Au moyen de données relatives au marché des contrats à terme sur obligations du Canada, nous examinons les interactions entre les opérateurs qui pratiquent la négociation à haute fréquence et les investisseurs institutionnels qui prennent d’importantes positions sur ces contrats. Contrairement aux conclusions d’études récentes, nos résultats indiquent que les opérateurs à haute fréquence jouent le rôle de petits fournisseurs de liquidité, et nous rejetons l’hypothèse selon laquelle ils auraient recours à la stratégie de prédation que constitue le parasitisme (back running).