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Governance and Financial Fragility: Evidence from a Cross-Section of Countries

Disponible en format(s) : PDF

L'auteur examine le rôle des mécanismes de gouvernance comme moyen de réduire la fragilité financière. Premièrement, il élabore un modèle théorique simple d'équilibre général dans lequel un problème de délégation issu d'un conflit d'intérêts entre l'emprunteur et le prêteur crée de l'instabilité. En particulier, lorsque la gouvernance est faible et que les coûts de transaction sont élevés, la part des immobilisations que les créanciers peuvent demander en garantie est très sensible aux chocs. Il y a par conséquent fragilité financière, dans la mesure où la volonté des agents de financer les investissements productifs est sensible aux chocs. Deuxièmement, à l'aide d'un ensemble de données portant sur plus de 90 économies industrialisées et en développement, l'auteur teste l'hypothèse voulant que la gouvernance permette d'expliquer la fragilité financière (mesurée par la probabilité d'une crise bancaire et la volatilité des investissements). Les résultats obtenus indiquent que les institutions, les règles et les lois qui régissent le secteur financier jouent un rôle de premier ordre dans la stabilité des systèmes financiers. L'auteur constate que, si de meilleurs systèmes juridiques revêtent une grande importance, c'est également le cas des institutions démocratiques qui limitent le pouvoir exécutif.

Aussi publié sous le titre :

Governance and Financial Fragility
Economic Papers (0812-0439) [THE ECONOMIC SOCIETY OF AUSTRALIA]
Décembre 2004, vol. 23, no 4, p. 386-395

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2003-34