À l’aide de données tirées de notre enquête de 2014 sur les coûts des modes de paiement, nous calculons les coûts en ressources des paiements effectués en argent comptant, par carte de débit et par carte de crédit. Pour chacun de ces modes de paiement, nous examinons l’ensemble des coûts assumés par les consommateurs, les détaillants, les institutions et les infrastructures financières, la Monnaie royale canadienne et la Banque du Canada.
Le choix discret d’adopter une innovation financière influe sur l’exposition d’un ménage à l’inflation et aux coûts de transaction. Nous modélisons cette décision d’adoption en considérant un coût non observé.
Les commerçants qui acceptent les cartes de crédit doivent supporter des frais pour le traitement des paiements. Dans la plupart des pays, une règle de non-imposition de frais supplémentaires leur interdit d’imputer ces frais de transaction aux consommateurs.
Les auteurs décrivent la méthodologie et les principaux résultats de l’enquête de 2009 sur les modes de paiement effectuée par la Banque du Canada, qui examine en détail le comportement des consommateurs en matière de paiement au Canada. Le sondage ciblait un échantillon de résidents canadiens âgés de 18 à 75 ans.
Des études récentes montrent que l’argent comptant demeure un mode de paiement privilégié pour les transactions de faible montant, malgré la prévalence d’autres moyens de paiement comme les cartes de débit et de crédit. Pour les décideurs publics, il importe de savoir si les consommateurs préfèrent vraiment régler en espèces ou, plutôt, si les commerçants restreignent l’usage de ces cartes.