Document de travail du personnel 2017-11Joel Wagner
Dans la littérature, deux approches méthodologiques ont servi à évaluer l’importance relative des chocs induits par de nouvelles informations sur le futur comme source de volatilité du cycle économique. La première est une approche empirique qui fait appel à une spécification en termes de vecteur autorégressif structurel afin d’évaluer l’importance relative de pareils chocs, tandis que la seconde se fonde sur un modèle structurel d’équilibre général.
La Banque du Canada a publié aujourd’hui son rapport annuel 2016 sur la surveillance qu’elle exerce à l’égard des systèmes de compensation et de règlement des paiements, aussi appelés « infrastructures de marchés financiers » (ou « IMF »).
Les résultats de l’enquête du printemps font ressortir des signes de la poursuite du raffermissement de la demande intérieure, après deux années d’activité généralement atone. Ces perspectives se trouvent confortées par la demande étrangère et un rebond attendu de l’activité dans les régions productrices d’énergie.
Chaque trimestre, la Banque du Canada effectue, auprès d’entreprises d’un bout à l’autre du pays, une enquête dénommée « enquête sur les perspectives des entreprises ». Une analyse en composantes principales réalisée par Pichette et Rennison (2011) a mené à l’élaboration d’un indicateur qui résume les résultats de l’enquête et auquel la Banque a recours pour évaluer la confiance globale des entreprises.
Les résultats de l’enquête indiquent que les conditions globales du crédit aux entreprises n’ont à peu près pas changé au premier trimestre de 2017. Les conditions du crédit sont restées inchangées pour un troisième trimestre d’affilée.
Ce bulletin mensuel présente les publications les plus récentes des économistes de la Banque du Canada, y compris les études parues dans des publications externes et les documents de travail publiés dans le site de la Banque.
L’écart entre le rendement d’une obligation de société et celui d’une obligation du gouvernement du Canada comparable correspond à la rémunération exigée en compensation de la possibilité de défaut de la société émettrice et en compensation d’autres risques que le défaut.