Changez de thème
Changez de thème

Enquête auprès des responsables du crédit — 3e trimestre de 2018

Résultats de l’enquête du 3e trimestre | Vol. 11.3 | 15 octobre 2018

La présente enquête porte sur les changements survenus dans les pratiques de prêt au troisième trimestre de 2018. Elle a été réalisée entre le 6 août et le 7 septembre 2018.

Conditions de prêt aux ménages

  • Dans l’ensemble, les conditions d’octroi des prêts hypothécaires et non hypothécaires aux ménages n’ont presque pas changé au troisième trimestre de 2018. Les conditions d’octroi des prêts hypothécaires s’étaient légèrement assouplies au deuxième trimestre (graphique 1)1.
  • L’assouplissement des modalités tarifaires2 constaté au deuxième trimestre pour les prêts hypothécaires à rapport prêt-valeur (RPV) élevé et ceux à faible RPV semble s’être quelque peu dissipé. On a tout de même encore observé un assouplissement des modalités tarifaires des prêts hypothécaires au troisième trimestre (graphique 2). Les récents changements apportés aux règles de souscription des prêts hypothécaires ont entraîné un resserrement des modalités non tarifaires au cours des trimestres précédents. Sous la pression de la concurrence pour les emprunteurs bien notés restant admissibles, les prêteurs avaient allégé les modalités tarifaires au deuxième trimestre, notamment en proposant des prêts hypothécaires à taux variable réduit. Certains prêteurs ont toutefois cessé d’offrir une partie de ces réductions au troisième trimestre. Les modalités non tarifaires des prêts hypothécaires sont demeurées essentiellement inchangées.
  • La demande de prêts hypothécaires à RPV élevé est restée la même, mais celle des prêts à faible RPV et des lignes de crédit garanties par l’avoir propre foncier a augmenté, en raison des conditions économiques généralement favorables.
  • Les modalités tant tarifaires que non tarifaires des prêts non hypothécaires sont demeurées les mêmes (graphique 3).
  • Dans l’ensemble, la demande de prêts non hypothécaires est restée inchangée, la légère baisse de la demande de prêts automobiles ayant contrebalancé la légère hausse de la demande pour les autres prêts à la consommation.

Graphique 1 : Les conditions de prêt aux ménages nʼont presque pas changé au 3ᵉ trimestre de 2018

Graphique 2 : Les modalités tarifaires des prêts hypothécaires se sont assouplies, tandis que les modalités non tarifaires sont demeurées essentiellement inchangées

Graphique 3 : Les modalités tarifaires et non tarifaires des prêts non hypothécaires sont demeurées les mêmes

Conditions de prêt aux entreprises

  • Pour le quatrième trimestre de suite, les conditions générales du crédit aux entreprises se sont quelque peu assouplies, sous l’effet de la concurrence que se livrent les institutions de prêt pour attirer les grandes sociétés3 (graphique 4).
  • Les modalités tarifaires et non tarifaires se sont assouplies pour les grandes sociétés ce trimestre (graphique 5). Il s’agit du quatrième trimestre d’affilée où l’on a observé un assouplissement des modalités tarifaires et du cinquième pour les modalités non tarifaires.
  • Les conditions du crédit sont demeurées les mêmes pour les petites entreprises et les sociétés commerciales.
  • La demande de crédit de toutes les entreprises s’est accrue au troisième trimestre. Sur le plan régional, les répondants ont signalé une hausse de la demande des petites entreprises de toutes les régions, et des sociétés commerciales de la Colombie-Britannique et du Québec.
  • L’accès aux marchés de capitaux est resté inchangé pour les grandes sociétés, quelle que soit leur catégorie de risque.

Graphique 4 : Les conditions générales du crédit aux entreprises ont continué de sʼassouplir au 3ᵉ trimestre de 2018

Graphique 5 : L’assouplissement tient aux modalités tarifaires et non tarifaires des prêts aux grandes sociétés


  1. 1. Le solde des opinions révèle uniquement le sens du changement net dans les conditions de prêt par rapport au trimestre précédent; il ne donne pas d’indication quant à son ampleur.[]
  2. 2. Le coût du crédit représente l’écart par rapport aux taux de base plutôt que le niveau des taux.[]
  3. 3. On différencie les grandes sociétés, les sociétés commerciales et les petites entreprises par la taille des prêts qui leur sont accordés. Voir l’encadré 2 du document intitulé L’enquête de la Banque du Canada auprès des responsables du crédit.[]

Sur cette page
Table des matières