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Liquidity Effects and Market Frictions

Disponible en format(s) : PDF

L'étude cherche à clarifier la nature du mécanisme de transmission de la politique monétaire. Les auteurs s'attachent plus précisément à deux problèmes que posent les modèles traditionnels à « participation limitée » : 1) le fait que l'effet de liquidité sur les taux d'intérêt soit moins persistant dans ces modèles que selon les données; 2) le degré irréaliste de volatilité de certaines variables nominales. Afin de résoudre ces deux problèmes, les auteurs postulent la rigidité des salaires et des prix nominaux, ainsi que l'existence de coûts d'ajustement des portefeuilles et d'un cadre de concurrence monopolistique; leur objectif est de comprendre comment chacun de ces facteurs influe sur la taille et la durée de l'effet de liquidité produit par les mesures de politique monétaire de la banque centrale. L'analyse quantitative montre que l'insertion de rigidités a pour effet d'améliorer le modèle de la façon prévue, du moins dans une certaine mesure. Voici les principaux résultats obtenus par les auteurs : l'incorporation dans le modèle de coûts d'ajustement des salaires et des portefeuilles permet d'accentuer et de prolonger l'effet de liquidité produit par une mesure de politique monétaire; 2) la prise en compte de ces deux types de coûts, en particulier ceux se rapportant aux salaires, peut réduire la volatilité de l'inflation; 3) l'addition de coûts d'ajustement des prix, à tout le moins dans le contexte de règles de politique avec croissance monétaire, entraîne une volatilité excessive des taux d'intérêt et ne parvient pas à atténuer de façon sensible la volatilité de l'inflation.

Aussi publié sous le titre :

Journal of Macroeconomics (0164-0704)
Printemps 2001, vol. 23, no 2, p. 153-176

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-1998-11