Le début d'une nouvelle année est un moment propice à la réflexion, sur les douze mois qui viennent de s'écouler et sur ce que l'avenir nous réserve. L'année 2009 a sans nul doute été marquée par des bouleversements économiques et financiers considérables aux quatre coins du monde, qui ont plongé le Canada dans une grave récession.
S'il est probable que l'économie canadienne croîtra plus rapidement que celle des autres pays du G7 l'an prochain, la Banque du Canada pense néanmoins que la reprise chez nous sera plus lente que de coutume, et qu'elle dépendra davantage de la demande intérieure, a affirmé aujourd'hui le gouverneur de la banque centrale, Mark Carney.
DiscoursMark CarneyNational Forum (Canadian Club of Toronto et Empire Club of Canada)
Avec la période des Fêtes à nos portes, notre attention se porte naturellement sur notre foyer. C'est dans cet esprit que mes observations cet après-midi seront axées sur les ménages. J'aborderai en particulier l'incidence potentielle des finances des ménages canadiens sur la stabilité financière de notre pays.
Les politiques et les initiatives qui permettent aux marchés essentiels de fonctionner sans interruption, y compris en période de tensions, favorisent la fiabilité et la solidité globales de notre système financier.
En réponse à la pire crise financière enregistrée depuis les années 1930, les décideurs publics du monde entier prennent des mesures de relance sans précédent afin de soutenir la reprise économique et mettent au point un ensemble inédit de réformes visant à améliorer la résilience du système financier. Cependant, même ce programme musclé pourrait ne pas assurer une croissance forte, durable et équilibrée à moyen terme.
Un système monétaire international efficace est essentiel pour favoriser la croissance économique et la prospérité, a affirmé M. Carney, alors qu'il passait en revue l'évolution du système monétaire international.