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Consumer Cash Withdrawal Behaviour: Branch Networks and Online Financial Innovation

Disponible en format(s) : PDF

Les réseaux de succursales bancaires jouent un rôle de premier plan dans les retraits d’argent comptant des consommateurs. Pour retirer des fonds, ces derniers doivent habituellement se rendre en succursale, et donc supporter des coûts de multiplication des déplacements. Par conséquent, pour limiter les va-et-vient, ils ajustent le montant de leurs retraits ou les combinent avec d’autres courses lors d’une même sortie. Dans cette étude, nous proposons un modèle pour estimer à quel point la distance est un facteur dans les habitudes de retrait des consommateurs, de façon à pouvoir évaluer comment les transformations des réseaux de succursales bancaires se répercutent sur la demande d’espèces des consommateurs.

Notre méthode empirique généralise le modèle classique de gestion des stocks d’espèces pour tenir compte de deux types de retrait : ceux que le consommateur effectue à un point de retrait commode et gratuit ou à peu de frais qu’il rencontre sur son chemin (par exemple, en se rendant au travail ou au supermarché), et ceux pour lesquels le consommateur effectue un déplacement distinct et paie des frais plus élevés. Nous catégorisons d’abord les retraits par types en nous appuyant sur les enquêtes sur les modes de paiement de la Banque du Canada, puis estimons l’effet de la distance sur les habitudes de retrait des consommateurs pour le type le plus coûteux.

Nous constatons qu’il existe un effet de seuil lié à la distance : plus les consommateurs doivent aller loin pour retirer de l’argent, et moins ils effectuent de retraits lorsqu’ils habitent dans un rayon de 1,56 kilomètre de leur succursale bancaire. De plus, la distance tend à être un facteur plus important chez les groupes plus âgés et à revenu élevé.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2021-28