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22 avril 2005

Frontières, monnaies communes, commerce et bien-être : que pouvons-nous déduire de l'observation des faits?

Les données récentes indiquent que les échanges économiques à l'intérieur d'un même pays et entre les pays n'ont absolument pas la même intensité : les liens sont beaucoup plus étroits à l'intérieur des frontières nationales qu'entre les pays. Toutefois, ces résultats ne signifient pas nécessairement que les frontières et les monnaies nationales constituent d'importants obstacles au commerce qu'il faut éliminer, puisqu'ils concordent également avec l'hypothèse voulant que les échanges intérieurs soient plus efficients parce que les producteurs nationaux sont mieux en mesure de répondre aux besoins et aux goûts des consommateurs locaux, grâce à la présence d'institutions communes ainsi que de réseaux sociaux et informationnels locaux. Mettant l'accent principalement sur les liens commerciaux à l'intérieur du Canada et des États-Unis ainsi qu'entre les deux pays, les auteurs passent en revue les données disponibles concernant l'effet négatif des frontières nationales sur l'étroitesse des liens économiques internationaux, en ce qui touche surtout le commerce des biens et des services, et en évaluent l'incidence sur le bien-être du pays. Ils examinent également les données relatives aux conséquences de l'utilisation de monnaies communes pour le commerce et le bien-être. Comme les modèles empiriques employés jusqu'à maintenant ne permettent pas de cerner l'explication appropriée, les auteurs estiment qu'il n'est pas encore possible de tirer des conclusions définitives pour la mise en oeuvre des politiques.

The Transmission of World Shocks to Emerging-Market Countries: An Empirical Analysis

Document de travail du personnel 2004-44 Brigitte Desroches
Pour élaborer des politiques efficaces et stabilisatrices, il importe d'abord de comprendre le cycle économique.
21 août 2003

Le point sur la « dollarisation » du Canada

Les auteurs décrivent une enquête spéciale sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière de paiement et de présentation de l'information financière qui a été menée par les bureaux régionaux de la Banque du Canada afin de déterminer si le dollar américain a commencé à supplanter le dollar canadien comme unité de compte. La Banque a demandé à un éventail représentatif d'entreprises en quelles monnaies : i) elles indiquent leurs prix de vente à leurs clients canadiens; ii) elles les indiquent à leurs clients étrangers; iii) elles établissent leurs états financiers; iv) elles fixent les salaires. Les résultats présentés actualisent certains de ceux exposés dans un article de Murray et Powell paru antérieurement dans la Revue de la Banque du Canada. Les données indiquent qu'en dépit de la prédominance du billet vert dans le commerce mondial et de son rôle d'étalon de valeur international, l'utilisation du dollar américain au Canada est très limitée. La vaste majorité des sociétés canadiennes établissent leurs prix et leurs états financiers en dollars canadiens, et très peu de Canadiens touchent un salaire versé dans une monnaie étrangère. Le dollar canadien demeure nettement privilégié pour l'établissement de la plupart des prix et des états financiers au Canada et la « dollarisation » reste un phénomène marginal.
21 décembre 2002

Les régimes de change dans les économies émergentes

Les graves crises financières qui se sont succédé dans le monde dans les années 1990, conjuguées au récent lancement de l'euro, ont ravivé l'intérêt pour la question du choix du régime de change. Celle-ci revêt une acuité particulière dans le cas des pays à marché émergent — les autres pays étant perçus comme n'ayant d'autre choix que de conserver le régime en place ou comme étant très peu susceptibles d'y apporter des modifications. L'article analyse l'évolution des régimes de change dans les marchés émergents au cours de la dernière décennie et compare les forces et les faiblesses des divers systèmes possibles. Ceux-ci comprennent les régimes intermédiaires, comme les parités fixes mais ajustables qui ont été populaires pendant la plus grande partie de l'après-guerre, et les régimes de change situés aux deux pôles de l'éventail : taux de change fixé de façon définitive et flottement libre. Deux formules proposées récemment sont également étudiées : le flottement dirigé « bonifié » (en anglais, Managed Floating Plus) et l'arrimage à un panier de devises avec marges de fluctuation et parité mobile. Les deux formules tentent de combiner les avantages des régimes de changes flottants et fixes, mais la plus prometteuse paraît être le flottement dirigé bonifié.
21 novembre 2002

Le Canada est-il « dollarisé »?

La forte dépréciation du dollar canadien et le lancement réussi de l'euro ont déclenché un vif débat au Canada sur les avantages possibles de l'adoption du dollar américain comme monnaie officielle. Certains observateurs soutiennent que ce débat est vain, puisque notre économie serait déjà fortement « dollarisée ». Selon eux, les entreprises et les ménages canadiens préfèrent souvent utiliser le dollar américain plutôt que leur propre dollar pour les fonctions de monnaie courantes. Toutefois, très peu d'éléments de preuve ont été avancés à l'appui de ces affirmations. Au terme d'un examen des données disponibles, les auteurs tirent provisoirement certaines conclusions concernant le degré réel de dollarisation du Canada. Les faits passés en revue donnent à penser que les propos pessimistes au sujet de la disparition imminente du dollar canadien sont largement dénués de fondement. Le dollar canadien continue d'être la principale monnaie utilisée comme unité de compte, moyen d'échange et réserve de valeur au pays. Rien ne permet de croire non plus qu'il pourrait être supplanté à ce titre par le dollar américain dans un avenir prévisible. En effet, à bien des égards, l'économie canadienne est moins dollarisée actuellement qu'il y a 20 ans.

The Impact of Common Currencies on Financial Markets: A Literature Review and Evidence from the Euro Area

Document de travail du personnel 2002-35 Liliane Karlinger
L'auteure examine la littérature théorique et empirique consacrée à l'incidence des monnaies communes sur les marchés financiers et dresse le bilan des trois premières années de l'Union économique et monétaire (UEM) européenne.

Does Exchange Rate Policy Matter for Growth?

Document de travail du personnel 2002-17 Jeannine Bailliu, Robert Lafrance, Jean-François Perrault
Les études précédentes sur les liens entre le type de régime de change et la croissance économique à moyen terme d'un pays s'appuyaient sur une typologie en trois volets, qui établissait une distinction entre régime de changes fixes, régime de changes flottants et régime intermédiaire.

Currency Fluctuations, Liability Dollarization, and the Choice of Exchange Rate Regimes in Emerging Markets

Document de travail du personnel 2002-6 Patrick Osakwe
es modèles traditionnels relatifs aux régimes de change font abstraction des effets déstabilisateurs qu'ont les variations marquées et imprévues du taux de change.
15 novembre 2001

Résumé du colloque Les taux de change flottants : une nouvelle analyse

L'auteur résume les actes d'un colloque international tenu à la Banque du Canada en novembre 2000. Ce colloque, qui rend hommage au travail de pionnier du professeur Milton Friedman dans la théorisation des taux de change, marquait le 50e anniversaire de l'adoption initiale d'un régime de changes flottants par le Canada. L'article renferme également un sommaire de l'allocution prononcée par M. Friedman à titre de conférencier d'honneur. Les études présentées au colloque passent en revue un grand nombre des arguments avancés par M. Friedman, à la lumière des progrès récents de la théorie économique et des techniques économétriques. Elles portent également sur les expériences diverses d'un large éventail de pays industrialisés et d'économies de marché émergentes. Selon les principaux résultats de ces études, il y a tout lieu de croire qu'un régime de changes flottants est approprié dans le cas des pays qui sont de grands exportateurs de produits de base et qui possèdent des politiques crédibles de faible inflation ainsi que des systèmes financiers relativement bien développés.
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