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À la Banque, nous prenons des mesures pour mieux comprendre les effets des changements climatiques sur l’économie et réduire notre empreinte écologique.

Les changements climatiques et la transition vers une croissance sobre en carbone auront de profondes conséquences sur presque tous les secteurs dans les décennies à venir. L’analyse des changements climatiques fait partie intégrante du mandat de la Banque, car il faut comprendre leurs effets et leurs implications sur l’économie et le système financier.

Communiqué : La Banque du Canada annonce ses engagements à l’égard des changements climatiques en vue de la 26e Conférence des parties (COP 26)

Évaluer les risques climatiques qui pèsent sur l’économie et le système financier

Les effets physiques des changements climatiques sont déjà mis en évidence par les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations, les ouragans et les feux de forêt, de plus en plus nombreux et violents. Les pertes catastrophiques qui en résultent peuvent avoir de vastes répercussions sur le système financier. Les risques physiques découlant de phénomènes météorologiques plus fréquents et plus intenses peuvent aussi nuire à plusieurs secteurs de l’économie. Par exemple, le réchauffement de la planète peut diminuer la productivité du travail, les rendements agricoles et la production industrielle.

Pour réduire ces risques physiques, il faut que des mesures visant à contrer les changements climatiques soient prises à l’échelle internationale et que celles-ci soient soutenues par les progrès technologiques et des changements socioéconomiques. Mais la décarbonation de l’économie comporte également des risques. Si la transition se produisait tard et abruptement, l’économie pourrait être en proie à une chute de la valeur des actifs et à une réévaluation précipitée des risques climatiques, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives pour le bilan des participants au marché financier, et même pour la stabilité financière en général.

Dans le cadre de nos recherches et analyses, nous collaborons avec des partenaires au pays et à l’étranger afin de nous assurer que l’économie et le système financier sont assez résilients pour faire face à ces risques.

Recherches et analyses sur les risques climatiques

Comprendre l’incidence économique des changements climatiques et de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone est une priorité pour nous. C’est pourquoi nous avons élaboré un plan de recherche pluriannuel axé sur les risques climatiques qui pèsent sur l’ensemble de l’économie et du système financier. De plus, nous avons intégré les risques climatiques dans notre processus d’examen du système financier.

Consultez nos recherches et nos analyses sur les changements climatiques dans le portail sur le système financier.

Analyse de scénarios sur les changements climatiques

L’analyse de scénarios est un outil efficace pour cartographier les risques potentiels dans un environnement où règne une incertitude considérable. Les scénarios de changements climatiques portant sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone explorent différentes avenues de réduction des émissions et leurs répercussions sur l’économie et le système financier. Ces avenues sont déterminées par des changements aux politiques, à la technologie et aux préférences des consommateurs et des investisseurs.

En collaboration avec le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et plusieurs institutions financières canadiennes, la Banque a réalisé un projet pilote d’analyse de scénarios de transition climatique. Le projet avait pour but de mieux comprendre l’exposition potentielle du secteur financier aux risques liés à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, et d’aider à créer la capacité pour les autorités et les institutions financières d’évaluer les risques climatiques. Pour répondre aux objectifs du projet, la Banque a élaboré un ensemble de scénarios de transition mondiale permettant d’analyser diverses conséquences, potentiellement déstabilisatrices pour l’économie et le système financier canadiens, de la matérialisation de risques climatiques. Dans le rapport final, la Banque et le BSIF présentent les principaux résultats du projet, les méthodes utilisées pour évaluer les risques financiers liés aux changements climatiques, et les leçons apprises pour informer et soutenir le secteur financier dans son ensemble.

Les changements climatiques et la macroéconomie

Nous nous efforçons également de mieux saisir les répercussions des changements climatiques sur la macroéconomie. Ces changements et le passage à une économie à faibles émissions de carbone entraîneront de nouveaux types de chocs et de changements structurels. Afin de mener efficacement la politique monétaire, il est primordial que nous comprenions les effets potentiels des changements climatiques sur la macroéconomie, l’inflation et les emplois. Il nous faudra du temps pour réaliser des progrès et acquérir des connaissances sur ces questions, mais nous développons notre expertise et travaillons étroitement avec nos partenaires au Canada et ailleurs dans le monde pour accélérer le pas.

Accédez à nos plus récents travaux de recherche, discours et communiqués sur les changements climatiques.

Mobiliser des partenaires au Canada et à l’étranger

Les changements climatiques sont fondamentalement un problème mondial; c’est pourquoi nous avons élargi notre engagement à l’échelle internationale. Avec l’aide de partenaires comme le Réseau pour le verdissement du système financier, le Fonds monétaire international et le Conseil de stabilité financière, nous élaborons des stratégies visant à atténuer les risques de transition et à favoriser la finance durable.

Nous collaborons aussi avec des partenaires canadiens des secteurs public et financier et du milieu universitaire, notamment via le Conseil d’action en matière de finance durable, pour promouvoir la résilience face aux changements climatiques et une transition harmonieuse vers une croissance à faible intensité de carbone.

Verdir nos opérations

Comme il est important pour nous de réduire notre empreinte écologique, nous modifions nos opérations courantes pour diminuer les risques auxquels les changements climatiques nous exposent tous.

Pour en savoir plus sur nos progrès et nos plans d’avenir, consultez notre rapport annuel.

Réduire les émissions de carbone associées aux opérations

Nous prenons des mesures pour calculer et réduire notre empreinte carbone et intégrer les changements climatiques dans notre planification et notre prise de décisions. Nous nous sommes engagés à diminuer nos émissions de gaz à effets de serre liées aux bâtiments de 80 % d’ici 2030 (par rapport aux niveaux de 2018) et à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Ces cibles correspondent à celles du gouvernement du Canada et répondent aux objectifs de l’Accord de Paris. De plus, nous sommes déterminés à combler tous nos besoins en électricité avec des sources d’énergie renouvelable d’ici 2022.

En 2019, la Banque a obtenu la certification LEED or pour son siège rénové, à Ottawa, ce qui représente l’aboutissement de plusieurs années d’efforts.

  • Les travaux de rénovation ont eux-mêmes été accomplis avec la durabilité en tête; plus de 90 % des déchets de construction ont évité de finir dans un site d’enfouissement.
  • Nous avons réduit notre consommation d’électricité au siège de 50 %, ce qui équivaut à retirer 1 300 habitations du réseau électrique.

Nous avons aussi entrepris de moderniser nos autres installations partout au Canada. Les audits en cours de la consommation d’énergie font état de résultats positifs. Grâce à nos systèmes d’automatisation des bâtiments, nous avons optimisé l’efficacité des horaires d’éclairage, de chauffage et de refroidissement afin de réduire davantage notre consommation énergétique.

Prendre en charge nos empreintes de déchets et d’eau

Nous visons à atteindre une production nette de déchets presque nulle – c’est-à-dire générer le moins de déchets possible dans le cadre de nos opérations – dans l’ensemble des installations dont nous sommes propriétaires et notre chaîne d’approvisionnement d’ici 2040. Cela comprend le détournement de 75 % des déchets opérationnels et plastiques et de 100 % des déchets de construction d’ici 2030.

D’autres initiatives écologiques nous permettent de réaliser d’importants progrès :

  • Le polymère provenant des vieux billets de banque est recyclé pour fabriquer des bancs et des tables d’extérieur, des contenants à déchets et de la planche pour terrasses.
  • Des audits de la gestion des déchets nous ont permis de réduire de près de la moitié les déchets acheminés aux sites d’enfouissement. Nous diminuons aussi l’utilisation de plastique à usage unique et avons élargi notre programme de compostage.
  • Tous les bâtiments dont nous sommes propriétaires, ainsi que notre Site des opérations de Calgary, disposent de programmes de recyclage et de compostage pleinement intégrés.
  • Nous continuons de limiter notre utilisation de papier grâce à notre stratégie du « numérique d’abord », en passant à des versions en ligne seulement de nos grandes publications et de nos communications internes.

Nous avons aussi comme objectif d’atteindre une consommation nette d’eau presque nulle – à savoir utiliser le moins d’eau possible au quotidien – dans l’ensemble des installations appartenant à la Banque d’ici 2035. Nous avons donc investi dans des technologies de conservation et de gestion efficace de l’eau et évaluons la possibilité d’adopter d’autres pratiques en la matière, comme la collecte des eaux de pluie et l’infrastructure verte afin de limiter le rejet des eaux usées.

Gérer les risques auxquels nous sommes confrontés en raison des changements climatiques

Les changements climatiques pourraient se répercuter sur nos opérations courantes par deux canaux : nos propres opérations et celles de nos fournisseurs.

Nous évaluons les risques environnementaux dans le cadre de notre gestion habituelle des risques et de notre planification opérationnelle. Ces évaluations nous permettent à la fois de protéger les intérêts de la Banque et d’aider l’environnement.

De plus, nous nous préparons à mesurer et à communiquer nos émissions de carbone. Nos équipes examinent les activités d’institutions financières du secteur privé et d’autres banques centrales pour déterminer les pratiques exemplaires et les mettre en œuvre à la Banque.

Les recommandations du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques deviennent de plus en plus la norme mondiale et sont adoptées par les banques centrales de nombreux pays ainsi que par les institutions financières et sociétés d’État canadiennes. Nous travaillons actuellement à l’élaboration d’un cadre de communication des risques financiers liés aux changements climatiques qui permettra de produire un rapport conforme aux recommandations du Groupe de travail pour l’exercice 2022.

Verdir notre régime de pension

Nous nous employons à intégrer les principes ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) à la gestion de notre régime de pension.

À l’heure actuelle, nous nous consacrons principalement à l’élaboration de mesures concrètes pour intégrer les considérations ESG à nos décisions de placement et à notre reddition des comptes. Nous continuons d’assumer nos responsabilités fiduciaires, qui nous imposent d’agir avec prudence et dans le seul intérêt des participants au régime lorsque nous prenons des décisions de placement.

Comme les pratiques exemplaires continuent d’évoluer, ce projet s’échelonnera sur plusieurs années. Nous poursuivrons notre collaboration avec d’autres régimes de pension afin d’accroître notre base de connaissances et d’accélérer le processus d’intégration.

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