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L’enquête de 1999 révèle que le grand public a une connaissance limitée de la Banque du Canada et de ses activités.

Résultats d'un sondage auprès du grand public mené afin de mesurer la connaissance et les perceptions que les Canadiens ont de la Banque et de ses activités. Également, résultats d'un sondage auprès des cadres supérieurs d'entreprises à propos du mandat et des activités de la Banque.

En 1999 la Banque du Canada a chargé Compas Inc. d'effectuer un sondage auprès du grand public afin de mesurer la connaissance et les perceptions que ce dernier a de la Banque et de ses activités. En tout, 2 028 entrevues ont été réalisées au cours du mois d'octobre 1999. La marge d'erreur d'une enquête menée auprès d'un échantillon de cette taille est de 2,2 %, et les résultats sont considérés comme affichant ce degré de précision 19 fois sur 20 (estimation la plus prudente).

Un grand nombre de personnes ne savent pas très bien quel est l'objectif poursuivi par la Banque lorsqu'elle relève ou abaisse les taux d'intérêt, ou alors elles se trompent à ce sujet. Cependant, leur degré de compréhension a tendance à augmenter quand on passe du général (ce que la Banque fait) au particulier, notamment à la réduction des taux d'intérêt. En ce qui concerne ce dernier aspect, un peu plus de la moitié des répondants a donné une réponse « exacte ». Bien que ces résultats puissent s'expliquer en partie par la structure même du questionnaire (nous communiquions des renseignements à nos interlocuteurs au fur et à mesure que nous les interrogions), beaucoup de gens semblent plus facilement saisir les raisons qui poussent la Banque à réduire les taux d'intérêt que celles qui la motivent à les hausser. Dans bien des cas, cela tient probablement à leur propre expérience des taux d'intérêt et aux conséquences positives qu'un abaissement des taux peut avoir sur leur situation financière personnelle.

Les résultats de l'enquête révèlent que le grand public a une connaissance limitée de la Banque. Un peu moins du tiers des personnes interrogées affirme connaître ne serait-ce qu'un peu l'institution et ses activités (quelques-uns seulement disent les connaître très bien). De plus, près de la moitié s'avère incapable de donner un exemple des activités menées par la Banque, et peu des réponses fournies ont été mentionnées par plusieurs personnes. Seulement le tiers des répondants a fourni une réponse « exacte » quand il s'agissait de décrire ce qu'est et ce que fait la Banque (la plupart des réponses avaient trait à l'établissement des taux d'intérêt), tandis que 18 % ont donné une réponse « en partie exacte ». Il convient de noter qu'une minorité de gens pense que la Banque du Canada est une banque commerciale comme les autres.

Un grand nombre de personnes ne savent pas très bien quel est l'objectif poursuivi par la Banque lorsqu'elle relève ou abaisse les taux d'intérêt, ou alors elles se trompent à ce sujet. Cependant, leur degré de compréhension a tendance à augmenter quand on passe du général (ce que la Banque fait) au particulier, notamment à la réduction des taux d'intérêt. En ce qui concerne ce dernier aspect, un peu plus de la moitié des répondants a donné une réponse « exacte ». Bien que ces résultats puissent s'expliquer en partie par la structure même du questionnaire (nous communiquions des renseignements à nos interlocuteurs au fur et à mesure que nous les interrogions), beaucoup de gens semblent plus facilement saisir les raisons qui poussent la Banque à réduire les taux d'intérêt que celles qui la motivent à les hausser. Dans bien des cas, cela tient probablement à leur propre expérience des taux d'intérêt et aux conséquences positives qu'un abaissement des taux peut avoir sur leur situation financière personnelle.

En bref, les résultats de l'enquête semblent indiquer que la connaissance de la Banque au sein du public est restreinte et superficielle. Entre 25 et 30 % des répondants ont une compréhension générale de ce que fait cette dernière (c'est-à-dire les grandes lignes uniquement; les résultats s'améliorent quand on leur donne des indices). Beaucoup moins de gens ont ce que l'on pourrait juger comme une bonne compréhension du rôle de la Banque; leur nombre correspond probablement au faible pourcentage (5 %) de répondants qui affirment très bien connaître l'institution et ses activités.

Quand on leur demande si les mesures prises par la Banque ont des conséquences sur un certain nombre de secteurs, les personnes interrogées considèrent que l'impact le plus grand se fait sentir sur le loyer de l'argent et la valeur du dollar canadien. En effet, plus de la moitié sont d'avis que les interventions de la Banque ont des répercussions importantes sur ces deux secteurs. À l'inverse, on estime que c'est sur le prix des biens et services et sur la croissance économique et la création d'emplois que l'influence de la Banque se fait le moins sentir (environ un tiers des répondants y voit cependant un effet appréciable).

Pour obtenir de l'information sur les taux d'intérêt et d'autres nouvelles à caractère économique, le public s'adresse d'abord aux banques commerciales (environ un quart), puis a recours aux journaux et à la télévision.

Les hommes, les personnes âgées de 30 ans et plus et les diplômés universitaires sont plus susceptibles que les personnes appartenant à d'autres groupes démographiques de connaître la Banque et de comprendre sa mission. Cependant, la majorité des répondants au sein de chacun de ces trois groupes affiche tout de même une connaissance relativement limitée de la Banque. Par ailleurs, les écarts entre les régions sont relativement petits. On note toutefois que c'est en Ontario que l'on trouve le plus grand pourcentage de personnes qui affirment que la Banque leur est familière, tandis que les Québécois sont ceux qui pensent le moins la connaître. Les habitants des provinces de l'Atlantique, pour leur part, sont un peu moins au courant des questions connexes, et les répondants de l'Ouest sont plus nombreux à avoir l'impression que la Banque du Canada est une banque commerciale.