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Asking About Wages: Results from the Bank of Canada’s Wage Setting Survey of Canadian Companies

Disponible en format(s) : PDF

La Banque du Canada a mené une enquête sur l’établissement des salaires auprès d’un échantillon de 200 entreprises privées de la mi-octobre 2007 au mois de mai 2008. D’après les résultats, pour les travailleurs canadiens non syndiqués du secteur privé, les rajustements salariaux interviennent dans une très forte majorité à intervalle fixe d’une année, et ont lieu surtout au cours des quatre premiers mois, ce qui semble indiquer que la rigidité des salaires n’est peut-être pas constante au cours de l’année. En dehors de ces périodes fixes, les ajustements sont rares mais quand ils se produisent, il s’agit presque invariablement de hausses et celles-ci sont souvent liées à un marché du travail tendu. Pour établir la rémunération de leurs employés, les gestionnaires tiennent principalement compte des taux salariaux du marché. Selon la taille de l’entreprise, ils ont recours à différentes méthodes pour se renseigner sur ces taux. Ils s’appuient également sur d’autres facteurs, notamment la rentabilité de l’entreprise, ses difficultés sur le plan du recrutement et la productivité des travailleurs. Bien que de nombreux employeurs fassent état d’un lien entre leurs décisions en matière de salaire et l’inflation, très peu d’entre eux appliquent des règles formelles d’indexation, comme un ajustement au coût de la vie. La plupart décrivent plutôt un lien informel de nature rétrospective. Les résultats de l’enquête donnent également à penser que les gestionnaires sont très peu enclins à réduire les salaires de base nominaux en période de faible demande. Ils ont plutôt tendance à abaisser la rémunération incitative, ce qui leur offre une certaine souplesse pour la rémunération globale même si le salaire de base ne change pas, ou à réduire le facteur travail (nombre d’heures et effectif).

DOI : https://doi.org/10.34989/sdp-2013-1