Nous étudions comment la macroéconomie est influencée par la distribution de la couverture médiatique des entreprises. Nous constatons que cette couverture se concentre particulièrement sur les plus grandes entreprises, et que le financement par actions et les investissements des entreprises augmentent après un reportage, mais surtout parmi les petites entreprises rarement couvertes. Nos analyses quantitatives font ressortir que les effets globaux de la couverture médiatique dépendent essentiellement de la manière dont celle-ci est distribuée.
Nous nous penchons sur la distribution du discours politique parmi les entreprises américaines. Pour les besoins de l’exercice, nous concevons une mesure de l’engagement politique fondée sur leurs communications (téléconférences sur les résultats financiers, dépôts réglementaires et médias sociaux) en entraînant un grand modèle de langage à repérer les énoncés qui renferment des opinions politiques. Les données recueillies nous permettent de dégager cinq constats.
Les médias présentent des interprétations divergentes des implications macroéconomiques de nouvelles-chocs. Récemment, on a vu, par exemple, des reportages sur l’inflation élevée et les inversions de la courbe de rendement. Ces récits façonnent-ils l’opinion publique sur la situation macroéconomique? Dans cette étude, nous faisons ressortir l’importance des narratifs en nous basant sur des données faisant le lien entre les médias traditionnels et les médias sociaux.
Nous fournissons des résultats empiriques concernant les effets sur l’économie globale de nouvelles inattendues liées à la valeur nette d’intermédiaires financiers. Pour ce faire, nous employons une stratégie d’identification des chocs financiers à l’aide de données de haute fréquence. Nous estimons qu’une baisse inattendue de 1 % de la valeur nette des intermédiaires entraîne une diminution de 0,2 à 0,4 % de la valeur de marché des sociétés non financières.
Dans quelle mesure les entreprises prêtent-elles attention aux nouvelles macroéconomiques? Deux faits se dégagent de notre nouvel indicateur fondé sur l’analyse de texte. D’abord, l’attention est polarisée. En général, soit les entreprises portent toujours attention aux conditions économiques, soit elles ne le font jamais. Ensuite, l’attention est contracyclique. En période de récession, les entreprises sont plus nombreuses à s’intéresser aux nouvelles macroéconomiques et elles les suivent aussi plus attentivement.