The Optimum Quantity of Central Bank Reserves

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Dans la présente étude, j’analyse la quantité optimale de réserves que la banque centrale d’un pays devrait détenir dans une économie où les réserves et les autres actifs financiers offrent des avantages sur le plan de la liquidité. À l’aide d’un modèle statique, j’obtiens une règle de Friedman modifiée, à laquelle j’ajoute des contraintes. Ce modèle permet de caractériser la quantité socialement optimale des réserves et de démontrer que cette quantité n’est pas nécessairement grande ni petite, mais qu’elle dépend des avantages marginaux des réserves par rapport à d’autres actifs sûrs. Le modèle illustre la façon dont l’offre d’actifs liquides du secteur public et du secteur privé influe sur la demande de réserves et sur la taille du bilan d’une banque centrale. J’étalonne et estime le modèle afin de déterminer le montant optimal des avoirs que devrait détenir la banque centrale des États-Unis. J’élargis l’analyse pour tenir compte du secteur bancaire parallèle, dans lequel des intermédiaires financiers non bancaires créent des actifs liquides à court terme, mais génèrent des coûts de surveillance et des externalités. La présence du secteur bancaire parallèle modifie l’équilibre optimal entre les réserves et les autres actifs, ce qui peut constituer une contrainte pour la conduite d’une politique concernant le bilan optimal. Les résultats de l’analyse apportent de nouvelles perspectives dans le débat sur la taille du bilan des banques centrales et sur l’interaction entre l’offre de liquidités du secteur public et celle du secteur privé.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2025-15