et stimulé l’activité économique. Elles ne sont toutefois pas sans coûts potentiels, notamment si l’on considère les difficultés que peuvent poser le grossissement important de la taille du bilan des banques centrales et le retrait, à terme, de ces politiques, ainsi que les vulnérabilités susceptibles de découler d’une détente monétaire prolongée.

The Cyclicality of Sales, Regular and Effective Prices: Business Cycle and Policy Implications

Document de travail du personnel 2013-1 Olivier Coibion, Yuriy Gorodnichenko, Gee Hee Hong
Les auteurs analysent les propriétés cycliques des soldes, des variations de prix des articles non soldés et des prix moyens acquittés par les consommateurs (prix « effectifs »), à l’aide de données sur les prix et les quantités vendues provenant d’un grand nombre de détaillants dans de nombreuses agglomérations américaines.
15 novembre 2012

La politique monétaire et le canal de la prise de risque : éclairage apporté par le comportement de prêteur des banques

La crise financière de 2007-2009 et le maintien ultérieur des taux d’intérêt réels à des niveaux historiquement bas ont ressuscité le débat autour de la propension des agents économiques à accepter des risques plus importants lorsque les taux d’intérêt restent longtemps bas. Cet appétit accru pour le risque, qui pousse les agents à rechercher des placements et des stratégies d’investissement plus lucratifs, constitue ce qu’on appelle le canal de la prise de risque liée à la politique monétaire. De récents travaux semblent indiquer que les politiques de prêt suivies par les banques dans un contexte de faibles taux d’intérêt ne sont pas incompatibles avec l’existence d’un tel canal en Europe, en Amérique du Sud, aux États-Unis et au Canada. Plus précisément, ces travaux donnent à voir que les conditions des prêts accordés aux emprunteurs à risque sont moins contraignantes lorsque les taux d’intérêt sont bas. Le canal de la prise de risque amplifie peut-être la transmission des effets de la politique monétaire par les canaux traditionnels, aboutissant à une offre excessive de crédit.

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