8 novembre 1995
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10 août 1995
Quelques aspects de la restructuration économique au Canada de 1989 à 1994
Le mode de production des biens et des services utilisé par les entreprises canadiennes a changé considérablement dans les années 90. Une importante caractéristique de la restructuration qui s'est opérée a été le recours accru aux biens d'équipement, en particulier aux technologies automatisées par rapport au travail dans les processus de production. L'auteur analyse ce phénomène du point de vue macroéconomique, en cernant les principaux facteurs qui expliquent l'évolution tendancielle de l'investissement et de l'emploi depuis la fin des années 80. L'analyse porte en particulier sur les coûts relatifs du capital et du travail pendant la période en question et sur leurs conséquences pour la production et l'emploi.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Évolution économique et financière récente,
Productivité
10 août 1995
Revue de la Banque du Canada - Été 1995
Page couverture
France : Billet de 1 000 francs, 1944
Le billet de 1 000 francs illustré en couverture fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.
Photographie : James Zagon.
Type(s) de contenu :
Publications,
Revue de la Banque du Canada
9 août 1995
L'incertitude et la transmission de la politique monétaire au Canada (Conférence HERMES-Glendon)
Dans cette conférence, donnée au Collège Glendon de l'Université York à Toronto en mars 1995, le gouverneur de la Banque du Canada, Gordon G. Thiessen, fait porter l'essentiel de ses propos sur l'interaction qui existe entre l'incertitude et la transmission de la politique monétaire à l'ensemble de l'économie. Il examine l'influence que les différent types d'incertitude ont sur le comportement des agents économiques, et aussi comment ces incertitudes agissent sur la transmission de la politique monétaire au sein de l'économie. La première partie de la conférence expose la conception que la Banque du Canada a du mécanisme de transmission de la politique monétaire, en insistant particulièrement sur le rôle que joue l'incertitude. Dans la deuxième partie, les différents moyens que la Banque a employés pour tenter de réduire l'incertitude sont discutés.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Mise en oeuvre de la politique monétaire
15 mai 1995
Le présent document constitue le premier d’une série de rapports semestriels sur la politique monétaire canadienne que publiera la Banque du Canada.
Rapport sur la politique monétaire – Mai 1995
Type(s) de contenu :
Publications,
Rapport sur la politique monétaire
10 mai 1995
Revue de la Banque du Canada - Printemps 1995
Page couverture
Canada : Coin du souverain de 1908
Le coin fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.
Photographie : James Zagon.
Type(s) de contenu :
Publications,
Revue de la Banque du Canada
9 mai 1995
Interprétation de l'évolution récente des agrégats monétaires
En 1994, les agrégats monétaires au sens large tels que M2+ ont enregistré une croissance d'une lenteur inhabituelle, ce qui témoigne du maintien d'un faible taux d'inflation. L'agrégat au sens étroit M1 s'est très fortement accru au début de l'année, en partie pour des raisons d'ordre technique. Toutefois, la décélération globale de M1 sur l'année complète serait compatible avec une croissance de la production moins rapide au premier semestre de 1995 que cela n'a été le cas l'année précédente. On a observé au premier semestre de 1994 un déplacement continu de capitaux vers les fonds mutuels d'actions, d'obligations et de crédits hypothécaires au détriment des dépôts. Au second semestre, la hausse des taux d'intérêt et la baisse du rendement affiché par les fonds mutuels ont entraîné le mouvement inverse au profit de M2+. Dans cette étude annuelle de l'évolution des agrégats monétaires, l'auteur examine les diverses raisons qui ont motivé ces mouvements et analyse les conséquences qu'ils pourraient avoir.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Agrégats monétaires
8 mai 1995
Les déterminants fondamentaux du taux de change et le dollar canadien
Les conceptions que les économistes se font des principaux facteurs de détermination des taux de change ont évolué avec le temps en réaction à l'évolution de la conjoncture économique et à de nouvelles tendances de la théorie économique. Cet article fournit un survol des principales théories de la détermination des taux de change. Les facteurs qui influencent l'évolution des taux de change sont variés et complexes. Cependant, les auteurs montrent que les grandes variations enregistrées par le taux de change réel Canada-États-Unis depuis le début des années 70 peuvent être saisies par une équation simple faisant ressortir le rôle joué par les prix des produits de base et les écarts de taux d'intérêt entre le Canada et les États-Unis. L'équation est utilisée pour interpréter l'évolution du taux de change réel au cours des deux dernières décennies. Ce taux s'écarte parfois beaucoup des valeurs prévues par l'équation. La raison en est peut-être que celle-ci omet certains facteurs qui peuvent influencer le taux de change, en particulier sur le court terme. Parmi ces facteurs, on peut citer la politique budgétaire, l'endettement extérieur, l'incertitude politique et les attentes des investisseurs. Il s'agit là de facteurs qui sont difficiles à quantifier, mais qui ont revêtu une importance particulière ces dernières années.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Taux de change
7 mai 1995
Le phénomène de la désinflation dans le monde industrialisé au cours des années 90
Le Canada n'est pas le seul pays ayant réalisé des progrès substantiels dans la voie de la stabilité des prix. Le taux moyen d'inflation dans les pays industrialisés a fortement diminué durant la première moitié des années 90, qui représentait la troisième période de désinflation généralisée observée au cours des vingt dernières années. À la fin de 1994, les taux d'inflation de nombreux pays avaient reculé à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis le début des années 60 et oscillaient généralement entre 1 et 3 %. En dépit du recul de l'inflation aux mêmes bas niveaux, on a constaté des différences intéressantes d'un pays à l'autre. Par exemple, le taux d'inflation a baissé beaucoup plus rapidement en moyenne dans les pays non européens. Dans un grand nombre de pays, le rythme de désinflation s'est nettement ralenti après 1992, en dépit de l'atonie persistante de la demande. Les pays où la monnaie nationale a fortement baissé au cours de la première moitié des années 90 n'ont pas connu un taux d'inflation moyen plus élevé qu'ailleurs. L'auteur de l'article signale différents facteurs qui agissent sur l'inflation dans les pays industrialisés. Parmi ceux-ci, on trouve des facteurs spéciaux comme les modifications apportées aux impôts indirects, ainsi que des déterminants plus fondamentaux de l'inflation comme le niveau des capacités inutilisées dans l'économie. L'importance de ces facteurs et, peut-être, la façon dont l'inflation y a réagi ont varié d'un pays à l'autre. Un dénominateur commun est, toutefois, la résolution de plus en plus ferme des autorités monétaires des différents pays industrialisés de réaliser et de maintenir la stabilité des prix.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Évolution économique et financière récente,
Questions internationales
6 mai 1995
Note technique : La gestion de la trésorerie du gouvernement fédéral
En plus de son rôle principal en tant que banque centrale du pays, la Banque du Canada est également la trésorière et la conseillère financière du gouvernement fédéral. Dans le cadre de ce rôle d'agent financier, elle est chargée, entre autres, de gérer la trésorerie en dollars canadiens du gouvernement, fonction qu'examinent dans cet article. La Banque se soucie surtout de procurer au gouvernement des liquidités suffisantes pour faire face à ses obligations quotidiennes. Pour ce faire, elle doit prévoir et surveiller soigneusement les entrées et sorties quotidiennes de fonds et gérer un programme permanent d'emprunt visant à refinancer la dette arrivant à échéance et à renflouer l'État dans les périodes où les sorties de fonds dépassent en moyenne les entrées. Le financement par emprunt des besoins de trésorerie de l'État est considérablement plus onéreux par rapport à la rémunération qui est servie sur les dépôts à vue. Pour réduire ce coût net, les montants excédentaires qui ne sont pas nécessaires pour les transactions quotidiennes sont placés dans des dépôts à terme rémunérés à des taux d'intérêt plus élevés que ceux qui s'appliquent aux dépôts à vue. Le coût net que comporte le maintien d'encaisses est aussi réduit par l'utilisation des bons de trésorerie, instruments d'emprunt souples à court terme qui complètent les émissions hebdomadaires ordinaires de bons du Trésor à trois, à six et à douze mois.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Gestion de la dette