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Buying Back Government Bonds: Mechanics and Other Considerations

Disponible en format(s) : PDF

Le déficit du gouvernement fédéral étant maintenant chose du passé, la Banque du Canada, le ministère des Finances et les participants aux marchés financiers ont commencé à étudier divers moyens de gérer la réduction de la dette constituée de titres négociables. L'auteur présente brièvement trois méthodes différentes – l'adjudication à l'envers, l'achat de titres hors bourse et la conversion de titres – que le gouvernement canadien pourrait utiliser pour racheter ses obligations avant l'échéance. Dans un premier temps, il examine la relation entre la taille des émissions obligataires de référence et la liquidité du marché des titres d'État. Il fait valoir que le regroupement des émissions obligataires et l'existence d'importantes émissions de référence tendent à améliorer la liquidité du marché. Avec la diminution de la dette publique constituée de titres négociables, le rachat avant l'échéance d'obligations n'appartenant pas aux émissions de référence et le maintien sur le marché d'importantes émissions de référence aideraient à préserver et peut-être à accroître la liquidité du marché des titres d'État. Dans un second temps, l'auteur décrit les modalités techniques de chaque méthode de rachat. La première qu'il examine, soit l'adjudication à l'envers, est analogue à une adjudication ordinaire, sauf que les soumissions portent sur la vente plutôt que sur l'achat de titres. L'auteur passe ensuite en revue deux méthodes de rachat hors bourse. La première s'apparente à un coupon pass, opération par laquelle la Réserve fédérale invite les courtiers à présenter des soumissions pour la vente de titres dont l'échéance se trouve à l'intérieur d'une fourchette préétablie. La seconde méthode est simplement l'achat direct de titres sur le marché hors bourse. Enfin, l'auteur montre que les modalités techniques des conversions (ou substitutions de titres) ressemblent pour l'essentiel à celles des adjudications à l'envers et des coupon pass, sauf que l'investisseur reçoit des obligations plus liquides que celles dont il offre de se départir.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-1998-9