Biographie
Marie-Hélène est économiste-experte. Elle s’intéresse principalement à la microéconomie appliquée. Ses recherches dans le domaine des paiements de détail sont consacrées à l’évaluation de l’impact de nouveaux modes de paiement sur l’utilisation de l’argent comptant.
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Documents d'analyse du personnel
À l’aide de données tirées de notre enquête de 2014 sur les coûts des modes de paiement, nous calculons les coûts en ressources des paiements effectués en argent comptant, par carte de débit et par carte de crédit. Pour chacun de ces modes de paiement, nous examinons l’ensemble des coûts assumés par les consommateurs, les détaillants, les institutions et les infrastructures financières, la Monnaie royale canadienne et la Banque du Canada.
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Documents de travail du personnel
Même s’il est plus coûteux pour eux d’accepter les paiements par carte de crédit qu’en argent comptant ou par carte de débit, les commerçants répercutent généralement ces coûts de façon égale sur l’ensemble de leurs clients. Ces coûts, ainsi que les frais bancaires et les récompenses que les consommateurs obtiennent pour avoir utilisé leur carte de paiement, créent un interfinancement des différents modes de paiement. Nos résultats indiquent que, puisque les personnes à revenu élevé ont plus tendance à utiliser les cartes de crédit que celles à faible revenu, cet interfinancement pourrait entraîner des effets redistributifs régressifs.
Les cartes de paiement sans contact font concurrence à l’argent comptant, parce qu’elles comportent des caractéristiques recherchées de ce mode de paiement et qu’elles sont généralement utilisées pour de petites transactions. Cette étude vise à déterminer, à partir de données de panel canadiennes couvrant la période de 2010 à 2017, si les cartes de crédit sans contact jouent un rôle important dans la baisse des transactions en argent comptant.
Le présent document propose une méthode d’estimation de la distribution conjointe de deux variables ou plus lorsque seules leur distribution marginale et la distribution de leur agrégat sont observées. L’identification non paramétrique se fait par la modélisation de la dépendance au moyen d’une structure de facteurs communs latents.
Les auteurs mettent à profit la dimension panel des données provenant de l’enquête Canadian Financial Monitor (CFM) pour évaluer l’impact de certains nouveaux instruments de paiement au détail sur le règlement en espèces des transactions. Ils estiment un modèle de données de panel semi-paramétrique qui tient compte de l’hétérogénéité non observée et de l’attrition non aléatoire.
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Rapports techniques
Le mode de collecte des données de l’enquête Canadian Financial Monitor (CFM) repose sur l’échantillonnage non probabiliste, qui induit très probablement un biais de sélection. Nous présentons plusieurs méthodes de pondération et analysons les conditions requises pour que le biais de sélection soit éliminé. Nous obtenons des poids de calage pour les enquêtes en ligne de 2018 et 2019.
Le présent rapport technique décrit les méthodes d’échantillonnage, de pondération et d’estimation de la variance qui ont été appliquées à l’enquête de la Banque du Canada sur les modes de paiement menée en 2017. Dans le cadre d’un échantillonnage non probabiliste reposant sur des quotas, nous mettons en oeuvre la méthode itérative du quotient pour obtenir les poids de l’échantillon, en l’appliquant aux poids stratifiés a posteriori et corrigés non-paramétriquement pour la non-réponse.
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