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National Saving–Investment Dynamics and International Capital Mobility

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Les auteurs étudient la dynamique de la relation entre l'épargne et l'investissement national pour déterminer le degré de mobilité internationale du capital. Suivant les traces de Coakley et Kulasi (1997), ils interprètent cette étroite relation de long terme comme reflétant une contrainte de solvabilité plutôt que le degré de mobilité du capital (Feldstein et Horioka, 1980). À l'instar de Jansen (1996 et 1998), ils examinent également la relation de court terme entre l'épargne et l'investissement et, plus particulièrement, la vitesse à laquelle les variables reviennent à leur valeur d'équilibre. La facilité avec laquelle un pays peut emprunter ou prêter à court terme et enregistrer un déséquilibre persistant de sa balance courante, avant de devoir inverser le flux de capitaux pour satisfaire à la contrainte de solvabilité, est interprétée comme une fonction directe de la mobilité du capital. Dans la foulée des travaux de Jansen, les auteurs recourent aux techniques de l'économétrie des panels pour estimer sur la période 1960-1999 des modèles à correction d'erreurs portant sur un échantillon de 20 pays de l'OCDE. La relation de long terme qu'ils observent entre l'épargne et l'investissement est conforme à leur hypothèse voulant que chaque pays ait à respecter une contrainte de solvabilité en longue période. Ils montrent en outre que la mobilité du capital a augmenté au cours de la période considérée.

Aussi publié sous le titre :

International capital mobility: What do national saving–investment dynamics tell us?
Journal of International Money and Finance (0261-5606)
Avril 2008, vol. 27, no 3, p. 331-344

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2004-14