John Chant

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Rapports techniques

Regulation of Financial Institutions: A Functional Analysis

Rapport technique n° 45 John Chant
L'étude comporte trois volets. Dans le premier, l'auteur cherche à expliquer pourquoi il existe des institutions qui font à la fois des opérations de prêt et d'emprunt. Dans le second, il étudie les raisons pour lesquelles il faut soumettre les activités des institutions financières à une réglementation spéciale. Dans le troisième, il évalue les types […]
Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Rapports techniques Sujet(s) : Institutions financières Code(s) JEL : G, G2, G28

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Publications de la Banque

Articles de la Revue de la Banque du Canada

8 décembre 2005

La construction d'une politique monétaire adaptée à la réalité canadienne

Au moment de sa création en 1935, la Banque du Canada pouvait s'inspirer de deux modèles fort différents (ceux de la Banque d'Angleterre et de la Réserve fédérale américaine) pour concevoir les instruments de mise en oeuvre de sa politique monétaire. Même si, dans les débuts, certains éléments de la politique monétaire de la Banque — tels que le rôle du mécanisme de réescompte et le recours à la persuasion morale — ont été calqués sur l'exemple britannique, des différences importantes ont concouru au développement d'une approche spécifiquement canadienne. Chant décrit ce qu'il juge être des innovations typiquement canadiennes : le transfert des dépôts du gouvernement comme moyen privilégié de gérer la liquidité bancaire; l'adoption d'une méthode de calcul des réserves obligatoires basée sur les chiffres de la période précédente; et la décision de la Banque de laisser flotter le taux d'escompte à deux reprises. Il fait également un survol de la série de mesures audacieuses prises dans les années 1990 : simplification des procédures de compensation et de règlement, réduction des réserves obligatoires et établissement par la Banque d'une cible pour le taux du financement à un jour. L'auteur estime que ces changements ont amélioré l'efficience du marché, réduit les risques et l'incertitude et renforcé l'influence que la Banque exerce sur le taux à un jour, sa cible opérationnelle à court terme.
21 août 2004

La contrefaçon au Canada

La contrefaçon constitue un problème majeur pour les pouvoirs publics en raison du rôle important que joue le papier-monnaie dans le système de paiement au Canada. Au cours de la dernière décennie, les progrès techniques qu'ont connus les photocopieurs et les imprimantes d'ordinateur ont amplifié les risques de contrefaçon dans tous les pays. Les autorités doivent adopter une politique adéquate pour contrer ce phénomène afin que soit maintenue la confiance du public dans la monnaie nationale. Il est indispensable d'estimer le stock de faux billets en circulation pour évaluer les retombées de la contrefaçon, dont une éventuelle perte de confiance dans la monnaie. Dans son article, Chant propose une méthode de calcul composite plus efficace en remplacement des approches existantes et présente des estimations du degré de contrefaçon de billets canadiens pour 2001. En annexe, l'auteur résume ses méthodes et actualise ses calculs jusqu'en 2003.
23 mai 2003

La Banque du Canada : vers une plus grande transparence

Durant les années 1990, la Banque du Canada a apporté plusieurs modifications au cadre de conduite de la politique monétaire. Dans les décennies 1960 et 1970, les décisions relatives à cette dernière étaient prises dans un contexte d'opacité entourant aussi bien les moyens utilisés que les fins visées, ce qui tendait à soustraire la Banque à la critique et à son obligation de rendre des comptes. Depuis les années 1970, la Banque s'attache à faire preuve de plus d'ouverture et de transparence. Elle a ainsi délaissé ses nombreux outils d'intervention pour se concentrer sur un objectif unique et clairement défini : la maîtrise de l'inflation. Selon une enquête récente, la Banque du Canada se situe dans la moyenne des banques centrales sur le plan de la transparence, et le bilan de l'institution souffre de ce qu'elle ne publie ni les prévisions sur lesquelles elle fonde ses décisions de politique monétaire, ni les procès-verbaux des réunions de son organe décisionnel, ni les relevés des votes pris à ces réunions. Chant estime que les changements que la Banque a opérés ont été très profitables au public, mais qu'elle devrait continuer d'encourager les recherches sur les bienfaits d'un taux d'inflation bas et stable et de renseigner les autres décideurs et la population sur les résultats obtenus.

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